Attention, fragile ! La MSN
Le sentiment de cupabilité
La mort subite du nourrisson constitue un traumatisme évident pour les parents qui, au-delà du chagrin et du désespoir, éprouvent souvent une profonde culpabilité.
Ce sentiment est lié à l'ignorance du problème de la MSN. Le médecin joue alors un rôle capital dans la prise en charge psychologique.
En examinant le corps du bébé en présence des parents, il va rechercher la présence d'éventuels symptômes, du type température rectale, signes de déshydratation, purpura...
L'importance de l'autopsie médicale
Si le médecin considère la mort comme suspecte, par exemple en décelant des traces de sévices, il refusera de signer le certificat de décès et demandera la réalisation d'une autopsie médico-légale. Un acte à ne surtout pas confondre avec l'autopsie médicale qui, depuis près de vingt ans en France, est assurée par les C.H.R sans participation financière exigée des parents.
L'autopsie médicale permet d'apporter des éléments de réponses sur la mort du nourrisson, à défaut de fournir systématiquement une explication concrète. Il n'y a pas toujours une seule cause expliquant la MSN, mais un certain nombre de facteurs susceptibles d'avoir entraîné le décès.
Les moyens d'effectuer une prévention efficace
La position ventrale pendant le sommeil du bébé a été clairement désignée depuis les dix dernières années comme un facteur de risque majeur. C'est pourquoi les pédiatres recommandent toujours de coucher les nourrissons sur le dos.
L'excès de chaleur (vêtements trop chauds, pièce surchauffée) favoriserait aussi le risque de MSN.
Enfin, il convient de s'assurer également que son visage reste dégagé, qu'il ne risque pas de s'enfouir et qu'il respire donc à l'air libre.
Autre point auquel les parents ne songent pas toujours, il ne faut pas s'endormir avec lui dans votre lit.