Femme independante cherche sa liberte : vos conseils svp

Bonjour à toutes, voilà, je suis avec mon ami depuis 15 mois. Avant d'être amants, nous étions d'abord amis. Mais dès le 1er jour où on est sorti ensemble, il s'est installé chez moi. J'aimerais m'en débarrasser, mais je ne sais pas comment. Quand je l'ai connu, il vivait chez son grand-père (il venait de se séparer de sa femme). Quand il a passé 1 semaine chez moi, pour être diplomate, je lui ai dit que je n'étais pas prête pour la vie de couple. Il m'a dit que lui non plus, mais il est néanmoins resté ! Pire, il était là, mais ne participait en rien aux charges ! Je lui ai encore fait la remarque et lui ai demandé de partir. Qu'il serait bien qu'on se voit 2-3 fois par semaine, mais pas vivre ensemble. Il est reparti, pour revenir et rester encore. La 3ème fois, je lui ai dit que c'était fini entre nous (je l'avais déjà prévenu que le fait de me coller autant pouvait mener à la rupture). Il m'a supplié et a demandé une 2ème chance, que je lui ai accordée. Mais ca a encore recommencé. Il y a 2 semaines je l'ai prié de repartir chez lui (je le voyais ramener de plus en plus d'affaires). Il est parti (chez ses parents), a commencé à chercher un appart. Il en a même trouvé un et pendant qu'il finalisait les formalités il y a 10 jours ... il a perdu son emploi ! Je ne sais plus quoi faire : d'un côté je sais que je n'ai pas le droit de l'abandonner maintenant, et j'aimerais vraiment l'aider. De l'autre, j'étouffe, car depuis qu'on est ensemble il me fait porter sa croix. Je n'en peux plus, et je sens que je vais craquer. J'ai toujours été très indépendante et autonome, j'ai besoin d'air, et je ne supporte pas qu'il m'impose une vie de couple que je ne veux pas actuellement. Et je lui avais aussi dit que porter son enfant ne veut pas dire qu'on est obligé de vivre ensemble. A chaque fois il dit qu'il comprend, mais il ne change pas. Que faire ? Je vous en prie j'aimerais avoir vos avis. Je sais que pour la plupart d'entre vous l'idéal c'est de vivre avec le père de votre enfant. Je ne suis pas contre, mais pas maintenant. Et me forcer ainsi la main m'éloigne chaque jour un peu plus de lui. PS c'est quelqu'un d'assez adorable et calin.

Salut Marica, Ce que tu vis n'est pas drôle :? Je ne dirais qu'une chose : L'idéal c'est une maman épanouie durant la grossesse et tout au long de la vie de l'enfant. Tu pourrais lui expliquer que pour ton équilibre et donc celui du bébé il serait mieux qu'il parte vivre ailleur. Que du coup tu serais dans de meilleures dispositions pour le soutenir dans les épreuves qu'il traverse. je te souhaite beaucoup de courage, car ce n'ai pas facil de dire ce genre de chose à quleu'un qu'on apprécie et qui est mal. Cependant,y'a des moments dans la vie ou faut savoir penser à soi pour être bien avec les autres Biz

Merci à toutes les 3 de vos conseils. Comme je l'ai dit, c'est quelqu'un d'attachant (d'ailleurs ma famille l'apprécie beaucoup), mais moi j'ai besoin d'air. Le risque, que je lui ai déjà signalé plus d'une fois, c'est que ca se finisse comme pour Valais (= que je pète un plomb et que n'éprouve plus rien pour lui). Contrairement à Puce19, j'ai la chance d'avoir une bonne situation financière, et donc je m'assume. Une de mes collègues étrangères que j'avais invité chez moi avait eu des mots prémonitoires. Sans savoir que j'avais déjà quelqu'un dans ma vie, elle avait dit : "c'est très joli et très confortable chez toi. Si tu sors avec un mec et que tu l'amènes chez toi, il ne voudra plus partir" Et c'est ce qui est arrivé. J'ai beau dire à mon homme que je ne veux pas entretenir un homme, que je ne veux pas de gigolo (le terme l'a secoué, mais sans plus), il ne veut pas comprendre. Ma meilleure amie me dit de le soutenir dans cette période difficile, et de passer quelques jours chez elle où chez les miens. Je trouve que c'est trop facile. Pourquoi ne pas partir et lui laisser carrément mon appart, tant qu'à faire ? Je vais lui parler et utiliser les arguments de natynat14, même si ca va être difficile et que je sens que d'une certaine manière je vais culpabiliser. Merci encore

Tiens nous au courant. Bon courage.

Salut Je pense que tu devrais etre plus ferme et que tu lui explique une bonne fois et s'il pleurs fais comme on fait avec les enfants ne le regarde pas. Je pense que tu ne devrais pas attendre que tu n'en êuve plus de lui. Je sais que c'est dure..... De plus on traine chacun son boulet, quand on se met avec quelqu'un c'est pas pour en trainer un autre. bon courage

Bonjour, comme vous l'avez toutes suggérer, hier soir j'ai discuté avec mon ami, bien que ma meilleure amie m'ait recommandé de ne rien lui dire et de prendre sur moi. En fait, je ne sais pas tricher et quand ca ne va pas, ca se voit forcément. Nous avons passé le weekend chez ses parents, et déjà dès la 1ère nuit je n'ai pas pu dormir à cause de ce problème. Il m'a demandé ce qui n'allait pas, j'ai trouvé un autre prétexte. Depuis, tous les jours il pose la question, parce qu'il voit que je ne suis plus la même. Et hier soir, quand il a encore demandé, je lui ai parlé. J'ai dit que je reconnais que c'est pas le bon moment vu ce qu'il traverse, mais que moi je n'en peux plus. Il a pleuré, mais je n'ai pas bronché (c'était très dur, j'avoue que j'ai moi même pleuré en silence dans mon coin parce que j'avais l'impression d'être un sans coeur). Comme dit simplydeep, chacun traîne son boulet, et depuis qu'on est ensemble il a carrément attaché le sien à mes pieds. Il pense aller passer 2 semaines chez ses parents. A partir de quand ? Nous n'avons pas vraiment fini la discussion. Ce matin, c'était assez froid entre nous (= on s'est à peine parlé), mais je me sens tellement mieux d'avoir dit ce que j'avais sur le coeur. Je ne culpabilise plus. Je vous tiens au courant pour la suite. Merci encore

Marica, Je te félicite car ce que tu as fait n'était pas facil. Maintenant il va falloir que tu restes ferme sur la décision que tu as prise si tu te sens mieux ainsi. Ce ne sera pas évidement mais il faudra aussi lui montrer qu'en partant il a quelque chose à gagner le retour de ton amour.