Posté le : 12-05-2010 à 16:59
Bonjour les filles!
Votre sujet me touche, car je fais également partie des essayeuses pour Bébé 2, qui se fait bien attendre (arrêt de la pillule en juin 2008, début des essais "sérieux" en septembre 2008), comme bébé 1 (arrêt de la pillule 3 ans avant sa conception). Pour ne rien arranger, j'ai vécu le problème côté enfant, puisque mes parents, malgré leur grand désir, n'ont pas réussi à avoir d'autres enfants que moi.
Mon fils, heureusement, ne manifeste pas encore son envie d'avoir un petit frère ou une petite soeur, mais je te comprends tout à fait, Alyssamavie, quand tu dis que la demande de ta petite fille te brise le coeur: parfois, à voir Nathan feuilleter un livre sur les bébés, je suis au bord des larmes.
Ceci dit, ma philosophie est de ne pas lui cacher les difficultés qu'on rencontre. Je n'ai pas le souvenir d'avoir entendu ma mère m'expliquer ses problèmes de grossesse quand j'étais petite, mais j'ai des souvenirs très marqués de ses larmes quand on allait voir mes tantes qui venaient d'accoucher, ou de moments où j'avais l'impression que c'était à cause de moi qu'elle avait perdu le bébé qu'elle portait... Comme le dit melo:enmaldebébé:, à cet âge-là, les enfants comprennent beaucoup de choses.
Bref! J'essaie donc à tout prix de ne pas transmettre cette vision des choses à mon fils: dans les moments où je m'en sens capable, plus en paix avec moi-même, je lui parle de nos difficultés, je lui explique pourquoi il me voit parfois triste, je lui précise à ce moment-là que ce n'est pas du tout à cause de lui que ça ne fonctionne pas (même si, j'avoue, sur le coup de l'énervement, c'est sorti, un jour... Qu'est-ce que je m'en suis voulu...).
J'essaie aussi de lui montrer l'aspect heureux de la grossesse, de l'arrivée d'un bébé à travers d'autres personnes que nous (sa marraine par exemple vient d'avoir un bébé, on a emballé le cadeau ensemble).
Et puis je lui dis que je l'aime, que je lui suis reconnaissante de m'avoir fait maman, que c'est un des plus beaux cadeaux que la vie m'ait fait (mais d'un autre côté je n'en rajoute pas trop, je n'ai pas envie de créer chez lui un sentiment de "responsabilité" vis-à-vis de moi).
Sinon, quand il sera un peu plus grand, je pense chercher dans les livres pour enfants (ça doit bien exister, en tout cas j'espère!) une histoire qui me permettrait de lui expliquer pourquoi il reste "fils unique"... Si, du moins, on doit en rester là... (Dans un coin de notre tête, flotte le projet "adoption", mais c'est une autre histoire!)
Bon courage à vous dans cette aventure difficile... De gros bisous aux mamans courageuses que vous êtes!