Grossesse : un cas de Pica extrême !
Futures mamans, que diriez-vous d’un bon sandwich d’éponges au sable ? Cela vous paraît fou ? C’est pourtant ce "régime" qu’a adopté Kelly-Marie Pearce, une maman britannique, lorsqu’elle s’est retrouvée enceinte de Lucian, son fils de 4 ans. Une bizarrerie qui s’erst renouvelée lors de sa seconde grossesse !
"C’était vraiment satisfaisant. C’était exactement ce dont j’avais envie. J’avalais des bols et des bols de sable chaque jour. Je ne mangeais plus rien d’autre que des éponges et du sable. C’est comme lorsque vous avez soudainement envie d’un peu de chocolat, que vous en obtenez et que ça vous semble tellement bon" confie-t-elle au Daily Mail !
Kelly-Marie raconte comment une envie au départ mal définie ("Je savais que j’avais très envie de quelque chose, mais impossible de dire quoi") s’est finalement concrétisée en voyant le sable qui recouvrait le fond de la cage de son perroquet… De la même façon, en prenant son bain, elle a réalisé un beau jour qu’elle avait terriblement envie de croquer dans l’éponge qui lui servait à se savonner !
La jeune femme était bien atteinte de Pica, ce trouble du comportement alimentaire qui touche des femmes enceintes et certains enfants en bas âge : une envie irrépressible de consommer des aliments qui n’en sont pas ! Méconnu et souvent perçu comme une affabulation, il s’agit pourtant d’une véritable pathologie qui peut être traitée. Selon certains scientifique, le Pica serait lié à une anémie et une supplémentation en fer suffirait à le faire disparaître. D’autres optent pour une thérapie comportementale et cognitive.
Au final, Kelly-Marie et ses deux enfants se portent bien et cette curieuse addiction aux éponges et au sable n’aura pas eu de conséquences sur leur santé ! Mais le Pica peut, dans certains cas très rares, entraîner une malnutrition chez la future maman. Dans tous les cas, si vous aussi vous ressentez une attirance irrésistible pour des produits bizarres et non comestibles, rassurez-vous, vous n’êtes pas folle ! Parlez-en avec votre médecin.
Source : dailymail.co.uk