Posté le : 27-08-2008 à 09:48
Bonjour,
Je me reconnais assez dans vos témoignages...
J'ai tout pour être heureuse : un mari qui m'aime et que j'aime, une belle petite fille de 4 mois qui pousse bien et j'ai des angoisses qui me tenaillent de jour comme de nuit : peur qu'on me prenne ma fille, qu'on me dise que je m'occupe mal d'elle, que mon mari me quitte à force de me voir pleurer, je culpabilise d'avoir hâte de reprendre le travail même si j'adore ma petite puce...et en même temps peur de rater tous les progrès de ma fille qui rentre en crèche famliliale.
J'ai l'impression d'être folle : une fois, je ne me suis pas rappelée que je m'étais levée pour ma fille pour lui donner son bib.... !! C'est mon mari qui ma dit à quelle heure je m'étais levée, j'ai peur de ce qu'il va penser...
Bon, j'ai eu un accouchement très difficile (maturation du col pour finir 19h + tard par une césarienne et une hémorragie de la délivrance), mes résultats sanguins au bout de 4 mois ne sont pas terribles au niveau du fer étant donné que j'ai été transfusée.
Et puis il y a des gens toujours très sympathiques dans ces moments là qui vous descendent en flèche : Un collègue de travail et ami depuis 9 ans que je croyais bien connaître et sachant que je ne suis pas bien, m'a dit de me méfier de mon mari car c'est bien connu, les arabes picolent et tapent sur leurs femmes !!!! je dirais qu'une seule chose : CONNARD d'ex-ami. En plus, quand j'ai rencontré mon mari, j'ai perdu la quasitotalité de mes soi-disants amis...
Ensuite, les gens de notre immeuble sont de véritables concierges : et oui, nous vivons dans un F1 à trois.... "Il fallait réfléchir avant de faire un bébé", vous devez être à l'étroit, le bébé ne doit pas se sentir bien et patati et patata.... Parfois, j'ai envie de leur hurler d'aller se faire foutre !!
Quand je parle de ce que je ressens, j'ai l'impression que les gens me regardent avec des yeux ronds.... que je ne suis pas comprise alors du coup, je garde mes idées négatives et destructrices pour moi.
La seule à me comprendre : ma mère. Heureusement qu'elle est là.
J'en arrive même à dire à mon mari même si j'ai peur de le perdre, qu'il s'éloigne quand je suis comme çà.... Ca me fait très peur.
Mon médecin à qui j'ai expliqué mes états d'ame m'a mise sous anxiolitique le temps d'aller voir un psy le 12/09 et sous fer pendant 3 mois...
Et puis, j'ai hâte de trouver un logement plus adapté (envie de décorer la chambre de ma fille, de me retrouver, de bichonner mon mari et de ne vivre que pour nous s'en s'occuper du qu'en dira-ton qui fait des ravages sur notre vie de famille.
Bon courage à toutes celles qui sont dans ma situation.