Autisme et vaccins : aucun lien !
Des vaccins très nombreux, administrés sur une période de temps relativement condensée (les deux premières années de la vie de bébé), de façon parfois intense en raison de la prépondérance des vaccins combinés : tout cela ferait bien trop d’antigènes (contenus dans les vaccins) pour un si petit organisme ! Résultat : un système immunitaire sur sollicité, et des dégâts collatéraux nombreux, comme l’apparition d‘un autisme…
De nombreux parents (près d’un sur 10, selon cette étude) retardent ou refusent carrément de faire vacciner leurs petits à cause de ces craintes. Une peur infondée, selon cette étude américaine dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue Pediatrics ! Les chercheurs se sont particulièrement intéressé aux troubles du spectre autistique (TSA), en augmentation ces dernières années ; la vaccination est-elle à l’origine de cette explosion ?
Ils ont étudié plus de 250 enfants atteints de TSA et ont comparé leur taux maximal d’antigènes reçu en une seule journée avec celui de plus de 750 enfants en bonne santé. Ils n’ont constaté aucune différence entre les enfants atteints d’un TSA et les autres… Les vaccins sont hors de cause ! Les raisons pour lesquelles ont diagnostique aujourd’hui davantage de cas d’autisme sont à rechercher ailleurs…
Les auteurs de l’étude insistent par ailleurs sur le fait que la vaccination a beaucoup évoluée dans sa formulation ces dernières années : ainsi, les vaccins d’aujourd’hui stimulent beaucoup moins le système immunitaire des jeunes enfants. En tenant compte des calendriers vaccinaux, parfois "serrés", et du fait que de plus en plus de vaccins protègent de plusieurs maladies en une seule injection (les fameux vaccins "combinés"), les laboratoires ont mis au point des produits contenant infiniment moins d’antigènes que par le passé. Par exemple, la vaccin contre la coqueluche pratiqué dans les années 1990 faisait produire par l’organisme quelques 3000 anticorps différents, contre seulement 6 aujourd’hui !