Faire un bébé toute seule
Pourquoi certaines femmes décident de faire un bébé toute seule ?
Chaque femme est unique. Chaque histoire est différente. Leurs motivations également. Parfois, il s'agit de femmes de plus de 30 ans, n'ayant pas rencontré « la bonne » personne mais ayant tout de même une envie de maternité.
D'autre fois, à la suite d'une déception amoureuse, des femmes se rendent compte que leur envie de bébé est finalement plus importante que leur besoin d'être en couple.
C'est dans tous les cas une question personnelle et intime qui répond à un besoin urgent et indispensable.
Il est recommandé de bien mûrir ce projet et, se besoin d'en parler avec un psychologue qui vous aidera à mieux vous connaître et à construire votre projet.
En parler à ses proches et/ou à sa famille permet également de poser ce projet d'enfant. Attention toutefois, cette annonce peut entraîner des questions et des incompréhensions de la part de vos proches. Soyez préparée à cette éventualité.
Est-il possible de faire un bébé toute seule en France ?
Avoir accès à la PMA en France, lorsqu'on est célibataire n'est pas autorisée. Cette impossibilité pourrait être résolue avec la loi de bioéthique prévue pour 2019 qui pourrait ouvrir la PMA à toutes les femmes.
A ce jour, la PMA n'est autorisée dans l'hexagone que pour les femmes hétérosexuelles, en couple et en âge de procréer qui présentent des problèmes d'infertilité ou potentiellement porteuse d'une maladie grave et transmissible.
Les femmes célibataires qui souhaitent un enfant se tournent donc le plus souvent vers des pays frontaliers dont les lois sont plus souples, l'Espagne et la Belgique notamment.
C'est facile de faire un bébé toute seule ?
La PMA est un long parcours, difficile, souvent coûteux et douloureux. C'est également souvent un parcours semé d'embûches. Les femmes ont souvent recours à une insémination avec donneur (IAD) dans un premier temps. Le taux de réussite dans ce cas est de 15% par insémination.
Si cette étape ne fonctionne pas, et elle fonctionne rarement dès la première fois, les femmes doivent alors se lancer dans une procédure de FIV, qui nécessite un traitement encore plus lourd.
Comment le dire à son enfant ?
Les psychologues et les spécialistes de la petite enfance sont formels, ils conseillent d'être transparent avec son enfant.
Idéalement même, il est conseillé de parler librement de son choix à son enfant ou devant lui, avant même qu'il ne pose de questions. En revanche ne lui mentez pas. En effet, plus vous assumez votre geste, plus votre enfant sera à l'aise avec son histoire et se construira normalement.
Faites également bien la différence quand vous lui parlez entre un donneur et un père. Le donneur n'est pas un père.
En tout cas pas d'inquiétude, plein d'enfants, pour plein de raisons différentes grandissent sans papa et n'ont aucun problème. L'amour est toujours le plus fort !