Des solutions pour les bébés difficiles !
La néophobie, quésako ? C’est la période, débutant traditionnellement entre 18 et 24 mois, qui correspond à une attitude de refus de l’enfant face à la nouveauté alimentaire. En d’autres termes, votre petit gourmand ne veut subitement plus que des pâtes, de la purée et du steak haché ! Autant dire qu’on oublie les 5 fruits et légumes par jour…
La Fondation Nestlé s’est intéressée au phénomène : les résultats d’une étude menée en partenariat avec les crèches de plusieurs villes de France révèlent tout d’abord que 85% des parents ont constaté que bébé devenait plus difficile à partir de 18 mois. Que faire ?
L’expérience prouve qu’aucune petite volonté ne tient face à la présentation répétée d’un aliment. Bien sûr, il ne s’agit pas de faire ingurgiter de force à bébé des brocolis bouillis ! Mais en variant les présentations et les préparations, l’étude montre qu’il faut en moyenne 5 tentatives pour vaincre les réticences d’un enfant.
Et quelle attitude adopter en tant que parents ? Visiblement, la méthode dite "démocratique" (laisser à l’enfant le choix de ses aliments) ne fonctionne pas très bien, surtout avec les enfants les plus "faciles" ; ces derniers répondent mieux à un comportement plus ferme des parents : "Tu goûtes et puis c’est tout !". En revanche, se montrer plus souple avec les petits les plus difficiles semblerait porter ses fruits : lui donner le choix entre 2 légumes différents, ça marche !
Dans tous les cas, l’éducation au goût n’est jamais un long fleuve tranquille ; parents, ne désespérez pas !