Voilà ce qui s'est produit ces derniers jours... C'est malheureux...
[i:81234b1c15]C'est une histoire aussi incroyable que révoltante à Nice. Deux fillettes âgées de 6 et 3 ans ont été livrées à elles-même pendant un week-end. Elles ont été enfermées à clef dans leur chambre d'hôtel par leur propre mère. Alerté par des cris, c'est le réceptionniste qui a donné l'alerte dimanche soir. Lorsqu'ils sont arrivés sur place, les policiers ont découvert avec stupeur les deux fillettes dans un état de saleté avancé. Pendant plus de 48 heures, elles se sont nourries de biscuits et ont fait leur besoin dans le lavabo, faute de sanitaires dans la chambre.
Leur mère vivait dans cet hôtel meublé du centre-ville depuis plusieurs mois. Elle serait, selon ses filles, partie vendredi en leur disant qu'une nourrice allait arriver. Mais personne n'est vraisemblablement venue.
Les enquêteurs ont pu localiser la maman à Paris. Elle devrait être poursuivie pour "délaissement d'enfant".
Saines et sauves, les deux petites, elles, devraient être rapidement confiées à leur tante. [/i:81234b1c15]
ET
[i:81234b1c15]Le père de la petite Zoé, fillette de trois ans décédée mardi après avoir été oubliée dans une voiture stationnée en plein soleil à Saint-Marcel (Saône-et-Loire), a été mis en examen mercredi pour homicide involontaire et placé sous contrôle judiciaire.
L'homme de 38 ans, qui se trouve "dans un état de détresse important" selon le parquet, s'est vu notifier sa mise en examen à l'hôpital de Chalon-sur-Saône où il est en observation depuis mardi soir.
Cette tragédie intervient une semaine après celle de Pont-de-Chéruy (Isère) où un garçon de deux ans et demi était décédé après avoir été laissé seul par son père dans sa voiture.
"Il n'a toujours pas pu expliquer son geste car il est encore complètement sous le choc", a affirmé le substitut du procureur de Chalon, Thierry Bas, en précisant que le père de la petite Zoé, qui devrait sortir rapidement de l'hôpital, y a été entendu pendant deux heures.
Au cours de son audition, ce cadre d'Areva est revenu sur son emploi du temps de mardi et a indiqué qu'il devait déposer sa fille chez sa nourrice qui réside à 200 mètres du domicile familial, comme il a l'habitude de le faire en alternance avec sa femme, tandis que celle-ci se chargeait de déposer leur fils de 5 ans au centre aéré.
"J'ai vu par la fenêtre de ma cuisine la voiture passer et ne pas stopper", a déclaré aux enquêteurs la nourrice, qui décrit le père comme "très attaché à ses (deux) enfants".
Décrit par ses collègues comme "travaillant ardemment" et "sans pression particulière", le père de famille a fait, selon eux, "une journée de travail normale mardi" après avoir garé, comme d'habitude, sa voiture vers 08H30 sur le parking dépourvu d'ombre de l'entreprise.
Sa journée terminée, vers 17H00, il a repris le volant de sa voiture pour récupérer son fils au centre aéré et c'est seulement ensuite qu'il a découvert sur son rehausseur sa fillette inanimée comme une "poupée en chiffon", selon l'expression du substitut du procureur.
Il s'est alors précipité à la caserne des pompiers, à 17H45, l'enfant dans les bras, en hurlant: "Je l'ai tuée, je l'ai tuée". Malgré de longs efforts, les pompiers n'ont rien pu faire.
Selon les résultats de l'autopsie, Zoé est décédée "entre 12H00 et 14H00 par déshydratation", a indiqué M. Bas en soulignant qu'il n'y avait "aucune trace de lésion suspecte sur le corps, aucun hématome, rien qui ne puisse laisser penser à une autre cause que la déshydratation".
Outre une expertise toxicologique du père, une expertise technique de la voiture devrait être réalisée pour vérifier si la fillette placée derrière le conducteur était visible dans le rétroviseur.[/i:81234b1c15]
[color=darkred:81234b1c15]La suite: [i:81234b1c15]Le père qui avait oublié sa fillette dans une voiture stationnée en plein soleil, provoquant le décès de l'enfant mardi à Saint-Marcel (Saône et Loire), a été mis en examen mercredi pour "homicide involontaire" et placé sous contrôle judiciaire, a annoncé le substitut du procureur de la République de Chalon-sur-Saône, Thierry Bas.
Cet homme de 38 ans, cadre chez Areva, a été entendu mercredi à l'hôpital de Chalon-sur-Saône, où il a été admis mardi soir en "état de choc", a précisé Thierry Bas.
Selon le magistrat, "le père n'a pas emmené son fils à la crèche ce matin là (mardi), comme on le pensait, il n'y avait en fait que sa fille à l'arrière de la voiture. Il a expliqué qu'il l'a installée sur son rehausseur et qu'après il ne se souvient plus. Il ne sait pas pourquoi il est allé directement travailler".[/i:81234b1c15][/color:81234b1c15]