Grossesse arrivee comme un cheveux dans la soupe

Bonjour, :cry: Mon mari et moi sommes en crise depuis près d'1 an. Il nous a quitté, mes deux enfants et moi durant près de 9 mois; nous sommes même légalement séparés. Il a trouvé un emploi (celui de ses rêves) et début décembre, il est revenu à la maison. Il a tant insisté que je me suis dit que c'était pour de bon, cette fois. Les retrouvailles ont, comme vous pouvez l'imaginer, donné un bb3 pas du tout attendu. Je suis enceinte et j'ai du arrêter en urgence mes anti-dépresseurs (effexor) et voilà que Mr nous refait sa crise en venant dire qu'il ne sait pas s'il m'aime encore. Le voilà froid, distant, ne se souciant que de lui-même et un peu des enfants. Hier soir, il a repris la porte et a, à nouveau découché. Il ne souhaitait pas cette grossesse et moi, je ne l'attendais pas dans de telles conditions, d'autant plus que je l'avais même imaginée avec un autre homme, voyant l'attitude de mon mari. En attendant, je suis à nouveau en train de me blaser comme lorsqu'il nous a abandonnés. Que va devenir cette grossesse et cet enfant...? Je ne me vois pas m'en défaire. Je ne pense pas que cette grossesse va améliorer ou déteriorer les choses mais je me sens très solitaire d'autant plus que ma famille ne me soutient pas dans mon couple et que ma belle-famille ne sait plus quoi dire à leur fils. Quant à mon mari, j'ai l'impression qu'il se sent coincé (j'ai rien programmé d'autant plus que j'ai des cycles de +/-55j et que les médicaments que je prennais faisait sérieusement baisser la fertilité, mais oui!!!) P-ê que le bébé ne tiendra pas...une belle tache noire autour de l'oeuf et des douleurs au bas-ventre...c'est le meilleur que je lui souhaite vu la situation. Qu'en pensez-vous ?

que je te comprends!!!! je nesais meme pas koi te dire; mais est c k tu te sens prête à assumer un bébé dans cette situation, d'autant plus k tu sors des antidepresseurs? à mon avis, tu n'espas complètement remise de la 1ere rupture, et pire encore de cette nouvelle rupture et affronter une grossesse dans ces conditions ne seraient pas du tout repos pour toi. maintenant c toi ki voit vraiment si tu peux aller jusk'o bout avec en imaginant les conséquences sur ta santé, sans oublier k t'as k'en meme deux enfants ki auront besoin de toi; pcq eux aussi ils vivent forcement mal ces aller et venir. ils sont vraiment c... leshommes parfois, on y comprend rien!!! En tout cas, bon courage

[quote:50299ac490="feranie"]que je te comprends!!!! je nesais meme pas koi te dire; mais est c k tu te sens prête à assumer un bébé dans cette situation, d'autant plus k tu sors des antidepresseurs? à mon avis, tu n'espas complètement remise de la 1ere rupture, et pire encore de cette nouvelle rupture et affronter une grossesse dans ces conditions ne seraient pas du tout repos pour toi. maintenant c toi ki voit vraiment si tu peux aller jusk'o bout avec en imaginant les conséquences sur ta santé, sans oublier k t'as k'en meme deux enfants ki auront besoin de toi; pcq eux aussi ils vivent forcement mal ces aller et venir. ils sont vraiment c... leshommes parfois, on y comprend rien!!! En tout cas, bon courage[/quote:50299ac490] C'est vrai que je n'y comprends plus rien à cet homme. Il a tt pour être heureux. Je suis assez surprise de voir que les anti-dépresseurs ne font plus trop la différence. Je me sens bien (mis à part la tête qui tourne) et je me sens forte comme quand je les prenais. Cela pourrait-il vouloir dire que je suis guérie? Quand au reste...ben, j'assume les petits (4 ans et 18 mois) comme une mère courage. :roll: après...je vais voir à l'écho et quand il reviendra de son boulot, tout à l'heure. Il faut de toute manière que je change de job (je suis instit, un boulot de dingue quand on s'applique, comme on dit) ou que je le vive avec un peu moins de coeur. Je suis suivie par une psychiatre qui pense que j'ai un bon ménage à faire dans mon passé, ce qui pourrait expliquer la dépendance que j'éprouve vis-à-vis de mon mari. J'ai peur de regretter toute ma vie le fait de me défaire de cette grossesse. Avant, je faisais un tas de projets...aujourd'hui, je me suis rendue compte qu'on ne sait pas de quoi sera fait demain. Donc, je vais patienter mais c vrai que je suis triste de voir que l'homme que je connais depuis l'âge de 12 ans me tourne le dos dans les moments les plus critiques de ma vie. Je crois que je vais me replonger dans la lecture des "hommes viennent de mars et les femmes de vénus"..p-ê qu'un mode d'emploi me trouvera dans ce bouquin pour mieux comprendre ces têtes vides !! :lol:

pas mal pour le bouquin en tout cas :D ; si tu te sens courageureuse d'aller jusk'o bout, alors fais le sans son avis. après tout c tjrs nous kiles assumons plus k les hommesnos enfants. parlant de ton métier, c k'en meme un beau métier, ce serait dommage k tu le laisses tomber pcq kk part tu y puises aussi ta force d'affronter k'en meme les changements...le fait d'avoir les enfants au quotidien, non??? parlant d'un psychiatre, chacun fait kom bon lui semble, mais je pense k la décision finale vient toujours de nous, de nos réflexions mûries. mais va falloir avoir aussi une discussion sérieuse avec lui; il peut pas s'amener et partir comme bon lui semble

et on dit que les femmes sont compliquées !!! effectivement , il faudrait que tu mettes les points sur les i, pour faire un enfant (voulu ou pas) il faut être deux; il est tout autant responsable que toi et tu n'as pas à assumer seule la situation, d'autant plus que vous avez déjà deux enfants qui doivent être perturbés. Peut etre manques-tu de fermeté vis-à-vis de ton mari se qui pourrait expliquer le fait qu'il se sente le droit d'aller et venir comme il veut dans votre vie couple et de famille. Tu n'es plus la petite fille de 12 ans qu'il a connu. Concernant ton métier, si tu l'aimes ne le laisse pas tomber, essaie de prendre du recul mais continue.

[quote:eb6bd4a426="klaure08"]et on dit que les femmes sont compliquées !!! effectivement , il faudrait que tu mettes les points sur les i, pour faire un enfant (voulu ou pas) il faut être deux; il est tout autant responsable que toi et tu n'as pas à assumer seule la situation, d'autant plus que vous avez déjà deux enfants qui doivent être perturbés. Peut etre manques-tu de fermeté vis-à-vis de ton mari se qui pourrait expliquer le fait qu'il se sente le droit d'aller et venir comme il veut dans votre vie couple et de famille. Tu n'es plus la petite fille de 12 ans qu'il a connu. Concernant ton métier, si tu l'aimes ne le laisse pas tomber, essaie de prendre du recul mais continue.[/quote:eb6bd4a426] J'aimerai bien parler avec lui, mais c'est le roi de la fuite! Une véritable anguille.... Il refuse la thérapie de couple et personne ne peut aligner 3 mots sur le sujet sans qu'il réponde "je sais ce que je fais" Dans nos instants de crise aigüe, il me demande de me taire...C'est pas possible d'être comme ça! Des claques oui!!! Pour le job, c'est plus pour protéger mes enfants que pour moi. Au bout d'une journée, j'ai tellement donné aux enfants des autres que je suis vidée de carburant pour les miens. J'imagine qu'un autre boulot vaut la même dépense d'énergie mais je vois ça plutôt au niveau nerveux. J'ai parfois l'impression de ne pas avoir la carrure nerveuse pour assumer ce travail. L'inspection et notre directeur nous mettent tellement la pression...les prépas doivent être faite à temps, tt doit être impeccable et rien n'est jamais assez. "Je peux comprendre mais je ne peux accepter", comme il dit... Je consacre tt mon dimanche à la préparation de ma semaine et bien souvent avec mes deux petits dans les pieds, je n'arrive pas au bout du mardi...sans parler des corrections et du matériel à rassembler. Rien n'est jamais fait comme il faut, l'école, l'intendance, le ménage, le temps consacré aux petits. C pour cela que je me disais qu'avec l'arrivée du troisième, le prix de la crèche étant inabordable, je serai restée à la maison...je pense même à monter ma petite affaire, pk pas. Mais sachez que le job d'enseignant est loin d'être une partie de plaisir. Un tiers de l'équipe est en dépression, les jeunes mères galèrent et la vie de famille en prend plein la figure. Une super instit, qui a une ancienneté de plus de 20 ans, se retrouve encore à bosser jusque 23H. Même son mari, ancien pof, lui dit que ça commence à bien faire. On nous demande de faire réussir tt le monde, en gardant un certain niveau et avec une population en plein déclin cognitif...une horreur! Mais le meilleur dans tt ça, c'est que j'adore enseigner :) Quel fouilli, pour une seule vie!!!

je peux comprendre la charge très importante de travail que supporte les instits et profs pour être moi-même passée par l'iufm; je sais que les conditions d'enseignement se dégradent, sans parler des parents qui se déchargent partiellement voir totalement sur les enseignants pour l'éducation et la discipline de leurs rejetons. Je me souviens d'un instit qui s'est retrouvé sans plus pouvoir rien dire après la refléxion d'un père qui s'étonnait que les enfants n'apprennaient pas à faire du vélo à l'école...!!! As-tu pensé au mi-temps ? Il n'y a vraiment pas moyen de te faire aider de ta famille ou belle-famille?