Accouchement déclenché : un bon côté ?
Avec un déclenchement, on risque moins la césarienne ! C’est ce qui ressort de l’analyse de plusieurs études menée par des chercheurs canadiens. En effet, déclencher l’accouchement réduirait de 12% le risque de césarienne en cours de travail !
31 000 accouchements simples (pas de grossesses multiples) ont été "décortiqués" : quand le déclenchement se fait dans les règles, c'est-à -dire lorsqu’il est pratiqué pour des motifs médicaux justifiés (pré éclampsie, RCIU, dépassement de terme…) et de la bonne façon, il aiderait à éviter les complications !
Pour l’heure, deux méthodes sont majoritairement employées pour déclencher artificiellement l’accouchement : la perfusion d’ocytocine ou l’injection vaginale de prostaglandines de synthèse. Les accouchements analysés par l’étude ont eu lieu entre 37 et 41 semaines d’aménorrhée, et si le risque de césarienne en cours de travail diminue bien de 12% pour un déclenchement médical, quand ce déclenchement est pratiqué à terme et sans réel motif de santé, ce chiffre descend encore, à 19% !
Il semble que les déclenchements pratiqués à l’aide de prostaglandines de synthèse soient les plus efficaces pour prévenir les complications. On constaterait également moins de morts fœtales et de situations mettant la vie de la maman en danger. Pour autant, en dehors de véritables motifs médicaux, le déclenchement ne doit pas être pris à la légère (confort, convenances personnelles) : lire à ce propos les recommandations de la Haute Autorité de Santé !
Source : medscape.fr