Posté le : 25-06-2007 à 17:44
bonjour à tous et à toutes,
je viens de tomber par hasard sur cette discussion. D'abord, je trouve d'un côté qu'il ne faut pas jouer les mamans castratrices avec nos hommes, c'est vraiment un rôle qui n'est pas très érotisant, genre maîtresse d'école. Interdire ne sert vraiment à rien. D'un autre côté, je suis régulièrement affligée par les discours qui consistent à dire : les femmes sont plus sensibles, elles sont romantiques, les hommes ont une séxualité plus violente, etc. Certes, le désir (hétéro) se nourrit de la différence enter homme et femme ; mais tous els hommes ont leur part de féminité, et les femmes de virilité, et répartir les phantasmes en fonction du sexe me paraît vraiment... arriérié ! un couple, ce sont deux personnes égales, qui partagent des valeurs, des désirs, des phantasmes aussi ; dans un couple, à mon sens, il faut que chacun ait son jardin secret, ce qui implique peut-être de penser à un(e) autre. Le refuser, c'est du terrorisme !
en revanche, quand il n'y a plus de respect, c'est-à-dire d'estime de l'autre, et que le désir rabaisse l'autre, alors c'est difficilement supportable. Franchement, aller mâter un film de cul en cachette de l'autre, je trouve ça un peu triste. Mon homme trouve les films de cul à vomir, ça ne l'excite absolument pas, moi non plus, donc on s'est bien trouvé. Je ne pense pas qu'au nom du "chacun pense ce qu'il veut", on puisse tout mettre sur le même plan : ces films et ces images sont violents, assez laids et dégradants, pour la femme et pour l'homme. Il y a des films où l'acte sexuel est montré crument, mais où on peut trouver du sens, une recherche esthétique, etc. Et c'est quand même moins moche que le film de cul du samedi soir sur canal.
cela dit pour finir (dsl pour le roman), si les deux y trouvent leur compte, pourquoi pas ? j'ai vécu cinq ans avec un homme qui me l'imposait, ce qui explique sans doute ma position ; j'ai mis très longtemps à retrouver une sexualité épanouie, ça me dégoûtait. Mon mari, à force de patience, m'a permis de trouver du plaisir dans l'acte sexuel, loin des pratiques et des images qu'un autre m'avait imposées, et contre lesquelles je n'osais rien dire parce qu j'étais trop jeune.