Posté le : 13-04-2009 à 16:13
Malheureusement ça passe très tard...
perso j'ai raté la première diffusion et surtout j'aurai aimé aller le voir au cinéma quand il est sorti
...j'essaierai le 27 avril a 0h55 si je m'écroule pas de fatigue avant...
A bon entendeur...^^:wink:
bande annonce ici :arrow: [url]http://www.dailymotion.com/video/x19wtz_notre-pain-quotidien_extreme[/url]
[b:2dcb7b184a][size=18:2dcb7b184a]Notre pain quotidien[/size:2dcb7b184a][/b:2dcb7b184a]
Des tableaux glaçants et sans parole de l'industrie alimentaire européenne : une implacable méditation cinématographique.
vendredi, 24 avril 2009 à 03:00
[b:2dcb7b184a][color=red:2dcb7b184a]Rediffusions :
27.04.2009 à 00:55
30.04.2009 à 03:00[/color:2dcb7b184a][/b:2dcb7b184a]
Notre pain quotidien
(Autriche, 2005, 92mn)
[color=red:2dcb7b184a][b:2dcb7b184a]ARTE[/b:2dcb7b184a][/color:2dcb7b184a] F
Réalisateur: Nikolaus Geyrhalter
VOST Stéréo 16 / 9
Des tableaux glaçants et sans parole de l'industrie alimentaire européenne : une implacable méditation cinématographique.
Bienvenue dans l'empire de la nourriture industrielle et de l'agriculture high-tech. En promenant pendant deux ans sa caméra à travers l'Europe dans les élevages, les serres, les champs, les abattoirs et les usines qui alimentent la plupart de nos tables, le réalisateur autrichien Nikolaus Geyrhalter livre le tableau fascinant et terrible d'une nature asservie, violentée, niée par la technique. Gigantisme des hangars où s'entassent à perte de vue poules, poussins ou porcelets, des bains chimiques où flottent des millions de pommes et de tomates, des milliers d'hectares de tournesol ou de blé en culture extensive, des kilomètres carrés de serres qui défigurent Almeria ; toute-puissance des machines à pulvériser, arracher, éventrer, aseptiser, autours desquelles s'affairent des auxiliaires, hommes ou femmes, en combinaisons futuristes, concentrés sur des tâches répétées à l'infini.
Inhumanité
Par ses cadrages et sa bande son minutieusement composés, son montage fluide, l'absence de commentaires et d'interviews, le cinéaste fait parler les images avec la force d'un cauchemar, contemplant l'inhumanité radicale d'un monde que nous ne voyons pas d'ordinaire - et auquel nous préférerions ne pas penser. Car nous en acceptons tacitement les règles, productivité, bas prix et consommation de masse. Nikolaus Geyrhalter ne nous invite pas seulement à méditer sur ce que nous mangeons, mais sur ce que nous sommes devenus.