Futur papa : faire face à l'IVG
Entamer une procédure interruption volontaire de grossesse
Une grossesse s'annonce, mais pour des raisons qui lui sont personnelles ou que vous partagez, cette nouvelle met votre compagne en situation de détresse.
La question de l'avortement (IVG) est posée. Avant toute chose, il faut savoir que cette décision, même si vous la prenez conjointement, n'appartient qu'à votre compagne.
Elle seule peut en faire la demande. Il lui sera alors proposé un entretien psychosocial (obligatoire pour les mineures seulement) et deux entretiens médicaux qui devront être espacés de 7 jours au moins afin que la décision finale soit prise sans pression.
Lors de ces entretiens, le médecin datera la grossesse et vous informera sur les étapes avant, pendant et après l'IVG, ainsi que sur les éventuelles complications médicales.
L'interruption volontaire de grossesse expliquée aux papas
La procédure d'IVG doit être pratiquée avant la fin de la 12e semaine de grossesse (soient 14 semaines depuis la date des dernières règles).
Avant la 5e semaine de grossesse, on privilégiera la méthode médicamenteuse. Un premier comprimé interrompt la grossesse. Un second, deux jours plus tard, provoque l'expulsion de l'œuf.
Au-delà de la 5e semaine de grossesse, on optera pour la méthode chirurgicale, par aspiration et sous anesthésie générale. Lorsqu'il est encore temps d'envisager l'une ou l'autre de ces méthodes, l'avis de la femme est recueilli, mais c'est au médecin d'arbitrer puisque des critères strictement médicaux comme la santé de la femme, son âge et l'état d'avancement de la grossesse entrent en ligne de compte.
Votre couple à l'épreuve de l'interruption volontaire de grossesse
Même si vous décidez conjointement d'interrompre la grossesse, l'IVG demeure une rude épreuve qui risque d'ébranler sérieusement la solidité de votre couple. Ne craignez donc pas de recourir à un mode de soutien post-IVG.
Depuis l'entretien psychosocial proposé par le médecin en charge de votre dossier jusqu'aux associations de soutien spécialisées, les lieux de parole et d'écoute existent bel et bien.
Pour la survie de votre couple, pour votre estime personnelle, pour votre reconstruction et pour qu'une autre grossesse soit possible à un meilleur moment, ne vous murez surtout pas dans le silence.
Faites appel, autant que vous le pouvez, aux différents outils de soutien mis à votre disposition pendant toute la procédure d'interruption volontaire de grossesse.