Posté le : 25-03-2010 à 21:29
Alors que l'homme mange de la viande depuis toujours et que donc l'homme doit manger de la viande, ha ha, c'est tout ce que j'ai à dire.
"il va peut etre egalement falloir accepter que ne pas manger de viande n'est pas naturel et par consequent est egalement nefaste pour la sante. Mais la d'un coup, pour certain le raisonnement n'est plus vrai."
Ca, ça me fait rire.
[quote:6fcf7166fe]Les humains sont généralement considérés comme des omnivores. Cette classification est basée sur l’observation selon laquelle les humains consomment en général une grande variété d’aliments végétaux et animaux. Cependant, dans l’étude des pratiques alimentaires humaines, la culture, les habitudes et l’éducation sont des variables qui brouillent ce que l’on observe : l’« observation » n’est pas la meilleure méthode pour déterminer le régime le plus « naturel » de l’homme.
Si la plupart des humains sont clairement des omnivores « comportementaux », qu’en est-il d’un point de vue anatomique ? Sont-ils adaptés à un régime incluant aussi bien des aliments animaux que végétaux ?
Tenir compte de l’anatomie et de la physiologie humaines est une méthode plus scientifique et plus objective. Les mammifères sont adaptés anatomiquement et physiologiquement à leur régime alimentaire, que ce soit pour se procurer de la nourriture ou pour la consommer. (Dans l’étude des fossiles de mammifères disparus, l’analyse des caractéristiques anatomiques est une méthode courante pour déterminer le régime probable de l’animal.)
Par conséquent, nous pouvons d’abord considérer des mammifères carnivores, herbivores et omnivores puis identifier les caractéristiques anatomiques et physiologiques associées à chaque type de régime alimentaire. Nous pouvons ensuite analyser l’anatomie et la physiologie humaines et déterminer le groupe auquel nous appartenons.
Les caractéristiques anatomiques de l’appareil digestif humain correspondent à un régime herbivore. Les lèvres sont musclées et la cavité buccale est relativement petite. La plupart des muscles de l’expression sont en fait les muscles utilisés pour la mastication. La langue, musclée et agile, indispensable à la mastication, s’est adaptée à la parole et à d’autres fonctions. L’articulation mandibulaire est aplatie par une plaque cartilagineuse et se situe bien au-dessus du niveau des dents. Le muscle temporal est peu développé. La « mâchoire carrée », caractéristique de l’homme, reflète l’ouverture de l’angle de l’apophyse mandibulaire et l’élargissement du groupe musculaire masséter-ptérygoïdien. La mâchoire inférieure peut bouger vers l’avant pour engager les incisives et latéralement pour écraser et broyer.
Par ailleurs, les dents humaines sont semblables à celles des autres herbivores, à l’exception des canines (les canines de certains singes sont allongées et seraient utilisées pour être montrées et/ou pour la défense). Nos dents sont plutôt grandes et appuient normalement les unes sur les autres. Les incisives sont plates et en forme de pelle, convenant pour peler, couper et mordre des aliments relativement mous. Les canines ne sont ni dentelées ni coniques, mais plates, peu tranchantes et petites, et fonctionnent comme des incisives. Les prémolaires et les molaires sont carrées, plates et noueuses, et sont utilisées pour écraser, broyer et réduire en pulpe des aliments non grossiers.
La salive humaine contient l’enzyme permettant la digestion des carbohydrates, l’amylase salivaire, servant à digérer l’essentiel de l’amidon. L’œsophage est étroit, convenant à de petits bols mous de nourriture longuement mastiquée. Manger rapidement ou essayer d’avaler une grande quantité de nourriture ou des aliments fibreux et/ou peu mastiqués est un risque d’étranglement.
L’estomac humain est constitué d’une seule poche et présente une acidité modérée. (Un individu dont le pH gastrique est inférieur à 4 ou 5 lorsque l’estomac est rempli est un cas clinique inquiétant.) Le volume de l’estomac représente environ entre 21 et 27 % du volume total de l’appareil digestif. L’estomac est une poche de mixage et de stockage qui mélange et liquéfie les aliments ingérés et régule leur entrée dans l’intestin grêle. L’intestin grêle humain est long, en moyenne 10 à 11 fois la longueur du corps. (Notre intestin grêle mesure en moyenne entre 7 et 9 m de long. La taille du corps humain se mesure depuis le haut de la tête jusqu’au bas de la colonne vertébrale et mesure en moyenne entre 60 et 90 cm chez les individus de taille normale.)
Le côlon humain a une forme boursouflée, caractéristique des herbivores. Il est extensible, a une coupe transversale plus importante que celle de l’intestin grêle et est relativement long. Il permet l’absorption de l’eau et des électrolytes ainsi que la production et l’absorption de vitamines. C’est également le lieu d’une importante fermentation bactérienne de matières végétales fibreuses, et donc d’une production et d’une absorption de grandes quantités d’énergie provenant des aliments (acides gras volatils à chaîne courte), en fonction du contenu fibreux du régime alimentaire. La mesure dans laquelle le côlon humain intervient dans la fermentation et l’absorption de métabolites ne fait que depuis peu l’objet d’études.
[b:6fcf7166fe]En conclusion, nous voyons que la structure de l’appareil digestif des êtres humains est celle d’un herbivore « confirmé ». L’être humain ne présente pas les caractéristiques structurelles mixtes que l’on observe chez les omnivores tels que les ours et les ratons laveurs. Ainsi, en comparant l’appareil digestif des humains à celui des carnivores, herbivores et omnivores, nous devons conclure que l’appareil digestif humain est adapté à un régime strictement végétal.[/b:6fcf7166fe] [/quote:6fcf7166fe]
http://img40.xooimage.com/views/3/c/2/anatomie-comparative-1a44f5c.pdf/ pour voir l'anatomie comparative des carnivores, des herbivores, des omnivores et de l'humain.
Le régime végétal est adapté, donc non dangereux pour l'homme. Arrêtez de dire qu'on se met en danger si on ne mange pas de viande.
Merci pour votre respect.