Posté le : 13-11-2009 à 11:11
Bonjour à toutes,
Je sais que ça n'a l'air de rien comme ça mais j'ai besoin de raconter ce qui s'est passé.
Pendant une nuit j'avais terriblement mal au dos, ça faisait plusieurs jours que ça durait mais en moins fort et j'avais du mal à trouver une position pour dormir, je me suis dis que c'était normal. Finalement, je me suis rendue compte que mes douleurs revenaient à intervalle régulier donc nous sommes allés aux urgences de la mater.
Je suis restée 4 jours et suis sortie le 5 ème jour.
Ils m'ont ausculté et après j'ai eu droit à la petite phrase "on va vous garder". C'était un choc pour moi et rien que le fait de repenser à cela me donne envie de pleurer. Je déteste les hopitaux ( peut être être associé au fait que j'ai du aller voir des persones de ma famille à l'hôpital, que mon père a passé du temps à l'hopital du fait de sa tumeur, que ma grand mère a été emmené à l'hopital et qu'elle n'est jamais revenue, elle a fait un avc ). Mon mi a bien vu que ça n'allait pas et à essayer de me faire rire. J'ai du réussir à très bien me contrôler car je ne me suis pas mise à pleurer à ce moment. Quand je dis que je n'aime pas les hopitaux on me répond tout simplement personne n'aime.
Qaund mon ami est reparti le premier soir, je me suis mise à pleurer comme une petite fille, j'avais d'ailleurs peur qu'il me voit car il a rouvert la porte pour me faire signe 2 fois et là j'ai cru qu'il allait rermarquer ma tête. Ca s'est passé un peu mais j'étais triste, je me suis sentie toute seule, c'était horrible! Arrive le moment de dormir, et c'est reparti, les larmes, dans le noir, toute seule dans le lit, en plus je voyais mon lit moi tourné et en fait personne à côté de moi, à la maison je sens sa présence à mes côtés dans le lit. La rien, je pense que c'est ce qu'on peut appeler un grand moment de solitude.
Je dis pas il est génial, il allait faire sa journéee de travail et arrivé tout de suite après, il restait avec moi à la mater jusque 20h30 environ. Je sis bien qu'il n'est pas démonstratif, mais bon, là j'aurais eu besoin de tendresse, qu'il me prenne dans ses bras. Il était assis sur le fauteuil à côté du lit et quelque fois il me donnait la main.
Je lui en ai parlé mais il m'a répondu "quoi, tu aurais voulu que je dorme avec toi?" . Pas forcément non, il travaillait la journée, il avait besoin d'une bonne nuit dans son lit mais je me suis sentie tellement seule et je n'arrive toujours pas me faire ni à comprendre ce qui m'est arrivé là-bas.
Désolée pour le roman, et merci d'avance à celles qui m'auront lu et éventuellement me répondront. Bon courage à vous.