Bonjour à toutes.
Je ne me lâche pas souvent mais là j'en ai besoin.
Ma DPA est prévue le 16/11 et j'ai hâte parce que j'en ai marre d'être enceinte. Vous me comprendrez sûrement. Avec un bébé de 2.8 kgs (déjà) dans le ventre, mon corps mène une vie à part.
L'histoire est un peu compliquée, je vais essayer de faire court. Lui et moi nous sommes rencontrés il y a exactement 4 ans.Dès le départ, il m'a parlé de sa petite fille de 5 ans.
Peu de temps après notre rencontre j'ai perdu ma maman (déjà orpheline de père) de façon tragique. Et mon seul frère est un toxico. Donc vie de famille pourrie. Mais lui m'offre un peu de bonheur et beaucoup de réconfort.
Quelque temps plus tard, nous nous sommes aperçus du lien 'par alliance' entre son ex et moi : [b:32a2b26fb4]mon oncle est mariée à la tante de l'ex.[/b:32a2b26fb4] :?
Ca a fait vachement bizarre au début mais bon c'était le hasard (ma 'tante' ne voit pas sa soeur et ses nièces depuis env. 15 ans - brouille familiale).
En plus j'avais la conscience tranquille. Je n'avais pas piqué le mec d'une autre. Pourtant notre entourage a dû faire de nombreuses cachotteries, puisque ce n'est que 3 ans après qu'elle a su exactement qui j'étais, ce qui a provoqué une grosse crise de sa part.
De temps à autre je la croise chez ses parents à lui quand elle vient chercher ou déposer la gamine, (elle et moi on s'adore et ça se passe très bien). Nos demeurent cordiales en surface.
Mi mars, j'apprends que je suis enceinte d'un mois, malgré la pilule. L'angoisse. Ce n'était pas prévu. Au début il a bien réagi donc je me suis fait une raison (hors de question pour moi d'avorter de toute façon).
En mai, je suis hospitalisée d'urgence dans la clinique où travaille ma gynéco, à cause d'un fibrome nécrobiosé. J'apprends que l'ex qui est infirmière travaille là, mais apparemment en chirurgie oculaire. Donc nous avons peu de chances de nous croiser, et puis même...
A ma sortie, c'est le clash entre lui et moi (nous ne vivons pas ensemble). Je lui ai fait un enfant dans le dos, il n'était pas prêt, ça le soûle. LImite, je gâche sa vie. La grosse désillusion pour moi. La rupture se profile à l'horizon surtout quand une âme bien (ou mal) intentionnée commence à m'envoyer des textos me disant de me méfier de lui, qu'il me trompe et l'a toujours fait, que je risque de perdre mon bébé, et tout plein d'autres méchancetés.
Je suis au bord de la dépression et lui me dit de ne pas m'occuper de ça.
Environ 2 semaines plus tard, l'ex débarque (encore) chez moi. Elle aussi a reçu le même genre de texto (numéro intraçable, envoyé par internet), l'informant de ma grossesse et parlant de sa fille. Elle croit que c'est moi, je crois que c'est elle. Et lui en reçoit aussi à longueur de journée. Situation plus que tendue. Lui s'éloigne de moi, pensant que je suis derrière tout ça.
En août, je déménage. Mauvaise idée. J'ai des contractions longues et rapprochées à 6 mois, col déjà raccourci. Je passe sous Adalate et le boulot c'est fini le 27 août (j'aurais dû partir en maternité le 05/10). Lui et moi une fois ça va, une fois la guerre. Il vient quand même tous les jours, cuisine pour moi, m'aide avec les petits détails de la maison....
Et voilà que depuis début octobre, il change encore avec moi. Passe en éclair (rarement), refuse de dormir à la maison, s'en prend à moi pour n'importe quoi, ne parle pas. Devant mon insistance, il me ressort la même rengaine, il ne voulait pas de bébé, je lui ai fait un enfant dans le dos (alors que le jour où nous l'avons su sa réaction a été : Ben c'est bien)... J'essaie de me ménager pour bébé mais c'est dur. Je pleure tous les soirs. :(
Mardi, l'ex m'appelle pour me demander pourquoi je viens accoucher dans 'sa clinique'. :shock:
Jusque là j'étais restée polie avec elle par respect pour sa fille que j'adore mais là j'ai pété un câble (manque de sommeil, fatigue, douleurs dans le bassin et poids du bébé, je suis une vraie boule de nerfs). Je l'envoie promener et je raccroche.
Elle rappelle et me sort qu'elle sait que je cherche à lui nuire et que là en plus j'interfère dans sa vie professionnelle : si j'ai droit à une césarienne, elle sera mon infirmière (elles n'étaient que 2 à pratiquer et l'autre s'est barrée).
Je lui rétorque que je m'en fous, en tant que professionnelle, elle fait son boulot c'est tout, et je ne vois pas en quoi ça la dérange que j'accouche.
Là elle me répond que c'est dur pour elle de savoir que la femme de son ex vient accoucher là où elle travaille et qu'elle préfère que j'aille ailleurs.
"C'est hors de question. C'est là que mon médecin exerce, c'est là que je suis née, "j'y suis j'y reste" mais merci pour l'angoisse. Dois-je craindre une 'erreur médicale' de sa part qui mettrait ma vie et celle de mon bébé en jeu?"
"Non absolument pas, elle est une professionnelle mais c'est dur elle n'est pas une machine et elle préfère que je parte ailleurs".
Je réponds encore que c'est hors de question par contre elle peut demander à son boulot de la décharger de toute intervention sur moi pour des raisons personnelles.
Là elle me sort : "ah ça confirme bien ce que je pensais, je vois quel genre de personne tu es. T'as tout fait pour me pourrir la vie et maintenant tu t'immisces dans mon boulot". Elle a demandé à mon copain de me dire d'aller accoucher ailleurs mais lui que ces 'histoires de bonnes femmes et la venue du bébé stressent au plus haut point' ne m'en a rien dit.
Et là j'apprends qu'on lui a dit que je lui avais piqué son homme. Raison pour laquelle elle me fait tous ces reproches : non contente de lui avoir volé son mec, je viens maintenant la narguer en accouchant là où elle travaille....
Une fois de plus, et pour me préserver, je lui répète chronologiquement ma rencontre avec lui qui a eu lieu 1 an après leur rupture (elle l'a quitté mais depuis n'a cessé de vouloir le récupérer).
FInalement elle se calme, me croit et me dit de ne pas m'en faire. Me promet de tout faire pour que ça se passe bien si je devais subir une césarienne, sachant que c'est le petit frère de sa fille (qui est impatiente de le voir).... Nous nous sommes quittées sur une vraie trève, mais est ce que ça va durer.
Elle est fantasque et je crains un peu la situation. Mais je refuse de quitter mon médecin pour aller accoucher à l'hôpital ou dans une autre clinique que je ne connais pas.
Ca me stresse à un point ...
J'ai été super longue mais j'avais besoin de parler. Monsieur refuse d'en discuter. Tout ça le fait chier, il en a marre.... Et je refuse de mêler ma famille à ça....