Autorisation d'absence pour les salariées engagées dans une FIV
Déposé le 14 septembre, l'amendement déposé par le Sénat vise à accorder aux femmes engagées dans une FIV le droit de s'absenter de leur travail pour réaliser leurs examens médicaux.
Un processus difficile pour les couples
Cette loi s'inscrit dans le projet de modernisation du système de santé. Les femmes qui ont entrepris des démarches de FIV auraient donc le droit de s'absenter temporairement de leur travail.
Le texte du Sénat stipule ainsi que « La salariée bénéficiant d'une assistance médicale à la procréation conformément à l'article L.2141-2 du code de la santé publique bénéficie d'une autorisation d'absence pour les actes médicaux nécessaires ».
Les sénateurs ont également rappelé que chaque année, 23 000 enfants naissent grâce à ces techniques médicales. Un processus difficile à assumer pour les couples en raison du nombre d'examens à effectuer et de la distance entre les centres de procréation médicalement assistée et les lieux de travail.
Un droit de s'absenter pour les pères ?
Pour autant, le texte de loi a encore du chemin devant lui avant d'être définitif. Il doit passer ensuite devant une commission mixte paritaire, puis être définitivement adopté par l'Assemblée nationale, ce qui devrait être le cas à la fin de l'année.
Néanmoins, le collectif Bamp, qui se présente comme « une tribune pour des infertilités fertiles » invite ses adhérents à faire pression sur les parlementaires afin que l'amendement soit définitivement inscrit dans la loi. Il ajoute également que les pères, comme les mères devraient également avoir le droit de s'absenter du bureau pour pouvoir accompagner leur compagne lors de ces démarches.