Posté le : 23-02-2009 à 13:26
[color=#FF0066:c6b95981c9]Bonjour à toutes,
Je sais que je vais faire débat au milieu de vos réactions, car je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
J'ai lu toutes les pages de vos conversations et essayé de tout synthétisé pour tout prendre en compte.
Je suis d'accord avec vous quand vous dites qu'ils sont jeunes, que ça va être dur à assumer et que la maman de la jeune fille est inconsciente d'avoir surpris sa fille en plein action sans rien faire.
Cependant, chacun à sa part de responsabilité. Tous devraient plus ou moins connaître les contraceptifs, surtout la "grand-mère" de la petite puce.
De plus, dire que c'est une honte, je trouve ça un peu exagéré.
J'en connais plus d'un (et d'une) qui ont déjà fait l'amour à 13 ans. Certes, ils n'ont pas tous eut des bébés, mais il faut accepter que la société change, et que les enfants soient malheureusement un peu plus précoce qu'avant (même si je ne cautionne pas ce genre de chose).
Je pense, comme j'ai dit plus haut, que chacun à sa part de responsabilité !
De plus, je ne pense pas qu'on puisse imposer une ivg à une jeune fille, quelque soit son âge ! C'est une personne à part entière, avec ses sentiments, ses envies, ses reflexions et ses croyances, et même si elle est fautive, on ne doit pas décider à sa place, mais la pousser dans ses rettranchements pour qu'elle se demande ce qui est le mieux pour elle et son avenir.
J'ai fait l'école d'infirmirèe et 1 des intervenants était gynécologue.
Ils nous à expliqué l'histoire d'une mineure, accompagnée de sa mère, qui venait pour une grossesse.
La maman voulait que sa fille avorte et après une entretien avec la jeune fille (qui était dans l'opposition),il à annoncé qu'il ne le ferait pas.
Elle à réussi à trouver un autre medecin qui à accepté et à fait avorté sa fille.
Seulement, l'histoire ne s'arrête pas là.
Quelques mois plus tard, la jeune fille se suicide, et elle ne laisse qu'une lettre derrière elle ; elle s'adresse au medecin qui lui à refusé l'avortement.
Elle le remercie car c'est le seul qui à compris sa décision et son choix, qui malheureusement n'a pas abouti.
Je tiens à préciser qu'ils essayaient toujours de bien faire peser le pour et le contre aux jeunes filles qui allaient dans son cabinet.
Voilà mon avis sur ce point.
Autre chose sur lequel je ne suis pas d'accord avec certaines, c'est quand vous dites que les jeunes filles qui se maquillent et s'habille en jupe courte ne doivent pas pleurer si elles se font violer.
Je trouve ça dur.
ça m'interpelle d'autant plus que j'ai subit des sévices sexuels, et je vous assure que je ne faisais d'avance ou que je le cherchais.
Il ne faut pas oublier que l'adolescence est une période difficle ou l'enfant est entre 2 mondes ! ils sont tiraillés entre l'enfance et le monde adulte. Et c'est en faisant ce genre de chose qu'ils arrivent à se trouver.
Cependant, les parents sont là pour réajuster quand les enfants dépassent les bornes, et sont là pour imposer des limites.
De plus je suis d'accord pour qu'on laisse les enfants être des enfants et ne pas les habiller dès 8/10 ans comme des poupées mini-adultes.
Voilà, pour synthétiser le tout, je pense que chaque cas est unique et il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier.
Pour ce qui est du "cas" de cette jeune fille (sujet initial quand même :) ), il est sûr qu'il y à eut des dérives, de la part d'elle-même et de sa mère. Un meilleur encadrement aurait pût éviter tant d'éclat dans la presse.
Cependant, je trouve quand même courageux au garçon de 13 ans (qui ressemble effectivement à un tout petit bout de chou comparé à sa copine) d'assumer ses actes, même si c'est maladroit et certainement très dur.
Il aurait très bien pût, avec ses parents, ne pas reconnaître l'enfant et encore moins défendre ses droits ... :wink: [/color:c6b95981c9]