Relation mere fille difficile (Page 5)

[quote:6969869166="cameleone"][quote:6969869166="nana59820"]Je n´ai jamais souffert de dépression,[color=red:6969869166]OUI J AVAIS BIEN DEVINE[/color:6969869166] [color=red:6969869166]ET JE TE SOUHAITE SINCEREMENT DE NE JAMAIS EN SOUFFRIR [/color:6969869166]mais malheureusement dans ma famille, il y a eu assez de suicide pour que je sache ce que ça fait [color=red:6969869166][color=red]C TOUJOURS DUR DE PERDRE DES PROCHES, JE COMPREND BIEN, JE SUIS DESOLEE POUR TOI ET POUR EUX [/color:6969869166] et ne vient pas me dire que tu souffres plus que les autres,[color=red:6969869166]SI JE CROIS, PLUS QUE MA FAMILLE OUI, EN TOUT CAS[/color:6969869166] car moi j´ai deja fait parti des autres, et je sais ce qu´on ressend. [color=red:6969869166]MOI AUSSI J AI DEJA FAIT PARTIE DES AUTRES, IL Y A MOINS DE 3 MOIS, MON FRERE EST RESTE 3 JOURS DANS LE COMA APRES UNE TENTATIVE DE SUICIDE ET C LUI QUI SOUFFRAIT DEPUIS DES ANNEES DE LA DEPRESSION, D UNE GROSSE HYPOCONDRIE, C LUI QUI A BEAUCOUP SOUFFERT, PAS LES AUTRES, BIEN SUR LE VOIR ALLONGER PAR TERRE ENTOURE DE POMPIER AVEC UN TUBE DANS LA GORGE, C TRES DUR... [/color:6969869166] et si tu te suicides, ceux qui continueront à souffrir toute leur vie, c´est ceux que tu as laissé, comme ça a été mon cas. [color=red:6969869166]OUI, J EN SUIS CONSCIENTE[/color:6969869166] [color=red:6969869166]ET C POUR CELA QUE JE SUIS ENCORE LA[/color:6969869166] et oui, ceux qui se suicident sont des lâches et des egoiste [color=red:6969869166]NON, SI TU LES AIME TANT NE LES JUGES PAS, CES PERSONNES ETAIENT TRES MALADES, ET CELA DEVENAIT INHUMAIN POUR EUX DE CONTINUER A VIVRE DANS CETTE SOUFFRANCE... [/color:6969869166]et sache que la lacheté est aussi une maladie ma cocotte, et oui, elle t´embauche un coin!!! [color=red:6969869166]NON, LA LACHETE N EST PAS UNE MALADIE, PAS SCIENTIFIQUEMENT NI MEDICALEMENT[/color:6969869166] [color=red:6969869166]ET C DOMMAGE D Y METTRE AUTANT D AGRESSIVITE [/color:6969869166] et il faut beaucoup plus de courage pour vivre contre ses démons que de se tuer. [color=red:6969869166]OUI, JE SUIS D ACCORD[/color:6969869166] [color=red:6969869166]JE N AI JAMAIS DIT QUE LE SUICIDE ETAIT UN ACTE DE COURAGE... MAIS CE N EST PAS NON PLUS DE LA LACHETE... C MOURIR D UNE MALADIE, C TOUT[/color:6969869166] la seule chose qui m´a remonter le moral à moi, c´est de croire que les malades (oui, car si c´est une maladie, tu es malade) qui se suicident quand ils le font, ça a été simplement dans un acte de folie. [color=red:6969869166]BIEN SUR QUE JE SUIS MALADE, ET NON, CE N EST PAS TOUJOURS UN ACTE DE FOLIE, PAS PLUS QUE DE DEMANDER LA FIN DES SOINS POUR UN MALADE PHYSIQUE EN FIN DE VIE...PARFOIS C JUSTE LE TRISTE RESULTAT DE NOMBREUSES ANNEES DE COMBAT[/color:6969869166] [color=red:6969869166]QUAND MON FRERE ETAIT DANS LE COMA, J AI PLEURE BIEN SUR, MAIS J AI SURTOUT DEMANDER A DIEU : SAUVES LE ET GUERIT LE.... SI TU NE PEUX PAS LE GUERIR ALORS LAISSE LE MOURIR.... MES PARENTS ONT DEMANDE LA MEME CHOSE, PAR AMOUR POUR LUI... JE L AI TANT VU SOUFFRIR MON FRERE, JE L AI VU PLEURER, HURLER DE DOULEUR CLOUE AU FOND DE SON LIT, JE L AI VU SE BATTRE ET DEMANDER DE L AIDE (HELAS LA MEDECINE A DU CHEMIN A FAIRE DANS LE TRAITEMENT DE LA DEPRESSION NERVEUSE, LE CERVEAU EST UN ORGANE COMME UN AUTRE, MAIS TELLEMENT PLUS COMPLEXE). JE L AIME TELLEMENT QUE J AURAIS ACCEPTE QU IL MEURT... ET QU IL ARRETE DE SOUFFRIR.... IL S EST REVEILLE, TANT MIEUX, ET ILS ONT ENFIN TROUVE UN MEDOC QUI SEMBLE FONCTIONNER, IL VA MIEUX POUR L INSTANT ET OUF. [/color:6969869166] [color=red:6969869166]LUI EN VOULOIR AURAIT ETE TRES "EGOISTE" DE NOTRE PART[/color:6969869166] Mais tu ne connais rien de moi, alors ne vient pas dire que je n´ai jamais souffert. [color=red:6969869166]JE N AI PAS DIT QUE TU N AVAIT JAMAIS SOUFFERT, MAIS EN TOUT CAS TU N AS PAS SOUFFERT DE LA MALADIE DEPRESSIVE[/color:6969869166] et malheureusement, je l´ai souffert, bien dans la peau. [color=red:6969869166]JE SUIS DESOLEE POUR TOI[/color:6969869166] [color=red:6969869166]LA DEPRESSION TOUCHE LE MALADE "ET" SA FAMILLE, TU EN ES LA PREUVE[/color:6969869166] je te conseillerais de garder l´energie que tu gaspilles à répondre mal aux personnes pour combatre ta maladie... [color=red:6969869166]JE CROIS QUE C COMME CELA QUE JE PEUX LA COMBATTRE, EN DIALOGUANT AVEC DES PERSONNES QUI PEUVENT ME COMPRENDRE ET ME CONSEILLER, LA OU JE GASPILLE MON ENERGIE, C EN REPONDANT A TES PROVOCATIONS INFONDEES [/color:6969869166] et pour vous répondre à toutes, pour avoir souffert et avoir été très malheureuse, on a pas besoin d´ouvrir un post pour que tout le monde le sache. [color=red:6969869166]NON, PAS BESOIN D OUVRIR UN POST POUR CELA, TU N AS PAS OUVERT DE POST A CE SUJET, MAIS NOUS AVONS BIEN COMPRIS QUE "TOI" AUSSI TU AS SOUFFERT[/color:6969869166] seule moi et mes proches savente ce que j´ai souffert... [color=red:6969869166]NON, NOUS MAINTENANT... ET J EN SUIS DESOLEE POUR TOI[/color:6969869166] et je sais que la seule manière de reprendre du dessus, nést pas avec des petits messages pleins de calins et des gnagnagnasss...[color=red:6969869166]EN TOUT CAS C MIEUX QUE DES AGRESSIONS [/color:6969869166] regardez si elle ne s´est pas tout de suite relevé... alors arretez de critiquer, et regardez plutot vos vies. c´est la 1º fois du post ou je la vois avec une reaction d´une personne qui n´est pas malade...[color=red:6969869166]OUI, ET C BIEN DOMMAGE DE DEVOIR DEVENIR ARNIEUSE ET AGRESSIVE POUR AVOIR DES REACTIONS D UNE PERSONNE QUI N EST PAS MALADE.... SI ETRE AGRESSIVE, MANQUER DE TOLERANCE, C CA ETRE UNE PERSONNE "PAS MALADE", BEN JE PREFERE RESTER MALADE QUE DEVENIR COMME CELA ! [/color:6969869166] alors je sais peut etre mieux que vous toutes ce que cette maladie est... NON, TU SAIS CE QUE C DE PERDRE QUELQU UN PAR SUICIDE MAIS TU NE CONNAIS PAS LA DEPRESSION, SAUF VU DE L EXTERIEURE... AVEC DES IDEES FAUSSES ET DES MYTHES TENACES[/quote:6969869166] Il me semble que qqn de vraiment vraiment vraiment au fond du trou n'aurait pas répondu avec tant de conviction, je te trouve tres vivante moi dans ton message, ca prouve que tu as encore de l'energie, maintenant faudrait que tu l'utilises à bon escient... Je suis partagée, je sais ce que c'est la depression, je pleurais sans meme savoir pourquoi...je m'enervais toute seule à me sentir si mal sans raison... Mais la j'ai pas envie de te plaindre, je sais pas pourquoi, on dirait que tu te complais la dedans, j'ai bien dit on dirait!!! ok!!! j'imagine bien que tu as envie de sortir de la, mais tu dépenses tellement d'energie à nous expliquer pourquoi tu es malade, etc etc, tu devrais vraiment te recentrer sur tes enfants, ton mari...et j'espère que tu trouveras une issue...mais toi seule peut y arriver... Et les autres c'est pas la peine de vous enerver, je dis ce que je pense, je suis pas sur ce forum pour etre hypocrite[/quote:6969869166] Esceque par asard san ten redre conte,, tout ce que tu dit a cette pauvre fille c ce que tu aurrais aimer dire a des membres de ta familles??? Pause toi la question .... tu ne connait pas cette personne et donc tu ne peux pas la juger.

j'ai hésité avant de répondre, car il semblerait que tu aies l'esprit assez embrouillé ma pauvre fraka...je n'ai pas saisis le sens de ton message, mais il m'importe peu... et ce n'est pas gentil de dire que c'est une pauvre fille...

salut, je voulais t'apporter mon temoignage, car je suis pas comme toi depressif et envie d'en finir, non, moi je suis plutot que coté de tes enfants... je t'expliquer, j'ai perdu ma maman a l'age de 1 an car elle s'est suicidé, d'apres ce que je sais elle etais aussi depressif mais aujourdh'ui j'ai 28 ans et c encore un sujet taboo dans la famille. j'ai toujours penser a cette mere qui m'a abondonné, pourtant j'ai eu une belle mere en or , mais quand j'etais triste, je me demandait toujours pourquoi ma mere m'a laisser, je prie toujours pour elle, j'espere qu'elle me regarde et qu'elle regrette, jusqu'a mon dernier souffle, je penserais a elle. quand je regarde les photos tous le monde me dis que je lui ressemble, mais moi je ne vois rien, je ne serais jamais heureuse a 100 % dans ma vie car ma mere n'est pas morte de maladie ni d'accident, elle s'est suicider , elle a volontairement decidé de me laisser... je te choque peut etre , mais ca passera, moi, je porte ma tristesse toute ma vie, je crois que c la pire des choses qu'une mere peut faire a son enfant. j'espere que ton choix sera toujours dans celui du soin et que tu luttera pour toi et ta famille... j'ai tant de chose a crier , mais je pense qu'il faut que j'arrete la sinon, j'arriverais plus a m'arreter... je pense tres fort a toi et tes enfants safia33

Bonjour Nana, Je suis toute nouvelle sur ce site et pour tout te dire j’étais en train de regarder un peu les échanges sur les forums pour me décider à y participer ou non : mais à la lecture de ton message et des réponses, je dois dire que les angoisses liées à mon tout début de grossesse se sont vite évanouies… Je te rassure je n’écris pas ce message ni pour te juger, ni pour essayer de te « remuer » … Pour être honnête je me dis juste que si je te raconte un peu mon expérience, peut être pendant quelques secondes tu et sentiras moins seule, et ce sera déjà quelques secondes de gagner et donc de victoire. Avant de remonter quelques années en arrière je dois te préciser qu’aujourd’hui je suis une femme pleine d’énergie (même trop on me dit !!!), épanouie dans mon boulot, j’ai un compagnon loin d’être parfait mais que j’aime (hi ! hi ! hi !) il me manquait juste le bonheur d’être maman et j’ose espérer que c’est en train de se réaliser. (je suis à 7 SA et j’ai une échographie le 09/05 cause antécédents de fc). Quand j’étais petite et adolescente j’étais à l’identique : pleine de vie, d’envies, débordante de projets et d’énergie, de rire etc… Et pourtant il y a presque 10 ans (difficile de dire à partir de quand on fait une dépression … Ca tombe rarement sur le coin du nez par hasard un matin en se levant …) je suis tombée en depression … Celle-ci a duré plus de 4 ans, quasi 5 (difficile aussi de dire exactement le jour où ça s’est arrêté …). Que s’est il passé ? Petit à petit une espèce de fatigue m’a envahie (genre anémie a dit le Dr connaissant mon hyper activité) puis baisse générale de toute motivation, indifférence générale à tous et à tout, sentiment de solitude (qui n’avait rien à voir avec le fait d’être célibataire ou non d’ailleurs ; juste le sentiment de ne pas être à ma place), presque un sentiment d’abandon … Pour finir absence totale d’envies et d’émotions : pas de joie ni de tristesse, pas de faim, pas de soif, pas envie de dormir, pas envie de faire quoique ce soit … Envie de rien… Puis les phobies sont arrivées : Peur du noir, mais lumière dérangeante. Peur de la solitude mais peur des gens. Peur du silence mais dérangée par le bruit. Effrayée si on m’adressait directement la parole (« bavarde » étant le mot qu’on retrouvait sur mes bulletins de classe !!!). Je sursautais quand le téléphone sonnait … J’ai dû arrêter de travailler, crise de panique dans les transports, ou quand mon téléphone sonnait… Bref je me suis laissée complètement allée. Avant de me laisser aller j’avais pris le courage de contacter un psychiatre qui m’a reçue en urgence et avec qui je suis restée en traitement 2 ans. (psychothérapie et médicaments). J’ai parfois tenté de laisser tomber mais j’avais heureusement 2 amies et mes parents qui m’ont soutenu tour à tour. Je leur dois une fière chandelle. Quand j’ai sombré profondément (je ne mangeais plus, ne me levais plus, ne me lavais plus etc.) mes parents sont venus me chercher, sans un mot, et m’ont emmené chez eux pendant près d’1 an. Ils faisaient comme si de rien n’était. Tenaient la conversation à table comme si je répondais etc… Ca a été un soulagement pour moi AU DEPART leur comportement. Car personne ne m’agressait, je me sentais incluse dans un monde même si je n’arrivais toujours pas à y prendre part. Puis au bout de quelques temps mon père a commence à me lancer des piques, je les entendais mais je n’arrivais pas à avoir de réaction et ça le rendait fou furieux. Je comprenais sa réaction mais même en me forçant je n’arrivais pas à réagir. Et cela me faisait même physiquement souffrir. Mais d’un autre côté la souffrance physique était presque agréable car au moins je ressentais quelque chose. Par contre comme je n’arrivais pas à réagir je crois que j’ai commencé à emmagasiner une espèce de frustration qui s’est accumulée au fur et à mesure du temps. Donc d’un côté la réaction de mon père était bénéfique mais de l’autre elle me faisait comprendre que je faisais souffrir tout le monde (en + de moi) ; et ça je ne le voulais pas. Alors est arrivé la solution : disparaître : cela permettait de faire taire ma souffrance et d’éviter que je nuise aux autres. Quand le psy, mes parents et mes amies ont déceler les premiers comportements suicidaires ils se sont tous unis et ont fait front. Mais je ne pensais pas qu’ils pourraient faire quelque chose … J’étais déjà partie trop loin. Alors ils ont repris le même comportement qu’au début : ils m’ont laissé faire ce que je voulais sans rien dire (en me surveillant bien sûr) mais sans chercher à me montrer que ce n’était pas bien. J’avais conscience de tout ça et j’en avais honte mais cela ne suffisait pas à me faire revenir dans la vie. Parallèlement j’avais également gardé contact avec mon employeur (j’étais en arrêt maladie longue durée). Et j’ai eu cette immense chance que ma directrice était une femme exceptionnelle que je n’oublierai jamais. Elle m’appelait régulièrement pour savoir comment j’allais, on parlait de tout et de rien, de ma maladie, de mon psy etc. Puis 1 an après le début de ma dépression (environ) elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du côlon avec metastases au foie (phase 3) (à 37 ans !). Du coup je n’osais plus parler avec elle de ma maladie, j’étais honteuse. Mais un jour elle m’a dit (jamais je n’oublierai ces mots !) : « Tu sais je préfère me battre contre ma maladie que contre la tienne. Moi au moins je sais contre quoi je me bats et c’est plus facile. » Alors nous avons repris nos discussions jusqu’à la fin. Je crois que c’est cette grandeur, cette tolérance, cette générosité qui a continué de me réveiller… Elle m’avait fait promettre avant de partir que je m’en sortirais. Je l’avais promis, plus pour l’apaiser que par honnêteté je crois (je n’avais aucun espoir). « Je voulais m’en sortir mais je n’en avais pas la volonté » telle était ma devise et c’est ça le paradoxe de la dépression. J’ai compris aussi que quiconque n’a pas vécu cette maladie ne peut imaginer ce que cela provoque. Il n’y a pas de « réponses types » du dépressif contrairement à ce que j’ai lu, chacun vit sa dépression à sa manière et l’exprime à sa manière. (Comme sa grossesse d’ailleurs non …… ?) Le décès de cette femme admirable a laissé un vide, et mon entourage craignait une aggravation de ma dépression. Or la tristesse est venue, très vite (émotion dont j’étais totalement privée depuis plusieurs années ; je ne ressentais plus rien). Et le sentiment d’injustice aussi : elle avait des enfants, un mari et une volonté de vivre. Pourquoi elle ? (encore un pourquoi ….) (et pourquoi pas moi ? c’est ça que ça voulait dire). Puis j'ai perdu finalement mon travail, une de mes amies a laissé tomber ... Je me disais que je décevais tout le monde, qu'ils faisaient tout ce qui était possible et que moi : rien ... je m'en voulais et ça renforçait mon idée que j'étais nulle .... Juste à ce moment une de mes amies m’a parlé d’une thérapie dont elle avait lu un article et qui me plairait ; les constellations familiales selon Bert Hellinger (psy allemand). Elle m’a trouvé tous les renseignements et me les a donnés. J’ai mis plusieurs mois avant de m’y intéresser, mais petit à petit j’ai lu, j’en ai parlé à mon psy etc… Et un jour j’ai trouvé la volonté (pas la force, la volonté) de m’inscrire à l’un des stages (grande avancée car il s’agit de stages à 12 personnes !!!)…. Et à partir de là tout s’est dénoué. La psy m’a confirmé que ça avait déjà commencé avant à se dénouer (je ne sais pas exactement comment mais sûrement par toutes ces petites choses, ces rencontres, ces destins croisés etc.) et que ça allait continuer. Depuis 1 fois tous les 2 ans je refais un stage, par peur de retomber en dépression… et pour continuer mon développement personnel … Je te laisse l’adresse du site internet, http://www.seelenimpulse.de/ (si tu veux regarder (si tu peux surtout… le jour où tu auras envie : ouvre le, va voir le site en français et pose moi toutes les questions que tu veux ….) Je ne sais pas si ça peut marcher pour toi. Je me dis juste que ce serait dommage de ne pas essayer … mais quand tu voudras… quand tu pourras … Tu dis que ton psy pense que ta dépression a avoir avec les générations précédentes de ta famille, alors je pense que les constellations familiales peuvent avoir un effet quasi miraculeux (j’ai assisté lors de mon 1er stage à des métamorphoses ; moi ça a été plus lent mais ça a marché…° Je tiens à ajouter que quelques années avant de tomber en dépression ma voisine, âgée de 26 ans s’est suicidée enceinte de 8 mois. J’étais folle de colère les semaines qui ont suivi son geste, mais son mari et ses parents m’ont apaisé par leur compréhension, malgré leur souffrance personnelle : là encore il s’agit de personnes grandes ! Du coup je n’ai pas cherché à comprendre (même elle ne devait pas le comprendre), c’était comme ça et c’est tout ! J’ai vu la souffrance de ses parents et de son mari (orphelin) qui perdait 2 êtres chers à la fois : sa femme et sa fille. Mais cela n’a pas suffi à m’empêcher d’être un jour dépressive et à faire souffrir mon entourage. Peut être qu’à l’époque je me cachais sous la maladie pour ne pas m’avouer la souffrance que j’infligeais aux autres. Mais aujourd’hui, je me dis que je vais peut être être enfin mère et je me dis que si un jour mon enfant est dépressif je préfère qu’il me fasse souffrir car s’il est dépressif et qu’il ne me fait pas souffrir c’est qu’il se sera tué. En devenant mère je prends ce risque. Mais je prends aussi le risque d’être une mauvaise mère, et de peut être un jour retomber en dépression. Personne ne sait de quoi l’avenir est fait… Sinon on ne ferait plus rien. Tant qu’on prend des risques, c’est que quelque part on en a envie. Et si on en a envie c’est qu’on est encore EN VIE ! Je ne sais toujours pas aujourd’hui pourquoi j’ai fait cette dépression. Je ne sais pas exactement pourquoi j’en suis sortie. Mais je sais comment : grâce à la compréhension de mon entourage proche qui a été admirable et diverses thérapies et à beaucoup de chance … Voilà, comme tu le constates, nana, je suis toujours très bavarde. J’espère que sur quelques lignes, ou quelques mots tu auras trouvé une résonance. Je suis une des preuves que c’est possible, peu importe le temps que ça prend, peu importe ce qu’on dit (moi ou d’autres) l’important c’est d’abord et toujours toi. Tu vas y arriver, je le sens… ton message sur ce site est un appel ; c’est donc déjà une volonté de t’en sortir (et non pas une volonté de te faire plaindre !!!) Continue à écrire (y a des psys qui font payer pour ça !!!) ce que tu veux ce que tu ressens tant que tu peux … Tout ce que tu fais est forcément bien. Je t’envoie plein de courage à toi et à ceux qui connaissent ce même calvaire !

Bonjour Nana, Je suis toute nouvelle sur ce site et pour tout te dire j’étais en train de regarder un peu les échanges sur les forums pour me décider à y participer ou non : mais à la lecture de ton message et des réponses, je dois dire que les angoisses liées à mon tout début de grossesse se sont vite évanouies… Je te rassure je n’écris pas ce message ni pour te juger, ni pour essayer de te « remuer » … Pour être honnête je me dis juste que si je te raconte un peu mon expérience, peut être pendant quelques secondes tu et sentiras moins seule, et ce sera déjà quelques secondes de gagner et donc de victoire. Avant de remonter quelques années en arrière je dois te préciser qu’aujourd’hui je suis une femme pleine d’énergie (même trop on me dit !!!), épanouie dans mon boulot, j’ai un compagnon loin d’être parfait mais que j’aime (hi ! hi ! hi !) il me manquait juste le bonheur d’être maman et j’ose espérer que c’est en train de se réaliser. (je suis à 7 SA et j’ai une échographie le 09/05 cause antécédents de fc). Quand j’étais petite et adolescente j’étais à l’identique : pleine de vie, d’envies, débordante de projets et d’énergie, de rire etc… Et pourtant il y a presque 10 ans (difficile de dire à partir de quand on fait une dépression … Ca tombe rarement sur le coin du nez par hasard un matin en se levant …) je suis tombée en depression … Celle-ci a duré plus de 4 ans, quasi 5 (difficile aussi de dire exactement le jour où ça s’est arrêté …). Que s’est il passé ? Petit à petit une espèce de fatigue m’a envahie (genre anémie a dit le Dr connaissant mon hyper activité) puis baisse générale de toute motivation, indifférence générale à tous et à tout, sentiment de solitude (qui n’avait rien à voir avec le fait d’être célibataire ou non d’ailleurs ; juste le sentiment de ne pas être à ma place), presque un sentiment d’abandon … Pour finir absence totale d’envies et d’émotions : pas de joie ni de tristesse, pas de faim, pas de soif, pas envie de dormir, pas envie de faire quoique ce soit … Envie de rien… Puis les phobies sont arrivées : Peur du noir, mais lumière dérangeante. Peur de la solitude mais peur des gens. Peur du silence mais dérangée par le bruit. Effrayée si on m’adressait directement la parole (« bavarde » étant le mot qu’on retrouvait sur mes bulletins de classe !!!). Je sursautais quand le téléphone sonnait … J’ai dû arrêter de travailler, crise de panique dans les transports, ou quand mon téléphone sonnait… Bref je me suis laissée complètement allée. Avant de me laisser aller j’avais pris le courage de contacter un psychiatre qui m’a reçue en urgence et avec qui je suis restée en traitement 2 ans. (psychothérapie et médicaments). J’ai parfois tenté de laisser tomber mais j’avais heureusement 2 amies et mes parents qui m’ont soutenu tour à tour. Je leur dois une fière chandelle. Quand j’ai sombré profondément (je ne mangeais plus, ne me levais plus, ne me lavais plus etc.) mes parents sont venus me chercher, sans un mot, et m’ont emmené chez eux pendant près d’1 an. Ils faisaient comme si de rien n’était. Tenaient la conversation à table comme si je répondais etc… Ca a été un soulagement pour moi AU DEPART leur comportement. Car personne ne m’agressait, je me sentais incluse dans un monde même si je n’arrivais toujours pas à y prendre part. Puis au bout de quelques temps mon père a commence à me lancer des piques, je les entendais mais je n’arrivais pas à avoir de réaction et ça le rendait fou furieux. Je comprenais sa réaction mais même en me forçant je n’arrivais pas à réagir. Et cela me faisait même physiquement souffrir. Mais d’un autre côté la souffrance physique était presque agréable car au moins je ressentais quelque chose. Par contre comme je n’arrivais pas à réagir je crois que j’ai commencé à emmagasiner une espèce de frustration qui s’est accumulée au fur et à mesure du temps. Donc d’un côté la réaction de mon père était bénéfique mais de l’autre elle me faisait comprendre que je faisais souffrir tout le monde (en + de moi) ; et ça je ne le voulais pas. Alors est arrivé la solution : disparaître : cela permettait de faire taire ma souffrance et d’éviter que je nuise aux autres. Quand le psy, mes parents et mes amies ont déceler les premiers comportements suicidaires ils se sont tous unis et ont fait front. Mais je ne pensais pas qu’ils pourraient faire quelque chose … J’étais déjà partie trop loin. Alors ils ont repris le même comportement qu’au début : ils m’ont laissé faire ce que je voulais sans rien dire (en me surveillant bien sûr) mais sans chercher à me montrer que ce n’était pas bien. J’avais conscience de tout ça et j’en avais honte mais cela ne suffisait pas à me faire revenir dans la vie. Parallèlement j’avais également gardé contact avec mon employeur (j’étais en arrêt maladie longue durée). Et j’ai eu cette immense chance que ma directrice était une femme exceptionnelle que je n’oublierai jamais. Elle m’appelait régulièrement pour savoir comment j’allais, on parlait de tout et de rien, de ma maladie, de mon psy etc. Puis 1 an après le début de ma dépression (environ) elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du côlon avec metastases au foie (phase 3) (à 37 ans !). Du coup je n’osais plus parler avec elle de ma maladie, j’étais honteuse. Mais un jour elle m’a dit (jamais je n’oublierai ces mots !) : « Tu sais je préfère me battre contre ma maladie que contre la tienne. Moi au moins je sais contre quoi je me bats et c’est plus facile. » Alors nous avons repris nos discussions jusqu’à la fin. Je crois que c’est cette grandeur, cette tolérance, cette générosité qui a continué de me réveiller… Elle m’avait fait promettre avant de partir que je m’en sortirais. Je l’avais promis, plus pour l’apaiser que par honnêteté je crois (je n’avais aucun espoir). « Je voulais m’en sortir mais je n’en avais pas la volonté » telle était ma devise et c’est ça le paradoxe de la dépression. J’ai compris aussi que quiconque n’a pas vécu cette maladie ne peut imaginer ce que cela provoque. Il n’y a pas de « réponses types » du dépressif contrairement à ce que j’ai lu, chacun vit sa dépression à sa manière et l’exprime à sa manière. (Comme sa grossesse d’ailleurs non …… ?) Le décès de cette femme admirable a laissé un vide, et mon entourage craignait une aggravation de ma dépression. Or la tristesse est venue, très vite (émotion dont j’étais totalement privée depuis plusieurs années ; je ne ressentais plus rien). Et le sentiment d’injustice aussi : elle avait des enfants, un mari et une volonté de vivre. Pourquoi elle ? (encore un pourquoi ….) (et pourquoi pas moi ? c’est ça que ça voulait dire). Puis j'ai perdu finalement mon travail, une de mes amies a laissé tomber ... Je me disais que je décevais tout le monde, qu'ils faisaient tout ce qui était possible et que moi : rien ... je m'en voulais et ça renforçait mon idée que j'étais nulle .... Juste à ce moment une de mes amies m’a parlé d’une thérapie dont elle avait lu un article et qui me plairait ; les constellations familiales selon Bert Hellinger (psy allemand). Elle m’a trouvé tous les renseignements et me les a donnés. J’ai mis plusieurs mois avant de m’y intéresser, mais petit à petit j’ai lu, j’en ai parlé à mon psy etc… Et un jour j’ai trouvé la volonté (pas la force, la volonté) de m’inscrire à l’un des stages (grande avancée car il s’agit de stages à 12 personnes !!!)…. Et à partir de là tout s’est dénoué. La psy m’a confirmé que ça avait déjà commencé avant à se dénouer (je ne sais pas exactement comment mais sûrement par toutes ces petites choses, ces rencontres, ces destins croisés etc.) et que ça allait continuer. Depuis 1 fois tous les 2 ans je refais un stage, par peur de retomber en dépression… et pour continuer mon développement personnel … Je te laisse l’adresse du site internet, http://www.seelenimpulse.de/ (si tu veux regarder (si tu peux surtout… le jour où tu auras envie : ouvre le, va voir le site en français et pose moi toutes les questions que tu veux ….) Je ne sais pas si ça peut marcher pour toi. Je me dis juste que ce serait dommage de ne pas essayer … mais quand tu voudras… quand tu pourras … Tu dis que ton psy pense que ta dépression a avoir avec les générations précédentes de ta famille, alors je pense que les constellations familiales peuvent avoir un effet quasi miraculeux (j’ai assisté lors de mon 1er stage à des métamorphoses ; moi ça a été plus lent mais ça a marché…° Je tiens à ajouter que quelques années avant de tomber en dépression ma voisine, âgée de 26 ans s’est suicidée enceinte de 8 mois. J’étais folle de colère les semaines qui ont suivi son geste, mais son mari et ses parents m’ont apaisé par leur compréhension, malgré leur souffrance personnelle : là encore il s’agit de personnes grandes ! Du coup je n’ai pas cherché à comprendre (même elle ne devait pas le comprendre), c’était comme ça et c’est tout ! J’ai vu la souffrance de ses parents et de son mari (orphelin) qui perdait 2 êtres chers à la fois : sa femme et sa fille. Mais cela n’a pas suffi à m’empêcher d’être un jour dépressive et à faire souffrir mon entourage. Peut être qu’à l’époque je me cachais sous la maladie pour ne pas m’avouer la souffrance que j’infligeais aux autres. Mais aujourd’hui, je me dis que je vais peut être être enfin mère et je me dis que si un jour mon enfant est dépressif je préfère qu’il me fasse souffrir car s’il est dépressif et qu’il ne me fait pas souffrir c’est qu’il se sera tué. En devenant mère je prends ce risque. Mais je prends aussi le risque d’être une mauvaise mère, et de peut être un jour retomber en dépression. Personne ne sait de quoi l’avenir est fait… Sinon on ne ferait plus rien. Tant qu’on prend des risques, c’est que quelque part on en a envie. Et si on en a envie c’est qu’on est encore EN VIE ! Je ne sais toujours pas aujourd’hui pourquoi j’ai fait cette dépression. Je ne sais pas exactement pourquoi j’en suis sortie. Mais je sais comment : grâce à la compréhension de mon entourage proche qui a été admirable et diverses thérapies et à beaucoup de chance … Voilà, comme tu le constates, nana, je suis toujours très bavarde. J’espère que sur quelques lignes, ou quelques mots tu auras trouvé une résonance. Je suis une des preuves que c’est possible, peu importe le temps que ça prend, peu importe ce qu’on dit (moi ou d’autres) l’important c’est d’abord et toujours toi. Tu vas y arriver, je le sens… ton message sur ce site est un appel ; c’est donc déjà une volonté de t’en sortir (et non pas une volonté de te faire plaindre !!!) Continue à écrire (y a des psys qui font payer pour ça !!!) ce que tu veux ce que tu ressens tant que tu peux … Tout ce que tu fais est forcément bien. Je t’envoie plein de courage à toi et à ceux qui connaissent ce même calvaire !

Bonjour, ne fais pas ca, pour tes enfants. Mon conjoint a sa maman qui s'est pendu il avait 8 ans et je peux te dire que encore aujourd'hui il est suivi et qu'il est très difficile de se construire après une telle expérience... Il faut certainement être dans un tel mal être pour être capable d'abandonner ses enfants mais quelle souffrance pour ces enfants qui doivent se battre toute leur vie en culpabilisant et sans réponse à leur question... ma maman est une grande dépressive comme le nomme les mèdecins mais je remercie chaque jour le seigneur de l'avoir à mes côtés même si ce n'est pas toujours facile, on a qu'une maman et personne ne sera jamais capable de compenser. Courage, mais bats toi.

bonsoir moi ma mere est schizophrene,depressive et atteinte d'ebephrenie alors je sais de quoi je parle,j'ai 29 ans et j'ai toujours connu ma mere au lit,a moitié droguée par tous ses medoc,bref la joie mon frere a 3 ans de plus que moi c lui m'a élevé,donner petit dejeuner,emmener en maternelle,en CP je faisais mon kilometre et demi a pied seule car personne pour m'emmener,que des trucs comme ça personne ne m'a jamais aider a faire mes devoirs, a 14 ans je decoucher on ne me demander meme pas ou j'avais dormi alors franchement si c pour faire des enfants et les élevés comme ça vaut mieux pas en faire,mais voila j'aime ma mère quand meme car c quand meme ma mère mais je ne l'a comprendrais jamais,la vie et tellement courte et quand on a la joie d'avoir des enfants on fait tout pour s'en sortir,moi aussi j'ai l'impression que les gens en dépression sente bien quelque part! un jour ma mere m'a dit mais met toi a ma place tu peux pas savoir ce que je ressents et moi je lui ai répondu qu'elle ne c'était jamais mise a la mienne pour savoir ce que moi je ressentais depuis toute ces années seule! voila

[quote:d3e2e0f026="nana59820"][b:d3e2e0f026]Et réfléchissez à une chose :[/b:d3e2e0f026] Comment quelqu'un peut il se sentir bien et vouloir rester dans la souffrance... cela n'a aucun sens... vous pensez être les seules à vouloir être heureuse, vous pensez que les personnes dépressives ne prient pas tous les jours pour s'en sortir, vous pensez que c facile de se lever tous les matins avec cette maladie, vous pensez que les dépressifs sont des masos ! Mais réflechissez donc un peu, tout le monde veut être heureux !!! J'espère vraiment pour ceux et celles qui me jugent que vous n'auraient jamais à vivre la dépression, je ne le souhaite pas à mon pire ennemi.[/quote:d3e2e0f026] Tu plaisantes j'espère?????????????????? Pour quelqu'un qui a vu plein de psy, je te trouve pas tres au courant!!! ya plein de gens qui se complaisent dans leur malheur, qui s'interdisent le bonheur pour plein de raisons!!!!!!!!!!!!!!! Tu dis n'importe quoi!

[quote:17fc00a3bd="nana59820"][i:17fc00a3bd]Il me semble que qqn de vraiment vraiment vraiment au fond du trou n'aurait pas répondu avec tant de conviction, je te trouve tres vivante moi dans ton message, ca prouve que tu as encore de l'energie, maintenant faudrait que tu l'utilises à bon escient... [color=red:17fc00a3bd]OUI, JE SUIS DEPRESSIVE, PAS ENCORE MORTE... CELA PROUVE QUE MALGRE CE QUE VOUS PENSEZ, JE ME BAT BEAUCOUP[/color:17fc00a3bd] Je suis partagée, je sais ce que c'est la depression,[color=red:17fc00a3bd]NON, TU NE SAIS PAS CE QUE C, TU NE PARLERAIS PAS COMME CA SINON[/color:17fc00a3bd], je pleurais sans meme savoir pourquoi...je m'enervais toute seule à me sentir si mal sans raison... [color=red:17fc00a3bd]CE N EST PAS FORCEMENT DE LA DEPRESSION[/color:17fc00a3bd] Mais la j'ai pas envie de te plaindre,[color=red:17fc00a3bd]JE N AI PAS DEMANDE A CE QUE L ON ME PLAIGNE, J AI JUSTE BESOIN DE SOUTIEN[/color:17fc00a3bd] je sais pas pourquoi, on dirait que tu te complais la dedans, j'ai bien dit on dirait!!! ok!!! J[color=red:17fc00a3bd]E NE VOIS PAS POURQUOI VOUS DITES CELA, CAR C TOUT LE CONTRAIRE, COMMENT PEUT ON SE COMPLAIRE DANS UNE MALADIE SI TERRIBLE...[/color:17fc00a3bd]j'imagine bien que tu as envie de sortir de la, mais tu dépenses tellement d'energie à nous expliquer pourquoi tu es malade, etc etc,[color=red:17fc00a3bd]OUI PARCE QUE C IMPORTANT POUR MOI QUE JE RESTE EN VIE OU NON DE FAIRE COMPRENDRE AUX AUTRES QUE C UNE MALADIE..ET DE FAIRE PASSER LE MESSAGE QUE LE SUICIDE N EST PAS UN ACTE DE LACHETE MAIS LA FIN D UNE LONGUE MALADIE...SOUVENT[/color:17fc00a3bd] tu devrais vraiment te recentrer sur tes enfants, ton mari...et j'espère que tu trouveras une issue...mais toi seule peut y arriver... Et les autres c'est pas la peine de vous enerver, je dis ce que je pense, je suis pas sur ce forum pour etre hypocrite[/i:17fc00a3bd][/quote:17fc00a3bd]

[quote="nana59820"][i]Il me semble que qqn de vraiment vraiment vraiment au fond du trou n'aurait pas répondu avec tant de conviction, je te trouve tres vivante moi dans ton message, ca prouve que tu as encore de l'energie, maintenant faudrait que tu l'utilises à bon escient... [color=red:3d7f00e0da]OUI, JE SUIS DEPRESSIVE, PAS ENCORE MORTE... CELA PROUVE QUE MALGRE CE QUE VOUS PENSEZ, JE ME BAT BEAUCOUP[/color:3d7f00e0da] Je suis partagée, je sais ce que c'est la depression,[color=red:3d7f00e0da]NON, TU NE SAIS PAS CE QUE C, TU NE PARLERAIS PAS COMME CA SINON[/color:3d7f00e0da], je pleurais sans meme savoir pourquoi...je m'enervais toute seule à me sentir si mal sans raison... [color=red:3d7f00e0da]CE N EST PAS FORCEMENT DE LA DEPRESSION[/color:3d7f00e0da] Mais la j'ai pas envie de te plaindre,[color=red:3d7f00e0da]JE N AI PAS DEMANDE A CE QUE L ON ME PLAIGNE, J AI JUSTE BESOIN DE SOUTIEN[/color:3d7f00e0da] je sais pas pourquoi, on dirait que tu te complais la dedans, j'ai bien dit on dirait!!! ok!!! J[color=red:3d7f00e0da]E NE VOIS PAS POURQUOI VOUS DITES CELA, CAR C TOUT LE CONTRAIRE, COMMENT PEUT ON SE COMPLAIRE DANS UNE MALADIE SI TERRIBLE...[/color:3d7f00e0da]j'imagine bien que tu as envie de sortir de la, mais tu dépenses tellement d'energie à nous expliquer pourquoi tu es malade, etc etc,[color=red:3d7f00e0da]OUI PARCE QUE C IMPORTANT POUR MOI QUE JE RESTE EN VIE OU NON DE FAIRE COMPRENDRE AUX AUTRES QUE C UNE MALADIE..ET DE FAIRE PASSER LE MESSAGE QUE LE SUICIDE N EST PAS UN ACTE DE LACHETE MAIS LA FIN D UNE LONGUE MALADIE...SOUVENT[/color:3d7f00e0da] tu devrais vraiment te recentrer sur tes enfants, ton mari...et j'espère que tu trouveras une issue...mais toi seule peut y arriver... D'abord, je ne te permets pas de dire que je ne sais pas ce que c'est...ma dépression n'a pas duré longtemps, mais a été bien diagnostiquée, et j'ai été sous deroxat pendant pas mal de temps pour me soigner...Mais j'avais pas envie de crever non... En fait tu ne te bats pas contre ta maladie, on dirait que tu milites pour elle!!! c'est fou ca, tu la defend bec et ongle, comme si c'était ta copine, alors qu'elle est ton ennemi... Mon soutien, tu l'as, je ne te connais pas, mais je souhaite vraiment du fond du coeur que tu te sortes de la, mais je suis désolée je n'approuve pas ta façon de voir les choses, et je ne pense pas qu'en pleurant avec toi on va t'aider...

[b:5ba0b6f3a5]Bonjour nana, Ca fait un moment que je lis ce post sans intervenir mais la ca m'ennerve de trop, surtout la reaction de cameleone et d'autres avant aussi. TT d'abord je voudrais feliciter nana pour tt les effors qu'elle fait pour lutter contre la maladie comme elle le dit car ca doit etre horrible a vivre et très dur. A mon avis cameleone tu juges trop vite et tu nessayes pas de comprendre. Tu n'a jamais ete depressive dans ta vie ca se voit et en meme temps je peux comprendre tes prejugés a la noix mais en meme temps tu n'as pas a reagir comme ca aupres de nana. Si tu es en colère contre ta mère ca te regarde mais tu nes pas obligé d'être aussi violente dans tes propos. Tu dis que ce sont des gens qui aiment se faire plaindre ou se faire remarquer etc... Mais la tu as tt faux justement, car cest tt linverse ce sont des gens qui ont trop pensé aux autres et pas assez a eux en general pr tomber en dépression et qui pour sen sortir ne pense pas assez a eux et tiennent car ils pensent encore aux autres. Je sais de quoi je parle un peu, car l'année dernière j'ai eu un episode de dépression pour la premiere fois de ma vie sans crier gare, ca m'est tombé dessus comme ca un beau matin sans prevenir. Ca ne m'etais jamais arrivé, je n'avais jamais ete comme ca et je ne connaissais pas cette sensation de mal être qui vient de l'interieur et qui vous empoisonne l'esprit. Avant moi aussi, je jugeais ptetre trop les gens depressifs, et depuis ce beau jour je peux te dire que j'ai tt d suite compris. J'ai ete tres mal durant vraiment 15 jours, envie d rien, peur de dormir car quand jetais ds mon lit je faisais que de penser, peur d'etre seule, je faisais tout pr sortir et voir du monde pr essayer de ne pas penser. J'avais beaucoup d'idées noires en tete, surtout par rapport a la mort je me disais mais pkoi on se casse la tete a vivre puisque de tte facon on finira par mourrir. Je voyais ma fille de 2 ans a lepoque elle me faisait peur ds le sens ou je me disais mais comment je vais lassumer si je deviens un mere depressive. Et egalement j'ai pensé au suicide ds le sens ou je me suis dit bon si je suis depressive je vais ptetre tenter de mettre fin a mes jours et ca aussi ca m'effrayait. Enfin bref tt comme ca, lesprit qui n'arrete pas de reflechir, pas une minute de repit. J'ai donc ete voir mon generaliste qui m'a prescrit un AD du fluoxetine, pour lui pas tres fort auquel je ne pourrais pas etre dependante. J'ai donc commencer le traitement plus ou moins sceptique mais envie dy croire pour que ca marche car pour moi cetait ma seule solution jvoyais pas comment men sortir sinon. Et ca a pas mal marché, grace aussi a un mois plus tard a une formation pour passer mon permis, le faite de changer de mode de vie, de sortir de ma routine, de rencontrer du monde m'a beaucoup aidé. Et au cours de l'été j'ai eu mon permis et je suis redevenue ptit a ptit comme avant. Je pense donc que cest faux de dire que ce sont des gens egoistes les gens depressifs car moi je pense que ca vient du fait que depuis que j'ai ete enceinte de ma fille , j'ai arrêté de penser a moi a mon bien etre, j'ai arreté de travailler, je passais mes journées chez moi, j'attendais mon copain tte la journée et je m'occupais de ts les 2 mais jamais de moi. Je vivais pr eux en fait je ne faisais rien pour moi pdt 2 voir 3 ans... Et je pense que cest ca qui ma fait tomber en depresssion. Depuis je suis enceinte car j'avais tres envie d'avoir un autre enfant, j'ai arreté mes AD en aout puisque tt allait bien, et je suis tombée enceinte fin novembre apres avoir arrete la pilule debut octobre donc tres vite. J'etais tres heureuse... Et voila que un an plus tard boum ca me retombe sur le coin du nez, pourquoi je sais pas, en plus etant une femme enceinte cest encore plus dur, car on porte la vie et les gens peuvent avoir encore plus de mal a comprendre. Je suis ds un etat moins grave que la derniere fois mais je sens bien que ca revient. Alors quoi faire lorsqu'on est enceinte, je ne peux pas prendre d'AD surtout a ce stade, jose a peine en parler a mon doc d peur qu'elle ne me comprenne pas j'ai honte de cet etat. Et j'ai surtt tres peur de ne pas aimer mon bb a la naissance et de faire une depression post partum. Alors voila je metale, mais je tenais a soutenir les positions de nana et a te dire cameleone que tes propos sont violents et que tu parles de qque chose que tu ne connais pas personnellement. Je ne te le souhaite pas de vivre une depression mais bon il y aurait que comme ca que tu pourrais comprendre. Et pour toi nana, jte souhaite bon courage pour vaincre cette sale maladie, moi je suis ds mon 6ème mois de grossesse et cest pas evident ts les jours. Gros bisous.[/b:5ba0b6f3a5]

[quote:9fb3d6f5fe="L0E44"][b:9fb3d6f5fe]Bonjour nana, Ca fait un moment que je lis ce post sans intervenir mais la ca m'ennerve de trop, surtout la reaction de cameleone et d'autres avant aussi. TT d'abord je voudrais feliciter nana pour tt les effors qu'elle fait pour lutter contre la maladie comme elle le dit car ca doit etre horrible a vivre et très dur. A mon avis cameleone tu juges trop vite et tu nessayes pas de comprendre. Tu n'a jamais ete depressive dans ta vie ca se voit et en meme temps je peux comprendre tes prejugés a la noix mais en meme temps tu n'as pas a reagir comme ca aupres de nana. Si tu es en colère contre ta mère ca te regarde mais tu nes pas obligé d'être aussi violente dans tes propos. Tu dis que ce sont des gens qui aiment se faire plaindre ou se faire remarquer etc... Mais la tu as tt faux justement, car cest tt linverse ce sont des gens qui ont trop pensé aux autres et pas assez a eux en general pr tomber en dépression et qui pour sen sortir ne pense pas assez a eux et tiennent car ils pensent encore aux autres. Je sais de quoi je parle un peu, car l'année dernière j'ai eu un episode de dépression pour la premiere fois de ma vie sans crier gare, ca m'est tombé dessus comme ca un beau matin sans prevenir. Ca ne m'etais jamais arrivé, je n'avais jamais ete comme ca et je ne connaissais pas cette sensation de mal être qui vient de l'interieur et qui vous empoisonne l'esprit. Avant moi aussi, je jugeais ptetre trop les gens depressifs, et depuis ce beau jour je peux te dire que j'ai tt d suite compris. J'ai ete tres mal durant vraiment 15 jours, envie d rien, peur de dormir car quand jetais ds mon lit je faisais que de penser, peur d'etre seule, je faisais tout pr sortir et voir du monde pr essayer de ne pas penser. J'avais beaucoup d'idées noires en tete, surtout par rapport a la mort je me disais mais pkoi on se casse la tete a vivre puisque de tte facon on finira par mourrir. Je voyais ma fille de 2 ans a lepoque elle me faisait peur ds le sens ou je me disais mais comment je vais lassumer si je deviens un mere depressive. Et egalement j'ai pensé au suicide ds le sens ou je me suis dit bon si je suis depressive je vais ptetre tenter de mettre fin a mes jours et ca aussi ca m'effrayait. Enfin bref tt comme ca, lesprit qui n'arrete pas de reflechir, pas une minute de repit. J'ai donc ete voir mon generaliste qui m'a prescrit un AD du fluoxetine, pour lui pas tres fort auquel je ne pourrais pas etre dependante. J'ai donc commencer le traitement plus ou moins sceptique mais envie dy croire pour que ca marche car pour moi cetait ma seule solution jvoyais pas comment men sortir sinon. Et ca a pas mal marché, grace aussi a un mois plus tard a une formation pour passer mon permis, le faite de changer de mode de vie, de sortir de ma routine, de rencontrer du monde m'a beaucoup aidé. Et au cours de l'été j'ai eu mon permis et je suis redevenue ptit a ptit comme avant. Je pense donc que cest faux de dire que ce sont des gens egoistes les gens depressifs car moi je pense que ca vient du fait que depuis que j'ai ete enceinte de ma fille , j'ai arrêté de penser a moi a mon bien etre, j'ai arreté de travailler, je passais mes journées chez moi, j'attendais mon copain tte la journée et je m'occupais de ts les 2 mais jamais de moi. Je vivais pr eux en fait je ne faisais rien pour moi pdt 2 voir 3 ans... Et je pense que cest ca qui ma fait tomber en depresssion. Depuis je suis enceinte car j'avais tres envie d'avoir un autre enfant, j'ai arreté mes AD en aout puisque tt allait bien, et je suis tombée enceinte fin novembre apres avoir arrete la pilule debut octobre donc tres vite. J'etais tres heureuse... Et voila que un an plus tard boum ca me retombe sur le coin du nez, pourquoi je sais pas, en plus etant une femme enceinte cest encore plus dur, car on porte la vie et les gens peuvent avoir encore plus de mal a comprendre. Je suis ds un etat moins grave que la derniere fois mais je sens bien que ca revient. Alors quoi faire lorsqu'on est enceinte, je ne peux pas prendre d'AD surtout a ce stade, jose a peine en parler a mon doc d peur qu'elle ne me comprenne pas j'ai honte de cet etat. Et j'ai surtt tres peur de ne pas aimer mon bb a la naissance et de faire une depression post partum. Alors voila je metale, mais je tenais a soutenir les positions de nana et a te dire cameleone que tes propos sont violents et que tu parles de qque chose que tu ne connais pas personnellement. Je ne te le souhaite pas de vivre une depression mais bon il y aurait que comme ca que tu pourrais comprendre. Et pour toi nana, jte souhaite bon courage pour vaincre cette sale maladie, moi je suis ds mon 6ème mois de grossesse et cest pas evident ts les jours. Gros bisous.[/b:9fb3d6f5fe][/quote:9fb3d6f5fe] BON toi aussi t'es folle ou quoi???? J'ai rien contre ma mère, elle va tres bien merci, d'ou tu sors ca??????????????????????????????????????????????? Bon moi j'ai rien à prouver ici, je connais bien la depression, je pesais plus que 40kg!!!!!!!!!!!!!!! je me bourrais de deroxat, je ne travaillais plus je pleurais toute la journée, et ce durant plusieurs mois... Ca devait etre une mauvaise grippe... Je ne trouve pas que mes propos soient violents et je lui souhaite de s'en sortir, je dis simplement ce que je pense...madame la redresseuse de tords

Bonjour, je comprends ton message et ce que tu ressens et à la fois j'aimerais juste te donner mon avis à mon tour. Je sens que ce qui motive tes messages c'est la colère. Tout simplement parce que tu as souffert à cause de gens qui sont partis sans penser aux autres, à toi. Ma mère est manacio-dépressive, j'ai subi tès lgts ces tentatives de suicide et je me souviens d'une fois où je lui ai fait promettre de ne plus jamais recommencé. Nous pleurions toutes les deux ds les bras l'une de l'autre lorsqu'elle m'a fait cette promesse. le lendemain elle remettait ça. isa comment t'expliquer? J'ai détesté ma mère pour ça et je la déteste quelque part encore, mes soeurs en souffrent encore aujourd'hui en tant que femme et cette colère ne s'apaise pas pour ma petite soeur qui lui reproche tous les maux de la terre et qui aujourd'hui a des difficultés à vivre sa vie de femme sans rancoeur. Pendant très lgts je n'ai pas compris cet égoïsme qui la poussait en tant nous faire souffrir et nous fait souffrir encore. Je l'ai détesté, losrqu'elle nous disait que c'était une maladie plus forte qu'elle et que la volonté n'avait rien à voir. j'avais envie de la secouer , de la claquer, de la faire enfin réagir. Maintenat je comprends et ma soeur ainé comprend aussi. pourquoi? Parce que nous sommes nous aussi atteinte par la dépression. Peut-etre aurait-il fallu ne js comprendre plutot que vivre ça. J'ai honte de n'avoir pas su comprendre ma mère et dc de n'avoir pas dit les mots pour la soutenir. Elle souffrait et cela n'avait rien à voir avec l'amour qu'elle nous portait. Elle souffrait plus que nous, et pourtant on a dégusté! Et aujourd'hui on déguste encore. Je ne pouvais pas comprendre comment un mal-être pouvait être plus fort que nous, ces filles. Maintenat je sais, c'est au delà et si elle ne nous avait pas aimé cela aurait été bien plus simple pour elle. Comme c'est le cas aujourd'hui pour nana. Lorsque je lis tes messages je me revois et replonge ds les sentiments qui me bousculaient: avoir envie de crier à cette personne: t'arrête de chialer, tu te bouges ton cul, t'es pas toute seule!!, ta vie n'est pas si dramatique alors remue toi putain et arrête de faire souffrir les autres, on a rien demandé!! mais isa la dépression ce n'est pas ça, c'est plus fort que ça, c'est inexplicable et incompréhensible, c'est un mal qui te bouffe au plus profond et même si je suis convaincu que tu as vécu des choses très difficiles cela n'a rien à voir avec l'importance des drames de la vie. Cela ne légitime en rien son mal-être. Des gens très bien avec une vie très bien seront 40 fois plus mal que toi et en seront honteux en plus. nana a honte de son état, et en plus ne peux pas le faire comprendre à des gens comme toi qui en ont souffert indirectement. Ne lui dis pas ça. Secouer quelqu'un de profondément dépressif ne marche pas, crois moi pour avoir essayer, juste un peu de soutien, des paroles douces, être là. Et si tu ne t'en sens pas capable, à cause de ton vécu et de ton sentiment de colère qui bloque toute compréhension face à cet état, alors laisse cette tâche aux autres. Je serais contente que tu me répondes. Dany

[b:a0e08969f1]Non je ne suis pas folle je te remercie en tout cas tas vraiment un pb pour agresser les gens comme ca. Et stp arrêtes de poster si cest pour insulter les gens ca ne sert a rien, va calmer tes nerfs ailleurs, ou desseres ton string mais jse pas fais qque chose. Cest pas parceke les gens souffrent qui faut leur parler comme ca. Si tu n'es pas daccord avec ce kil se dit ici DEGAGES de ce topic. Je sais vraiment pas pour qui tu te prends pour parler aux gens que tu ne connais meme pas comme ca. Tu ferais bien de te remettre en cause toi avant de juger les autres ca te ferait pas de mal.[/b:a0e08969f1]

Bonjour Nana ! J'ai longtemps hésiter à intervenir car je l'avoue je ne sais pas trop quoi dire pour t'aider. J'espère sincèrement que tu vas arriver à te débarrasser de cette maladie afin d'avoir la vie heureuse à laquelle tu aspires. par contre, il y a une chose que je voulais rectifier car je ne peux pas laisser dire que c'est une maladie héréditaire ! ça c'est faux et je vais te dire d'où je le tiens. Ma belle-mère est une personne dépressive depuis presque 40 ans. malheureusement pour elle, elle a été traitée par électrochocs dans les années 80 et ça lui a fait plus de mal que de bien car elle est devenue un vrai "légume". Bref, ce n'est pas le sujet. Lorsque nous avons voulu avoir des enfants, mon mari était très inquièt car toute sa vie il avait entendu dire que c'était héréditaire (et donc transmis génétiquement par les parents) d'autant que sa soeur a tendance à être "fragile". Bref, nous sommes allés voir un généticien, en 1er lieu parce que son neveu a une maladie génétique très rare. Et là, pour rassurer mon mari j'ai posé la question au généticien concernant l'hérédité de la dépression et la réponse a beaucoup surpris mon mari. Il lui a dit "il n'y a rien d'héréditaire dans la dépression, c'est seulement une question d'environnement social". Il nous a expliqué qu'un enfant qui vivait entouré de gens dépressifs avait énormément de risques de l'être aussi, mais que le même enfant placé au milieu de personnes non malades, avait très peu de chance d'avoir ces tendances là. Bon, j'espère que tu je n'ai pas été trop brouillon dans mes explications. Mais je pense que quand on se dit "ben oui mais c'est héréditaire" et bien ça n'aide pas à s'en sortir, puisque à la limite on ne peut pas changer de chromosomes. Par contre le fait de savoir que ce n'est pas héréditaire, ça veut dire que ce n'est pas une fatalité et qu'il n'y a pas de raison que bien entourée tu n'y arrives pas ! Je te souhaite beaucoup de courage et ne baisse pas les bras§ Biz