Bonjour à toutes,
De retour sur le forum après une longue absence, j'ai tellement à raconter.
J'ai accouché de ma petite Mayleen le 1er Octobre (voici une photo de cette merveille), le papa était présent, j'espérais tellement un retour en arrière de sa part qui n'a pas eu lieu. Les jours qui ont suivi l'accouchement ont été les plus difficiles de ma vie, il venait tout le temps à la maternité, n'avait d'yeux que pour sa fille, des attentions toutes particulières pour elle et moi, spectatrice de tout cela je me sentais encore plus seule.
Son discours : "il ne faut pas penser à nous, il faut penser à Mayleen. Moi, je ne sais pas où j'en suis alors il faut se laisser du temps".
Discours qu'il va me répéter comme un psaume de la Bible pendant plusieurs semaines.
A la maternité l'entente est cordiale, ma famille, la sienne, entre lui et moi, tout le monde est tellement heureux de l'arrivée de ma petite merveille et en même temps tout le monde y compris moi croit à un éventuel revirement de situation où tout rentrerais dans l'ordre.
Les semaines suivantes, il vient tous les soirs après son travail pour voir sa fille, la proximité est difficile, je me laisse à penser qu'on pourrait reconstruire quelque chose ensemble...à nous 3.
Mais le discours reste le même, je ne sais où j'en suis, pensons à Mayleen.
Tout cela m'est insupportable alors j'ai mis des conditions. Pas question de me servir un tel discours si c'est pour me cacher la vérité et jouer au petit couple amoureux avec elle en parallèle. Il me promet que non, qu'il est sincère et qu'il ne veut plus me faire de mal. Soit.
Les jours passent, son grand-père décède (une grande figure patriarche dans sa famille), lui était avec Mayleen et moi chez un ami sur Paris. Je rentre en urgence pour récupérer ma fille et lui permettre de partir tout de suite en Bretagne.
Il reste là-bas 1 semaine pour aider sa grand-mère, préparer avec elle et tout le reste de la famille de l'enterrement.
Comme à l'accouchement, je pensais que la détresse de perdre un être très cher lui ferait ressentir le besoin d'être auprès de ceux qu'il aime...entre autre sa fille...et surtout moi. Mais rien...
Toujours le même refrain..."je ne sais pas, si tu viens ce sera en amie" Aïe, le coup a fait très mal, ça a été très dur à digérer, je l'ai senti tellement détaché de nous...de moi.
C'est à ce moment là que j'ai eu des doutes sur sa sincérité et cette fois-ci je me suis écoutée.
Dans la semaine je suis retournée dans ma maison pour prendre quelques affaires et j'ai eu la curiosité de regarder les factures (détaillées) de mon téléphone fixe...et là, je m'aperçois qu'il l'appelle TOUS les jours, PLUSIEURS fois par jours et longtemps.
Le doute se renforce, je sens qu'il se moque de moi une fois de plus, ça sent le mensonge à plein nez.
Le lendemain, après une nuit sans sommeil et des tas de questions en tête, je décide d'appeler sa copine. Je vous passe les détails de la conversation me je lui dit que je sens qu'il me mène en bateau en me disant qu'il ne sait pas où il en est et qu'un peu d'honnêteté après tout ce qu'ils m'ont fait ne lui ferait pas de mal.
Elle me confirme alors que OUI, depuis quelques semaines ils se sont remis ensemble mais que c'était récent...et elle ajoute qu'elle aussi est tombée "bien bas"....Je lui demande donc des précisions...et elle avoue après beaucoup d'hésitation qu'elle a avorté...de lui.
SORDIDE... :cpavre:
Mon sang n'a fait qu'un tour, ce salaud m'a trompé, humilié mais il a fait pire, il ne s'est pas protégé et aurait pu refiler qque chose à sa fille et à moi.
Une sale histoire...depuis il n'a le droit de voir sa fille que le mercredi après midi, 1 nuit et 1 journée dans le WE et s'il me fait des difficultés je lui ai dit que je l'attaquerai pr préjudice moral.
Depuis, encore bcp de choses se sont passées mais rien d'aussi grave (je ne sais pas comment on pourrait faire pire en même temps...).
Il est juste "tombé en dépression", s'est décidé à voir un psy, s'est séparé de sa copine (selon ses dires...) et est ENCORE dans l'indécision...
Bref, je me sentais comme un hamster en cage qu'on garde parce qu'on le trouve mignon sans se demander si le fait d'être en cage lui fait du mal.
Encore aujourd'hui j'ai parfois cette sensation...
Actuellement, je passe moins de temps à pleurer, j'occupe mon emploi du temps avec beaucoup de choses futiles, je vais recommencer le travail, j'essaye de prendre du recul sur tout ça, ma fille a eu 3 mois et elle s'éveille un peu plus chaque jours et c'est une vraie passion.
Aujourd'hui ce qui est aussi très douloureux, c'est que nos amis l'aident aussi dans sa détresse et c'est d'autant plus difficile sachant qu'il a tout provoqué...je déteste entendre les gens le plaindre ou faire attention à lui...il ne mérite pas tant d'égards.
Je suis bien quand il est mal mais je suis mal quand il est bien...
Ce soir je suis mal...pas évident à gérer surtout quand on se rend compte que ce n'est pas moi qui me suis éloignée...