Bonjour à toutes les vilaines belles-filles !
J'ai lu tous vos messages ces derniers temps, et malheureusement, ça fait plaisir de voir que d'autres ressentent la même chose que moi !
Cela fait plus de 10 ans que je suis avec mon chéri. Ca n'a jamais été le grand amour avec ma belle-doche, mais je prends sur moi depuis le début alors que j'ai plutôt envie de l'exploser !
Nous avons eu un petit garçon l'été dernier, et depuis j'ai disons un peu plus de mal à supporter la BM.
Je n'en reviens pas des histoires que vous avez avec les vôtres. De mon côté c'est vrai que j'ai un seuil de tolérance très bas.. :oops:
j'avais fait un doc word de mes mésaventures avec elle. Je vous le ivre tel quel... Désolée, il y a un bon pavé !
Dites-moi ce que vous en pensez !
Voici déjà quelques citations magnifiques de la BM :
« Alors, papa et maman sont gentils ? parce que sinon attention, mamie ne va pas être contente » (Juste avant la fin de mon congé maternité)
« Si, quand tu seras grand, tu prends un objet et le jette par terre, mamie te donnera une fessée » (Age de mon fils <5> « fais attention car ça peut être annonciateur d’allergies ». il tousse beaucoup => « c’est peut-être la coqueluche ! »
Et alors, son attitude vis-à-vis de son autre fils (l’aîné, qui n’a jamais eu de copine, et qui passe tous ses week end avec ses parents) est carrément graaaaaave !
Elle lui fait la déco de son appart ; lui conseille de démissionner, sans autre offre ailleurs. Oh pas de problème, il pourra revenir habiter chez elle, en attendant de retrouver autre chose ! « mon but n’est pas qu’il revienne à la maison ! » Mais bien sûr ! « au contraire, je lui dirai de vite partir ! ».
Elle lui a dit que s’il était homo, il fallait qu’il lui dise, car « c’est à moi qu’il se confie. D’ailleurs, heureusement que je suis là, car il fait une dépression, et je dois lui remonter le moral ! » ouais ! il déprime parce qu’il n’a pas de vie à cause de toi ! et « s’il me dit qu’il est homo, je lui en voudrai mais je serai bien obligée de l’accepter ! il n’y a donc aucune raison qu’il ne me le dise pas ! » …
Le premier Noël qu’on a voulu passer ensemble avec mon chéri, avec ma famille, quand il a fallu lui annoncer : Mamma Mia ! Je ne comprenais pas pourquoi mon chéri se pissait dessus rien que d’y penser. J’ai compris ensuite ! La réponse a été (sans un regard, et sur un ton plaintif) : « ah d’accord, dans son cas, on fera Noël à trois seulement… Ou carrément à 2 si ton frère nous fais le même coup… On n’a qu’à même pas fêter Noël… » Silence de plomb. J’ai halluciné ! Sauf qu’elle a pas compris la belle doche que le chantage affectif était absolument sans effet sur moi !
Le plus drôle est que sa vision d’elle-même est totalement à côté de la plaque. Elle critique les mères qui se mêlent de la vie de leur fils, et se croit à l’écoute et dans le dialogue avec ses enfants et son mari… qui ne parlent jamais car ils ne peuvent en placer une.
Quand nous sommes ensemble tous les 5, il n’y a qu’à moi qu’elle parle, qu’elle raconte ses merveilleuses anecdotes si drôles. Les autres se taisent, et moi je finis par détourner la tête pour qu’elle me lâche la grappe, voire à me casser au milieu d’une de ses phrases !
Elle se met à verser sa larme dès qu’elle parle de sa mère et sa sœur, qui sont toutes deux dépendantes et Alzheimer. Il y a quelques années elle et BP on choisit de déménager car BP était muté. Ils ont choisi une maison dans le même village que le reste de la famille : sa sœur, et les enfants et petits-enfants de sa sœur. Elle a ensuite fait venir sa mère pour la mettre en maison près d’elle.
Aujourd’hui que sa mère et sa soeur sont dépendantes, elle se plaint sans cesse d’avoir à s’en occuper, et fait tout pour s’y soustraire. Son neveu (le fils de sa sœur) s’occupe quasi à temps plein de sa mère, et la BM trouve encore à le critiquer.
A chaque fois qu’elle en parle, elle pleure, ou nous fait des syncopes. Mon chéri est en panique, et moi je lui dis de ne pas rentrer dans son jeu. Elle fait une syncope, on la fait asseoir, on lui met des glaçons pour la rafraîchir et on la laisse reprendre ses esprits.
Sinon, c’est son ulcère à l’estomac. Ou alors c’est le mal de tête… Au choix !
En tout cas, je ne la plaints plus, chose que j’ai trop fait. Qu’elle arrête de me faire son cinéma, ça m’énerve plus qu’autre chose !
Mis à part ça, je ne réagis pas à ses piques, et la laisse dire ce qu'elle veut derrière mon dos, je n'en ai strictement rien à f*** !
Et puis, depuis la naissance de mon fils :
Lors de l’un de leurs séjours chez nous, elle donne le biberon à mon fils, et je lui explique que pour qu’il fasse bien ses rots, il fallait, après le repas, le tenir assis bien droit. Elle n’a pas trop apprécié que je lui dise ça, car ELLE sait très bien comment s’occuper d’un bébé, donc je n’ai pas de conseil à lui donner (même pour mon fils). Et de me répondre : « on n’assit pas un bébé de 2 mois ! » et moi de lui dire : « et bien mon fils si ! ». Elle n’avait pas intérêt à surenchérir car là je l’aurais démontée !
Fin de mon congé mater :
On avait proposé à BP & BM (lui à la retraite, elle n’a jamais travaillé) de venir mais la semaine précédent celle de ma reprise, sachant que je reprenais un vendredi.
Et oui, la dernière semaine, entre l’adaptation chez la nounou et toute l’organisation pour que je reprenne le taf au bout de 4,5 mois, je n’avais pas envie d’avoir à gérer les BP !!!
Et bien ils ont décidé de se prendre une location à côté de chez nous cette dernière semaine, et, n’ayant pas de pied à terre le week end d’avant, se sont invités chez nous… Comment dire non ? Donc on a dit oui. Et on a fait en sorte toute la semaine de les voir le moins possible, sous des faux prétextes bien sûr.
Je voulais profiter à fond de ma petite famille avant de reprendre le boulot.
En attendant, quand ils étaient là, elle a dû répéter 15 fois : « si vous voulez aller vous promener, allez-y, nous on s’occupe du petit ». Il a donc fallu lui répéter 15 fois que non, on n’avait pas envie de se balader, mais au contraire de profiter de NOTRE petit puisque c’était nos derniers jours avec lui avant la reprise du boulot. Après me l’avoir fait un certain nombre de fois, elle a essayé avec mon mari. Un certain nombre de fois aussi. A un moment il lui a dit : « tu veux nous foutre dehors de chez nous ou quoi ? ». Trop fort ! mais bon, ça ne l’a pas vraiment calmée, car il a fallu lui redire encore la même chose plusieurs fois.
Toujours pendant ce séjour, un jour elle s’étonne que je ne ferme pas complètement les volets le jour quand mon fils fait la sieste. Clairement, elle ne ferait pas comme ça, et je ne dois donc pas faire comme ça non plus avec mon fils. Bref, je lui explique que le jour c’est le jour, et la nuit c’est la nuit. Que je fais comme ça depuis qu’il est tout petit pour qu’il différencie bien le jour et la nuit. Il a d’ailleurs fait ses nuits à 1,5 mois, donc ce n’était peut-être pas si bête…
Bref, le lendemain matin, je l’entends demander à mon mari comment faire la journée avec les volets… j’ai cru que j’allais la défoncer. Heureusement, mon mari a répondu exactement la même chose que moi. Et Tac !
Quand on leur a appris ma grossesse, on n’a pas voulu donner la liste de noms qu’on envisageait. On avait déjà donné le sexe, qu’on a su dès la première écho. Elle est allée répéter directement au BP : « on n’a pas le droit de connaître le nom ! » ben non connasse !!
La dernière en date : Mon chéri et moi sommes malades comme des chiens. Grooooosse angine blanche. Pas très cool pour le baby, qu’on évite au maximum de contaminer. Mon mari dit à sa mère que nous sommes malades, et voilà sa réponse : « si vous contaminez mon petit-fils, vous aurez affaire à moi ! » … No comment !