Bonjour !
Je n'ai pas l'habitude d'écrire sur les forums, généralement je garde mes problèmes pour moi, mes sœurs et ma Maman... Mais je dois avouer que c'est sur conseil de ma sœur que j'écris ici.
Je vais vous raconter un peu mon histoire avec ma belle-mère, même si ça risque de durer longtemps.
Tout d'abord, on est ensemble avec mon homme depuis plus de 7 ans. On s'est connus à l'école et on a d'abord été amis avant de se trouver. Au début tout allait bien, ma belle-mère était polie, gentille, un peu distante mais respectueuse (en tout cas devant moi). Ça ne l'a tout de même pas empêché de nous dire "faites pas la même bêtise que moi, j'aurais jamais dû me marier ni faire d'enfants".
Tout s'est corsé quand on a commencé à vivre ensemble... Elle n'a jamais digéré le fait que je lui prenne son fils préféré. Et c'est là que mon calvaire a commencé : elle m'a reprochée de l'empêcher de les voir (tout ce que je demandais c'est qu'il me prévienne quand il partait et quand il comptait revenir), de lui faire des caprices, de profiter de lui (j'ai été en arrêt maladie pendant 3 mois), de l'éloigner d'eux (parce qu'on a acheté un appartement à 1h porte à porte, métro+train compris de chez eux) et de vouloir l'approprier. Je me suis dit que c'était un pétage de plomb de Maman qui ne veut pas voir partir son fils donc j'ai laissé courir.
Depuis ce temps elle m'a TOUJOURS manqué de respect, y compris chez moi, où elle permet TOUT à son chien (que je ne tolère pas à la maison), à un point que j'ai l'impression qu'il est plus chez lui que moi. Même enceinte, elle s'allonge dans le canapé en ronflant, avec son clébard, en ne laissant aucune place pour les autres, et surtout pas pour moi. Elle s'est même permise de faire pleurer son fils la première fois qu'on les a invités, parce qu'il lui avait demandé de venir sans son putain de clébard (à cause de mon arrière grand-mère qui ne voit pas bien où elle marche), soi-disant qu'elle ne viendrait qu'avec lui (sympa pour son fils) !
Quand elle a appris qu'elle allait être grand-mère pour la première fois, elle a reproché à son fils de la faire vieillir, ne s'est PAS DU TOUT intéressé à ma grossesse (elle ne regardait pas les échos et les jetait sur la table) et m'a encore une fois reproché qu'on habitait trop loin (on est à moins d'1/2H de Paris avec un train direct) et qu'elle ne viendrait pas à la maternité pour cette raison. Elle nous reprochait à chaque fois notre choix de prénoms, à tel point que son fils a fini par céder (mais pas moi) et que du coup mon fils porte un prénom composé. On l'a appelé Paul-Evan (je voulais Paul et mon ami voulait Evan), mais elle continue encore de nous le reprocher alors qu'il a 15 mois !
Mes parents ont fait l'effort de l'inviter pour les 50 ans de ma mère : elle a fait un scandale à son fils en insultant tout le monde (y compris et SURTOUT ma famille) parce qu'il a eu le culot de lui réclamer sa réponse 3 jours avant la date pour confirmer le traiteur ! Elle lui a même dit qu'il n'était "qu'un c**nard qui la laissait toute seule" et qu'elle se "demandait pourquoi il restait avec une grosse co**e de copine et sa famille de bouseux attardés et trop c**s". J'ETAIS ENCEINTE DE 3 MOIS !! Finalement elle a fait faux-bond au dernier moment et heureusement sinon j'aurais foncé dans le tas (qu'elle ne m'accepte pas je m'y étais faite mais elle n'a pas à insulter ma famille).
Quand j'ai accouché de mon fils (par césarienne), il a été hospitalisé en néo-nat' pour une infection dans un autre hôpital et il n'y avait que nous qui avions le droit de le visiter. Malgré ça, plutôt que de s'inquiéter pour son premier petit fils, elle nous a reproché que ça ne servirait à rien de venir, puisqu'elle ne pouvait pas le voir et a engueulé son fils parce que les fleurs qu'elle avait envoyées étaient arrivées à l'ancien hôpital (je précise qu'on y est resté à peine 24h et que c'est mon homme qui s'est occupé des formalités et des affaires à déménager pour nous 2).
A notre retour à la maison (après une semaine d'hospitalisation), on a appris qu'elle avait réservé sans nous consulter avant, un week-end à Etretat tout frais payés, aux dates qui l'arrangeaient.
Il a fallu aller la voir CHEZ ELLE à peine 3 jours après notre retour de l'hôpital, parce qu'elle voulait voir le petit mais ne voulait pas se déplacer. On s'est donc tapé le trajet en voiture, puisqu'on ne voulait pas prendre les transports avec le petit (1h30 le temps de trouver une place), en plein mois d'août, et avec 5 étages à monter sans ascenseur alors que j'avais été opérée par césarienne à peine 10 jours avant. L'appartement n'était pas rangé, était dégueulasse, le chien grimpait partout et essayait de nous faire tomber dès qu'on avait le petit dans les bras, on ne pouvait même pas changer le petit, elle nous a reproché que mes parents soient venus nous voir à la maternité (même si ils ne pouvaient pas voir le petit mais pour nous épauler) et nous a engueulé quand on lui a dit que son cadeau était gentil mais qu'on était pas prêt à partir et qu'on avait besoin de se retrouver tout les 3 à la maison, soi-disant qu'elle avait déjà payé et pouvait plus annuler. Elle a appelé tout les jours son fils pour lui bourrer le mou, au point que j'ai dû arrêter d'allaiter à cause du stress. Il a fini par céder et on est partis, en trainant les pieds, à son week-end. Sauf qu'Etretat c'est très beau mais avec un bébé, c'est un calvaire. Résultat : Papa est allé voir le centre-ville, la plage de galets et les falaises, pendant que je me débrouillais toute seule avec le petit dans la chambre, alors que j'avais accouché depuis à peine 2 semaines, qu'on lui avait détecté une intolérance à la protéine de lait 2 jours avant et qu'il ne digérait pas bien son épaississant (bébé RGO) !
A notre retour, malgré le calvaire, je l'ai remerciée 3 fois devant témoins, en leur disant que c'était très beau et qu'ils devraient y aller avec mon beau-père, et que eux en profiteraient bien étant donné qu'on avait pas vu grand-chose avec le petit. Elle a été m'insulter auprès de mon copain parce qu'elle n'avait pas entendu mes remerciements !
Ensuite elle a commencé à s'immiscer dans notre vie : elle s'est permise d'ouvrir un compte à mon fils en son nom à elle sans nous consulter alors qu'il en avait déjà un et nous a reproché que nous étions les seuls mandataires sur ce compte (le banquier ne lui avait pas précisé que même si ELLE ouvrait le compte, elle n'avait pas de droit de regard dessus), et qu'elle ne voulait pas qu'on sache combien le petit avait parce qu'elle ne voulait pas qu'on y touche ! (comme si on allait vider son compte en banque)... Il faut préciser que l'on a jamais ouvert les relevés de ce compte ! Quand, enfin, elle a ouvert les yeux sur sa bêtise, elle lui a ouvert une assurance-vie, en précisant, devant moi, que elle-seule aurait un droit dessus et le petit l'aurait à sa majorité. Elle nous a réclamé TOUT les relevés du compte-épargne précédemment ouvert et a emmerdé mon compagnon pour qu'il le clôture et transfère l'argent, étant donné qu'elle n'avait aucun droit dessus.
A chaque fois qu'on allait les voir j'avais droit à toute sorte de reproches soi-disant que je couvais trop mon enfant, que je l'empêchais de vivre et que je l'étouffais. A chaque fois que j'avais le dos tourné elle se présentait comme Maman (au lieu de Mamie)et se permettait de lui faire manger et boire n'importe quoi (y compris des sodas), n'importe quand, alors qu'il a des intolérances alimentaires ! Elle s'est même permise de me traiter de mauvaise mère et mauvaise compagne, parce que je lui ai demandé d'arrêter de lui donner tout le temps des fruits crus et des jus de fruits (il avait à peine 8 mois) parce qu'il commençait à avoir la diarrhée ! A chaque fois qu'elle vient à la maison j'ai droit à des critiques, que ce soit sur notre déco, les travaux que l'on a fait dans l'appartement ou ma façon d'élever mon fils !
Elle lui permet tout, même ce qui est dangereux pour lui. Elle a même eu le culot, quand on lui a laissé le petit 1h, de me reprocher que c'était fatiguant de le garder, et l'a laissé tomber du canapé devant moi (sur la tête et à 3 cm de la table basse) alors que je venais à peine de rentrer et n'avais même pas eu le temps de retirer mon manteau, parce que son chien la réclamait !
Et bien sûr, toujours les reproches parce que mes parents, malgré le fait qu'ils travaillent, viennent nous voir et font des efforts pour nous aider, alors qu'elle ne veut jamais bouger son c*l de son appartement sans mon beau-père pour conduire alors qu'elle est à la retraite !
Elle s'est même permise de me faire la réflexion qu'on était pas foutus d'assumer notre enfant pour son baptême, parce qu'elle se permettait de demander à son banquier si mon homme était à découvert et comblait le trou ! (c'est très gentil mais très déplacé)
Malgré ça je suis retombée rapidement enceinte (à peine 9 mois après le premier), parce que mon compagnon voulait des grossesses rapprochées (il aurait adoré avoir des jumeaux). Lorsqu'on lui a annoncé, elle a eu le culot de me demander si c'était désiré, et m'a encore reprochée qu'on ne pourrait pas partir à l'étranger pour Noël puisque Bébé est prévu pour mi-décembre. Elle m'a fait mal au cœur pour mon beau-frère en me faisant la leçon, devant lui (c'est le dernier), qu'elle ne voulait pas de 2° enfant mais qu'elle avait cédé pour son mari !
J'ai vécu ma 2° grossesse comme un calvaire : je n'étais pas bien remise de la première, j'étais souvent malade, et mon compagnon était odieux dès qu'il la voyait... Elle est partie 3 semaines au Japon en nous laissant ses 2 chats et son clébard (j'ai déjà 2 chats et un furet) dans notre 60 M2. Ils nous ont tout bousillé, ont pissé partout, et ont attaqué mon fils (mordu par le chien et griffé par le chat). Elle nous a même pas remercié et m'a reproché que son chien était la plus gentille bête sur terre et que ça devait être ma faute si il avait attaqué le petit !
Quand ils sont revenus mon ami a voulu passer une nuit là-bas pour se détendre et profiter d'eux. Malheureusement je me sentais mal et le petit n'était pas bien non plus. Quand je l'ai appelé, il est devenu odieux et n'est pas rentré, soi-disant que sa présence ne serait pas utile... il a fallu que ce soit le mari de ma sœur qui vienne m'aider avec le petit et l'appelle pour qu'il réponde ! Le lendemain il est rentré à 15h en me disant que je ne faisais que de la comédie pour l'empêcher de profiter de sa famille (idée soufflée par sa mère). Cette histoire a failli nous coûter une séparation !
Résultat : le petit avait une otite percée (sûrement cette nuit-là) et moi j'avais le col mou et ouvert à 1... SUPERBE COMÉDIE EN EFFET !!!
Depuis, mon ami veille sur moi (vue que j'ai été "hospitalisée" à domicile) étant donné que la sage-femme m'a interdit de m'occuper seule de mon fils et de le porter... Mais sa mère a trouvé le moyen de lui dire que ce n'était que de la comédie et que je voulais pas qu'il vienne à Paris ! Elle arrête pas d'insister pour qu'il aille dormir là-bas avec le petit, bien sûr sans moi, et qu'il devrait reprendre un travail rapidement alors qu'il attend Janvier, que notre fille naisse et qu'on soit bien installées.
Mais ce qui me fait péter un plomb sévère, c'est que j'arrive au terme de ma grossesse.
Comme il faudra faire garder mon fils, mes parents m'ont proposé de s'en charger. Sachant qu'il a l'habitude d'aller chez eux (ma chambre est devenue la sienne), que ma mère s'en occupe TRÈS bien, et qu'avec déjà 4 petits-enfants (et ils ont élevé 4 enfants), ils ont tout le matériel nécessaire (y compris les jouets, doudous, petits pots, produits de toilette et les couches), on a tout naturellement accepté. Surtout qu'en plus, ils viendront me voir souvent à la maternité, donc il pourra toujours me voir et sera moins perturbé par l'arrivée de sa sœur. Seulement ma belle-mère ne l'entend pas de cette oreille et veut à tout prix le garder à Paris, alors que l'appartement n'est pas adapté, que le chien le grogne et le chique dès qu'il approche sa grand-mère, et qu'elle ne fera sûrement pas le trajet pour la maternité, soi-disant qu'on privilégiait encore mes parents.
Pour finir, l'année dernière, mon beau-père étant à l'étranger, mes parents l'ont invitée (elle, sa mère et mon beau-frère) chez eux pour qu'ils passent Noël avec mon compagnon et qu'ils ne soient pas seuls. Cette année, elle me reproche que ce sera chez eux puisque l'année dernière on était chez mes parents ! Outre le fait que je trouve ça très glauque (eux 4 + moi qui me prend des réflexions toute la soirée), j'ai rappelé à mon ami que la petite était prévue pour le 17 au plus tard, que l'appartement était pas pratique avec déjà 1 enfant, qu'il était pas question que je me tape les 5 étages, et qu'il était fortement déconseillé par l'ensemble du corps médical (sage-femme, pédiatre et obstétricien) de sortir un nouveau-né (surtout en hiver) moins d'1 mois après sa naissance, et surtout pas à Paris.
Mon compagnon et mon beau-père l'ont très bien compris et m'ont proposé de le faire chez nous, et même de rechercher un hôtel dans le coin pour passer la nuit. Mes parents, même déçus, m'ont proposé de venir chez moi (et même de préparer le repas) le lendemain pour passer Noël (même si le réveillon est très important pour eux) avec leurs petits-enfants. Seulement ma belle-mère s'est persuadée que si je sortais de la maternité avant le 24 on irait passer 3 jours là-bas, au détriment de notre santé, de la sécurité du petit, et de mes parents !
Et depuis elle appelle tout les jours son fils pour le persuader de changer d'avis. Je ne sais plus quoi faire contre "les caprices d'une gamine de 60 piges" (je cite ma sœur). Ce qui me fait peur c'est qu'elle commence à gagner du terrain, et comme elle nous a pas mal aidé financièrement (contre mon avis, même si c'est gentil de sa part), mon compagnon commence à lui donner raison et à céder.
J'en suis à un point où je ne sais plus quoi faire, j'hésite même à prendre mon fils, mes chats et mon furet, et me barrer sans donner de nouvelles pour accoucher à côté de chez mes parents !