Couches toxiques : des parents impliquent l'État
Des parents en colère : après la parution d'un rapport de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) paru en début d'année et mettant en évidence la présence de produits à la toxicité avérée dans des couches jetables, ils ont choisi de se constituer en association et d'attaquer l'État en justice pour inaction. Une procédure inédite !
Allergènes et cancérigènes
C'est un article du mensuel 60 millions de consommateurs qui avait mis le feu aux poudres en 2017 : le magazine révélait la présence de dérivés du pétrole, de perturbateurs endocriniens, d'allergènes et de substances classées cancérigènes dans de nombreuses marques de couches pour bébé du commerce. 23 couches avaient été analysées et présentaient pour certaines des teneurs dépassant les seuils sanitaires en produits dangereux. Cette enquête alarmante avait décidé l'Anses à lancer sa propre étude.
Mais voilà : aucune marque n'a été dévoilée. Ce qui met en colère les parents de l'association APS, qui souhaitent connaître la vérité et lever le secret. Mais selon Quentin Guillemain, membre de l'association et porte-parole du parti Génération Écologie, cité par Le Parisien, "Les ministères de l'Économie, de la Santé et de la Transition écologique n'ont pas répondu à notre lettre envoyée il y a deux mois". Pour mettre l'État face à ce qu'elle considère comme sa responsabilité, l'association décide donc de porter l'affaire en justice, comme la loi l'y autorise, et demande le retrait du marché des marques de couches dangereuses.
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