Détecter la dépression post-partum avant l'accouchement
qu'est ce que c'est?
Bien différente du "simple" baby blues dont on connaît les causes (l'impact psychologique de la naissance couplé à des fluctuations hormonales sévères, mais normales) et le caractère provisoire, la dépression post-natale plonge la jeune mère dans des crises d'angoisse profondes, un sentiment constant de dévalorisation ("Je suis une mauvaise mère, je ne sais pas m'occuper de ce bébé, tout irait mieux si je n'étais pas là", etc....), associé à d'autres troubles tels que l'insomnie, la perte d'appétit, voire, dans les cas les plus graves, des idées suicidaires ou encore des comportements à risque vis-à-vis de soi-même ou du bébé. Heureusement, on ne recense que peu de passages à l'acte.
CERTAINES FEMMES PRÉDISPOSÉES
Pour l'heure, le seul moyen de détecter une dépression post-partum, c'est de la constater... Autrement dit, impossible de la prévoir et donc d'anticiper ! Mais la donne pourrait changer puisque des médecins réunis lors d'un congrès international d'endocrinologie viennent de rendre publics les résultats d'une étude menée sur des femmes concernées : il semblerait que certaines d'entre nous soient génétiquement prédisposées à souffrir de dépression post-natale, à cause d'une plus grande sensibilité aux facteurs environnementaux entrant en ligne de compte dans l'apparition d'une dépression post-partum, comme le stress et la fatigue, mais aussi en raison d'un déséquilibre hormonal acquis ! Une simple prise de sang durant la grossesse pourrait donc permettre d'anticiper les risques, pour que l'après-bébé soit un période de bonheur pour toutes...