Posté le : 24-05-2007 à 14:42
:shock: ca me semble fou cette histoire
j'ai fait qqs recherches...alors apparemment ca serait pas mis sur internet mais a la disposition du maire de la ville de residence de l'enfant
[color=orange:d7c58ccdb8]voila ce que j'ai trouvé pour celles que ca interesse:[/color:d7c58ccdb8]
La loi Sarkozy dite de « prévention de la délinquance » du 5 mars 2007 met en place la surveillance et le fichage des personnes présentant des difficultés sociales, éducatives, et financières. Les informations recueillies en confiance et sous le sceau du secret professionnel par les professionnels du social, de la santé, et de l’éducation, devront être transmises au maire, investi d’un pouvoir de contrôle et de sanction sur ses administré(e)s. Le maire pourra mettre en place un « Conseil pour les droits et devoirs des familles », véritable tribunal de police des familles considérées comme défaillantes, où seront décidées les sanctions à appliquer, comme « l’accompagnement à la gestion des prestations sociales » ou la mise en place d’un « contrat de responsabilité parentale ».
[color=orange:d7c58ccdb8]et ca c'est un extrait de temoignage d'une maman a qui on a demandé de remplir ce questionnaire:[/color:d7c58ccdb8]
La semaine dernière, l'école de ma fille m'a remis un questionnaire étrange.
Cette étude organisée par l'Académie de Paris et la fondation MGEN pour la santé publique a pour but de suivre sur cinq ans des enfants scolarisés "pour mieux comprendre et prévenir certains troubles concernant la santé physique et psychique des enfants".
Il est précisé que ce questionnaire est "strictement anonyme" alors qu'il y a un numéro de dossier sur la première page de l'enquête et que
de toute façon, ma fille serait sollicitée dans cinq ans.
Quelques exemples de questions, qui concernent les parents, les frères et les soeurs:
- a déjà connu une crise ou une attaque durant la quelle il s'est senti subitement très effrayé ou paniqué,
- a déjà eu peur de sortir de chez lui seul, d'être dans la foule, de faire la queue, de passer sur un pont ou de voyager en bus, en train ou en
voiture
- a déjà eu l'habitude de vérifier, compter ou nettoyer de façon répétitive
- a déjà eu des pensées déplaisantes ou obsédantes comme ne pas avoir bien fermé la porte, alors qu'elle était bien fermée, ou que certaines
choses étaient sales alors que ce n'était pas le cas
- a déjà été emprisonné, arrêté ou condamné pour un crime
- a déjà tenté de mettre fin à ses jours
et en dessous est précisé en italique: si oui, est-ce qu'il (elle) en est décédé ?
Il y a aussi une dizaine de questions sur la consommation d'alcool des parents. Et surtout celle-là: avez-vous été blessé ou quelqu'un d'autre
a-t-il été blessé parce que vous aviez bu ?
Certaines questions portent sur les relations affectives parents/enfants, sur des angoisses possibles, la maladie, la dépression,
la violence mais aussi sur le milieu social, les revenus...
J'ai refusé de répondre à l'enquête. Mais il y avait aussi quelques questions pour ceux qui refusaient de répondre. En proposant les
motivations du refus: avez-vous peur, tout va bien, pas d'intérêt...
Et bien sûr la question sur la profession exercée et les revenus. J'ai refusé aussi.
Tout ça s'est passé avec le médecin scolaire lors de la visite médicale annuelle de mon enfant. Au passage, il m'a été demandé (toujours pour l'enquête) si j'acceptais que des informations soient transmises quant au contenu de la visite médicale de mon enfant.
J'ai refusé à nouveau considérant qu'on me demandait de lever le secret médical...
“If you want your children to be intelligent, read them fairy tales. If you want them to be more intelligent, read them more fairy tales.”