Mon homme est hyponcondriaque

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alloouicmoi 961 messages
alloouicmoi
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Posté le : 06-01-2011 à 00:12
Bonjour, Voilà tout est dans le titre... Mon homme est hyponcondriaque et ses lubbies ont raison de moi. Cela fait 4 ans que nous sommes ensemble. Quand je l'ai connu il prenait jusqu'a 8-10 fois des médicaments très forts genre a base de cortisone pour des trucs bénins (un nez qui coule par ex, ou même des trucs que je remarquais même peur). Je lui ai fait comprendre que c'était trop et il est passé aux plantes puis à l'homeopathie mais toujours en dose pas raisonnables : très grosses doses d'un coup puis plus rien alors que normalement ce sont des traitements en continu... Mais là ou ca commence a peser sur notre couple, c'est qu'il m'a gaché des moments qui devaient être importants pdt la grossesse comme les les écho du bébé : il pensait qu'il y avait une pathologe qu'on ne voyait pas a l'échographie, j'essayais de le rassurer mais ca a duré toute la grossesse, et merde c'est moi qui étais enceinte et qui avait besoin d'etre rassurée je devais me convaincre seule que tout irait bien sans aucun soutien ni de lui ni de sa famille (qui craint tjrs le pire de tte facon). Pas de chance le petit a été mis en néonat a la naissance, et je n'ai pas eu le droit d'aller le voir avant l'après midi (j'ai accouché à 02h54!) du coup il était le seul a me transmettre les infos et aà l'écouter le petit agonisait il luttait pr respirer il me présentait des trucs affreux je pleurais a n'en plus finir (lui aussi car il en était persuadé), au final quand j'ai vu mon fils il était calme et respirait bien sans soucis mais avec un peu d'aide. Le soir il rentrait et sur internet il a trouvé des pathologies affreuses avec des séquelles neurologiques importantes liées à l'hyperoxygénation (ce qui n'était pas notre cas). Il me faisait pleurer angoisser, mais je voulais garder toute mon énergie pr le petit et dès que je le voyais je me centrais sur lui pour qu'il revienne plus vite en chambre. Ca a été le cas après 5 jours, et après c'est moi qui ai été malade, mon homme a continué a trouver mille problème je lui ai dit que je ne voulais plus l'entendre c'était deja bien assez dur de gérer le petit, ses soins et les miens (je ne tenais pas debout après 10 jours a cause de l'infection urinaire carabinee). Bref, on rentre (à J+11! avec 3 entretiens psy pour moi pdt le séjour) et tout se deroule normalement avec toujours ses angoisses mais j'ai appris a les ignorer ou ne pas les ecouter pour me préserver. Je vous donne qq exemple vécus (sachant qu'il y en a des tas d'autres): Par exemple, un jour, on a porté une machine a laver a deux, donc un truc bien lourd, le soir même mon homme se plaint d'un mal affreux au bras gauche et se persuade que c'est un prémice de crise cardiaque. Dans ces cas la je ne rentre pas dedans , lui dit d'appeler le doc , ce qu'il fait (après plusieurs heures de stress et d'agonie) : le doc arrive en pleine nuit un dimanche et diagnostique finalement une tendinite... j'avais la rage!!! Aussi quand il avait 2 mois, mon fils était faible depuis plusieurs jours j'avais vu le pediatre qui ne m'avait rien dit de special , mais mon fils a eu les lèvres qui sont devenues bleu pdt la nuit. J'ai insisté pour qu'on parte aux urgences tout de suite, et finalement le petit avait une bronchiolite bien avancée il a été mis sous oxygene imédiatement et hospitalisé une semaine. Mon homme, pour prévenir sa mère, lui dit "encore 2h et il serait mort" je lui en veut aussi terriblement d'avoir dit ca, c'était faux en plus!! Je ne comprends pas cette facon d'aggraver tout!!! Commenet peut-on parler de son fils ainsi!! Je me suis sentie bien seule a nouveau pour accompagner mon fils dans ces moments..Et après le pauvre n'a pas arreté d'entendre "oh mon pauvre t'es fragile, t'as pas de chance", au point que je lui prenais le petit des bras pour qu'il ne lui parle plus... Au debut des vacances de Noel il commence a faire la gu.., je le laisse faire et voit qu'il s'inspecte de tous cotés. AU bout de qq jours n'en pouvant plus je lui dit d'aller consulter le doc j'en ai marre de son stress qui bouffe l'ambiance de la maison (il ne parle plus s'enferme et ressasse des choses en tête). Il est sur cette fois d'avoir le sida (sympa pour moi). Je le force a partir chez le doc le 24 decembre, il obtient une prise de sang mais les resultats n'arrivent que le 31 (merci la neige et les jours féries), qui sont negatifs... tout ca pour rien à nouveau... Depuis je n'en peut plus il m'a gaché toutes les vacances, les fetes de noel, je ne peut plus lui faire confiance car si j'écoute ce qu'il dit. Je suis triste pour lui qui s'enferme dans ses maladies mais moi je m'essoufle je ne veut pas que ca joue sur notre vie quotidienne et pourtant c omniprésent. En plus je me sens seule dès qu'il y a un truc a gérer pour lui c'est immédiatement la mort qui se pointe ca me soule tout est pessimisme, j'en ai marre de jouer la locomotive et de lui faire la morale. Des moments j'aimerais pouvoir m'inquiéter et être rassurée, mais hélàs je ne pourrais pas me permettre sinon ca va amplifier ses pensées. On est censé vivre a deux, et non pas moi seule avec un enfant et un ado a rassurer! Le but de ce post est de me libérer un peu, de faire comprendre ce qu'est le quotidien avec un hyponcondriaque, aussi aussi d'avoir des témoignages. Je voudrais surtout savoir si vous avez ressenti des améliorations car je ne pourrai plus revivre d'autres moments gachés par ça. Le positif dans toute cette histoire, c'est que mon doc a reussi a convaincre mon homme d'entamer une prise en charge psy car la ça allait trop loin avec le sida et, il a du voir (j'espère) a quel point ca me détruit. AUtant avant je prenais le dessus, là j'en pleure, le coup des fêtes de fin d'années gachées m'a complètement cassé... dommage... Savez vous si le travail psy met du temps a aboutir? Si on en guérit vraiment? En combien de temps? (j'avoue que la je suis préssée d'en finir avec ca!) merci pour votre écoute
PetiteDragonne 98 messages
PetiteDragonne
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Posté le : 06-01-2011 à 01:58
[quote:98964ea7b8="alloouicmoi"]Bonjour, Voilà tout est dans le titre... Mon homme est hyponcondriaque et ses lubbies ont raison de moi. Cela fait 4 ans que nous sommes ensemble. Quand je l'ai connu il prenait jusqu'a 8-10 fois des médicaments très forts genre a base de cortisone pour des trucs bénins (un nez qui coule par ex, ou même des trucs que je remarquais même peur). Je lui ai fait comprendre que c'était trop et il est passé aux plantes puis à l'homeopathie mais toujours en dose pas raisonnables : très grosses doses d'un coup puis plus rien alors que normalement ce sont des traitements en continu... Mais là ou ca commence a peser sur notre couple, c'est qu'il m'a gaché des moments qui devaient être importants pdt la grossesse comme les les écho du bébé : il pensait qu'il y avait une pathologe qu'on ne voyait pas a l'échographie, j'essayais de le rassurer mais ca a duré toute la grossesse, et !!! c'est moi qui étais enceinte et qui avait besoin d'etre rassurée je devais me convaincre seule que tout irait bien sans aucun soutien ni de lui ni de sa famille (qui craint tjrs le pire de tte facon). Pas de chance le petit a été mis en néonat a la naissance, et je n'ai pas eu le droit d'aller le voir avant l'après midi (j'ai accouché à 02h54!) du coup il était le seul a me transmettre les infos et aà l'écouter le petit agonisait il luttait pr respirer il me présentait des trucs affreux je pleurais a n'en plus finir (lui aussi car il en était persuadé), au final quand j'ai vu mon fils il était calme et respirait bien sans soucis mais avec un peu d'aide. Le soir il rentrait et sur internet il a trouvé des pathologies affreuses avec des séquelles neurologiques importantes liées à l'hyperoxygénation (ce qui n'était pas notre cas). Il me faisait pleurer angoisser, mais je voulais garder toute mon énergie pr le petit et dès que je le voyais je me centrais sur lui pour qu'il revienne plus vite en chambre. Ca a été le cas après 5 jours, et après c'est moi qui ai été malade, mon homme a continué a trouver mille problème je lui ai dit que je ne voulais plus l'entendre c'était deja bien assez dur de gérer le petit, ses soins et les miens (je ne tenais pas debout après 10 jours a cause de l'infection urinaire carabinee). Bref, on rentre (à J+11! avec 3 entretiens psy pour moi pdt le séjour) et tout se deroule normalement avec toujours ses angoisses mais j'ai appris a les ignorer ou ne pas les ecouter pour me préserver. Je vous donne qq exemple vécus (sachant qu'il y en a des tas d'autres): Par exemple, un jour, on a porté une machine a laver a deux, donc un truc bien lourd, le soir même mon homme se plaint d'un mal affreux au bras gauche et se persuade que c'est un prémice de crise cardiaque. Dans ces cas la je ne rentre pas dedans , lui dit d'appeler le doc , ce qu'il fait (après plusieurs heures de stress et d'agonie) : le doc arrive en pleine nuit un dimanche et diagnostique finalement une tendinite... j'avais la rage!!! Aussi quand il avait 2 mois, mon fils était faible depuis plusieurs jours j'avais vu le pediatre qui ne m'avait rien dit de special , mais mon fils a eu les lèvres qui sont devenues bleu pdt la nuit. J'ai insisté pour qu'on parte aux urgences tout de suite, et finalement le petit avait une bronchiolite bien avancée il a été mis sous oxygene imédiatement et hospitalisé une semaine. Mon homme, pour prévenir sa mère, lui dit "encore 2h et il serait mort" je lui en veut aussi terriblement d'avoir dit ca, c'était faux en plus!! Je ne comprends pas cette facon d'aggraver tout!!! Commenet peut-on parler de son fils ainsi!! Je me suis sentie bien seule a nouveau pour accompagner mon fils dans ces moments..Et après le pauvre n'a pas arreté d'entendre "oh mon pauvre t'es fragile, t'as pas de chance", au point que je lui prenais le petit des bras pour qu'il ne lui parle plus... Au debut des vacances de Noel il commence a faire la gu.., je le laisse faire et voit qu'il s'inspecte de tous cotés. AU bout de qq jours n'en pouvant plus je lui dit d'aller consulter le doc j'en ai marre de son stress qui bouffe l'ambiance de la maison (il ne parle plus s'enferme et ressasse des choses en tête). Il est sur cette fois d'avoir le sida (sympa pour moi). Je le force a partir chez le doc le 24 decembre, il obtient une prise de sang mais les resultats n'arrivent que le 31 (merci la neige et les jours féries), qui sont negatifs... tout ca pour rien à nouveau... Depuis je n'en peut plus il m'a gaché toutes les vacances, les fetes de noel, je ne peut plus lui faire confiance car si j'écoute ce qu'il dit. Je suis triste pour lui qui s'enferme dans ses maladies mais moi je m'essoufle je ne veut pas que ca joue sur notre vie quotidienne et pourtant c omniprésent. En plus je me sens seule dès qu'il y a un truc a gérer pour lui c'est immédiatement la mort qui se pointe ca me soule tout est pessimisme, j'en ai marre de jouer la locomotive et de lui faire la morale. Des moments j'aimerais pouvoir m'inquiéter et être rassurée, mais hélàs je ne pourrais pas me permettre sinon ca va amplifier ses pensées. On est censé vivre a deux, et non pas moi seule avec un enfant et un ado a rassurer! Le but de ce post est de me libérer un peu, de faire comprendre ce qu'est le quotidien avec un hyponcondriaque, aussi aussi d'avoir des témoignages. Je voudrais surtout savoir si vous avez ressenti des améliorations car je ne pourrai plus revivre d'autres moments gachés par ça. Le positif dans toute cette histoire, c'est que mon doc a reussi a convaincre mon homme d'entamer une prise en charge psy car la ça allait trop loin avec le sida et, il a du voir (j'espère) a quel point ca me détruit. AUtant avant je prenais le dessus, là j'en pleure, le coup des fêtes de fin d'années gachées m'a complètement cassé... dommage... Savez vous si le travail psy met du temps a aboutir? Si on en guérit vraiment? En combien de temps? (j'avoue que la je suis préssée d'en finir avec ca!) merci pour votre écoute[/quote:98964ea7b8] Bonsoir ,j'ai lu ton histoire ,je ne peux que te souhaiter du courage car je ne sais pas ce que c de vivre ton cauchemard ,en tout cas tu es patiente ! Bon courage ,bisous
Astrid79 1552 messages
Astrid79
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Posté le : 06-01-2011 à 08:43
Coucou, tout d'abord, je suis désolée de ce que tu vis ... dans mes connaissances, en général, ce sont plus les mamans qui sont angoissées pour tout et rien, et les papas qu irassurent. Je me doute que ça doit être usant à la longue pour toi. Lui, se rend-il compte du ridicule des situations, une fois passées (ex: PS pour le SIDA) ? Ou reste-t-il persuadé du bien fondé de cet examen? Je ne peux pas t'apporter de témoignage sur l'hypocondrie, malheureusement, mais je peux t'en apporter sur la prise en charge psy, en général. Je souffre d'une phobie (que je n'étalerai pas ici) et au bout de plusieurs années dans cet état d'angoisse permanent, j'ai décidé de me botter les fesses et d'aller voir une psy spécialisée dans la thérapie cognitivo-comportementale. Ca n'a pas un effet rapide ... je veux dire, c'est pas en 2 séances que ton mari va être guéri ... ça peut aller lentement parce que ton mari devra réapprendre à son cerveau à penser autrement, i ldevra faire un travail énorme sur lui-même, se remettre en question et se lancer des défis permanents. Mais pour moi, c'a été payant : j'ai commencé fin février, j'ai ressenti les 1er effets positifs fin mai (début juin) et en septembre, ma psy m'annonçait qu'elle ne voulait plus me voir :lol: (à raison d'une séance toutes les 2 semaines pendant 2 mois; puis toutes les 3 semaines). Je ne vais pas te mentir, j'ai encore parfois des petites angoisses dès que l'objet de ma phobie se présente, mais ce n'est plsu obsessionnel comme avant, j'arrive à me contrôler et à me calmer. C'est faisable et guérissable, suffit qu'il le veuille et qu'il se lance dans cette thérapie à fond. :wink: Courage
Linda223 45 messages
Linda223
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Posté le : 06-01-2011 à 09:20
Bonjour, J'ai lu ton récit et je comprends parfaitement que tu en aies marre. Ça doit être insupportable. Ce type de phobie a des répercutions sur tout l'entourage. J'allais te dire il faut absolument qu'il suive une thérapie car l'intensité de sa phobie est trop importante! C'est bien que vous ayez entrepris les démarches. A-t-il conscience de son problème? Qu'en pense t -il? A ta place, j'ignorerais également ses plaintes et je protégerais mon enfant de toutes ces ondes négatives qu'il émet. Je te souhaite beaucoup de courage et de patience et j'espère que ton mari guérira vite. :cop:
Guest398424
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Guest398424
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Posté le : 06-01-2011 à 10:40
Bonjour! J'ai lu tout ton récit et je me doute de l'état de stress ambiant dans lequel tu dois, ça doit être insupportable. C'est très bien que ton conjoint se fasse enfin prendre en charge par un psy, ce n'est plus vivable, il se fait du mal et fait du mal à son entourage. J'espère que ça va s'arranger maintenant. Bon courage.
alloouicmoi 961 messages
alloouicmoi
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Posté le : 06-01-2011 à 12:36
merci pour votre soutien, je me croyais folle lui en vouloir à ce point mais là on a atteint des limites. pour lui rien n'est anormal, tous les examens ne sont que dans la continuité de ce qu'il pense, et ne va pas s'arreter en route sauf si c'est négatif, et encore là ca a été négatif et il a enchainé en disant "bah sinon cest une hépatite..." et là il a mal au ventre depuis ce we comme par hasard. Je pense qu'il ressent vraiment ces douleurs car il sait (merci internet :evil: ) quels sont les symptomes a declarer pour arriver à cette maladie. Hier il a fait pipi dans un verre car il croyait qu'il avait les urines rouges... J'en ai marre, il dit vouloir se guérir mais il ne prend pas conscience de la gravité de son état. Le pire c'est d'être la seule a le contredire, ses parents le soutiennent et entretiennent tout ca en l'appelant régulièrement pour avoir les derniers resultats de pds etc. Bref comme a dit mon doc un jour faut qu'il coupe le cordon et ce sera soit moi soit sa famille il me détruit le moral sinon. Par rapport au suivi, si un résultat est visible sous 3 mois ca me va; J'ai une copine qui l'est a minima et elle me dit il pourra jms guérir, ca je ne peux pas l'accepter je ne me vois pas constamment dans cette ambiance morbide.. En plus je travaille auprès de personnes malades ayant des maladies dégénératives (SLA parkinson, démences etc) et aussi avec des enfants aux maladies incurables (lucodystrophies, cancers, maladies auto-immunes, handicaps sensoriels) et je trouve orétentieux d'attirer l'attention sur des maladies supposées alors que d'autres sont bien plus nécessiteux... Bref heureusement que je travaille sinon je serais dejà partie... merci à toutes
Astrid79 1552 messages
Astrid79
Mamanaute
Experte
Posté le : 06-01-2011 à 14:06
Tant que ton homme ne se rendra pas compte de la gravité de la situation, pour lui comme pour son couple, rien n'avancera ... je suis navrée de te dire ça :cry: Ces parents sont derrière lui pour chaque petit bobo qu'il se fait? As-tu déjà essayé de leur en parler, seul à seul? Ses amis? Ses collègues? Ses frères ou soeurs? Et le doc qui lui prescrit tous ces examens? D'expérience, je pense que l'entendre de la bouche de quelqu'un qu'on ne connait pas, rend la chose plus réelle, plus sérieuse. En même temps que la thérapie, seule un psy pourra lui faire se rendre compte ce qu'il risque à court ou à long terme à continuer comme ça. Et puis ... en dehors du côté psychologique, qu'est-ce que ça coûte pas, de faire examens sur examens rien que pour se rassurer :shock: Quand je te lis, j'ai pensé au syndrome de Münchhausen :oops: ... Mon résultat était visible sous 3 mois ... mais juste avant que le déclic ne se fasse, la psy m'avait dit qu'elle trouvait que ça faisait long. Visiblement, elle a l'habitude que ça porte ses fruits plus vite que 3 mois. J'ai été longue à la détente :oops: Je te souhaite qu'il trouve le courage de commencer sa thérapie et qu'il ait ce fameux déclic.
alloouicmoi 961 messages
alloouicmoi
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Posté le : 06-01-2011 à 14:28
Avant de le connaitre, il était suivi par un mdecin chez qui il faisait son marché en demandant tel ou tel médicament et qui lui a fait faire tous les examens possibles , et quand il est arrivé par ici je l'ai incité a arreter d'aller le voir pour se rendre chez mon medecin qui me suit depuis tte petite qui est plus cool et qui n'hésite pas à faire la morale. Je pense qu'il le remet bien sur les rails puisqu'il a réussi à lui faire prendre rv chez un psy, alors que je lui en parle depuis toujours. La dernière fois que j'y suis allé pour mon fils je lui ai dit que j'en pouvais plus qu'il fallait qu'il le raisonne rapidement, il m'a dit qu'il insisterait bien la prochaine fois ... j'envoie mon homme ce soir chez lui pr sa maladie du jour histoire qu'il se fasse bien engueuler et ce sera déjà plus viable ici... Quant aux examens prescrit, il ne les fait pas ds le but de se rassurer mais dans le but de diagnistiquer, prouver sa maladie, c'est différent. CAr dès que c'est négatif il va rechercher ailleurs incesamment, c'est lourd! ON a des période d'accalmie qd même mais la ca dure depuis qq semaines sans arret et des trucs lourds. Sur internet j'ai lu qu'il ne faut pas contrarier un hypocondriaque, mais ils st bien gentils, et l'entourage familial il subit et se plaint avec lui??? c'est débile comme conseils!! Ses parens se rendent aussi chez le médecin précédent,donc ils sont toujours dans le "on n'en fait jms trop pour la santé"..ya du boulot d leur coté car ma belle mère est du genre asortir a mon fils "ne court pas tu vas te tuer " ou bien "attention tu pourrait t'ouvrir le crane :shock: " a longueur de journée, et je dédramatise derrière (je dis a mon fils vas-y cours et dit a la belle mère de stresser en silence :) )mais la aussi ca devient lourd. Mon beau père est ypocondriaque (il se couche a 20h ts les soirs, mais vraiment tous les soirs mm si on est là sinon il pense que son corps sera trop faible pour tenir le lendemain :shock: ) Son frère est normal mais plus détaché de sa famille (la chance pour sa copine !) Après en parler a sa famille c'est délicat car sa mère raconte tout en détails a tout le monde donc si je lui dit ca tte la famille va le savoir (oncles tantes cousins etc ) et ca m'intéresse pas d'étaler mes pb de couple en belle-famille (surtt que eux soutiendront tjrs plus leur coté) bref y'a du boulot partout et moi je suis au milieu a gueuler sur tout je passe pour la méchante qui le soutient pas dans cette famille...bref mais a mon avis je n'ai pas d'autre choix que de résister a tout ca sinon ca va rendre mon propre fils anxieux ce que je ne veux pas. Qu'il vive sa vie avec gaieté même s'il avait une grave maladie ca reste un enfant il mérite de s'amuser rire, et même tomber comme tout le monde, c'est normal quoi!!
Guest398424
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Guest398424
Mamanaute
Experte
Posté le : 06-01-2011 à 15:42
Ce qu'il veut, c'est attirer l'attention, faire son intéressant pour qu'on le remarque et qu'on s'occupe de lui (tout en creusant le trou de la sécu :siffle:). Ses parents sont fautifs, c'est pas eux qui l'aideront à s'en sortir. Tu vas être seule contre tous, enfin, il te faut le médecin de ton côté. Là il va voir un psy, il pourra enfin être pris en charge.
saby2 279 messages
saby2
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Avancée
Posté le : 06-01-2011 à 16:27
Bonjour, Sans jugement aucun j'aurais tendance à me dire que ton mari a cette attitude car sa mere l' habitué a ca... je m'explique.... quand on voit ce qu'elle dit a ton loulou...." attention tu vas t'ouvrir le crane" et compagnie...ben si elle a fait pareil avec son fils je ne suis pas du tout etonné que celui ci pense toujours au plus grave... ta belle mere , je pense , sans le vouloir a induit ce comprortement chez son fils. apres je pense qu'une therapie comportementale va pouvoir l'aider mais il faut qu'il en est envie sinon j'ai bien peur que ca ne marche pas... a'til conscience de ca?
alloouicmoi 961 messages
alloouicmoi
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Posté le : 06-01-2011 à 16:35
je pense qu'il a pris conscience que son comportement est excessif ces derniers temps mais il n'est pas pret du tout a remettre en cause sa mère qui est un dieu personnifié pour lui. Pourtant c'est pas faute de lui dire, tout ca je l'ai remarqué très rapidement! Elle est bien humaine et bourrée de défauts :lol: (je me lache là 8) )
Jumie 2255 messages
Jumie
Mamanaute
Experte
Posté le : 07-01-2011 à 16:44
Bonjour je viens de lire ton post et les réactions qui s'ensuivaient. J'ai moi même été hypocondriaque à un degrés certes plus léger que ton mari mais suffisamment important que cela me bouffe longtemps et empiète sur les relations que j'ai pu avoir avec mon entourage (mes amies notamment, mon mari à plus petite dose) Je me souviens pertinemment de la façon dont tout cela a commencé. 1994 : 1er Sidaction à la TV. J'ai 11 ans et je suis persuadée que je suis séropositive. Je ne comprends pas les modes de transmissions et me persuade (pour je ne sais quelle raison) que je l'ai attrapé et que je vais mourir. Comme ton homme, je cherche des tâches sur mon corps(c'est cet épisode que tu as décris qui me pousse à te répondre) et j'attends qu'un Sarcome de Kaposi confirme mon SIDA. Je pleure souvent et ne m'explique pas pourquoi j'ai peur. Les années passent, je comprends que je ne PEUX pas être infectée, mais ma peur est irrationnelle, elle m'obsède, s'estompe, reprends le dessus... Bref un cauchemar bipolaire en quelque sorte ... De ça je n'en parle pas : je suis jeune, et même si le sexe n'a jamais été tabou chez nous, avouer à ma mère que je pense être séropositive à 16 ans est infaisable. Cette peur s'estompe... d'autres viennent. Le cancer, la crise cardiaque, les AVC... mes phantasmes se nourrissent des cas réels autour de moi... Mes amies me traite de folle, en rient puis comprennent que cela m'obsède t tentent de me raisonner. Je suis tout le temps chez le médecin qui lui, sans une once de psychologie, me prescrit tous les examens que je lui demande. Mais passer une radio me terrifie : je me fais mon film : découverte de ma "maladie", agonie, mort... certaines de mes amies ont fait des études de médecine. Les pauvres. Je les harcelais pour avoir confirmation que ces symptômes grippaux cachaient en réalité quelque chose de beaucoup plus grave. Je me faisais violence pour ne pas les appeler en plein milieu de la nuit à cause d'une migraine. Elles, me soutenaient comme elles pouvaient mais je sentais de l'exaspération de leur part. Mes parents eux n'y ont jamais beaucoup prêté attention. J'avais peur qu'ils s'inquiètent , j'avais peur de les rendre malade si ils apprenaient que j'allais mourir. C'était une obsession totalement morbide qui m'a gâché de beaux moments mais heureusement, jamais une amitié. Bizarrement, je suis devenue beaucoup plus zen lorsque j'ai appris ma grossesse alors que je pensais fermement que mes crises s'aggraveraient. Mais je savais aussi que si je laissais les choses s'engluer, c'est mon bébé qui en souffrirait. Heureusement, car mon mari commençait à s'agacer sérieusement... et surtout j'étais très malheureuse de voir que beaucoup rigolaient de certaines anecdotes alors que pour moi, c'était dramatique... vraiment dramatique. Je n'ai pas été voir de psy. Je n'ai pas eu de thérapie cognitive. J'ai eu un petit déclic avec la venue au monde de mon fils. Mes peurs sont toujours très présentes. Je fuis les discussions où j'apprends la maladie , la mort d'untel ou untel. J'évite ces sujets qui me font parfois cogiter des nuits entières. J'ai trouvé un autre palliatif : la tête de l'autruche. Je me focalise sur mon fils, moi je m'en fous. Moyen moyen en somme, puisque je néglige ma santé. Donc, non : nous ne sommes pas hypocondriaque pour se rendre intéressants. Nous avons très peur. Nous sommes dans le même état qu'une personne qui apprendrait qu'elle va mourir. Nous évaluons sans cesse des risques inexistants. Nous extrapolons nos douleurs jusqu'à les ressentir. Il m'arrive parfois , lorsque mon mari est en déplacement, de me dire "Il ne faut pas que je fasse de crise cardiaque aujourd'hui, je suis seule à la maison avec mon fils, je ne dois pas le laisser seul dans une maison . Mais ma mère appellera à telle heure, comprendra qu'il s'est passé quelque chose, du coup, viendra ..." Vois tu le cheminement que cela peut prendre ? Le mal que l'on peut se faire ? Mettre ça sur la faute de sa mère est injuste. toutes les mères poules ne font pas des enfants hypo. C'est un petit traumatisme je pense , qui a évolué, et ne m'a pas laissé de répits. J'ai dû être choquée, avoir très peur de voir ces corps abîmés, de ces durées de vie pleine de souffrance et très courtes que l'on nous montrait au Sidaction. J'ai juste eu peur, je n'en ai pas parlé, on ne m'a donc jamais expliqué et j'ai phantasmé. Voilà pour moi. Je conçois que pour toi cela soit dur à supporter mais crois moi sur parole, c'est horrible pour lui. Tant qu'il n'en sera pas conscient et qu'il ne sera pas décidé à se faire aider, il n'y aura pas de solutions. C'est à lui de se réveiller. Je suis désolée, car mon message ne t'apporte aucune solution. J'espère que tu pourras en tout cas comprendre que ce n'est pas pour faire son intéressant comme j'ai pu le lire, ce n'est pas sa mère qu'il faut blâmer. C'est lui, lui tout seul que se mets ça en tête. Et il souffre du paradoxe de se faire de se faire du mal, de se croire gravement malade et t'inclure dans ses délires. demande lui peut être qu'il te décrive ses sensations, son mal être, sa peur dans ses moments là. Je pense qu'il se sentira compris. Il appréciera qu'on ne remarque pas que le côté irrationnel et disproportionné de ses peurs mais que l'on cherche à en comprendre le mécanisme et qu'on ne s'en soucie. Ne pas s'inquiéter mais s'intérresser. Le voilà le conseil finalement. Courage !
Guest398424
24043 messages
Guest398424
Mamanaute
Experte
Posté le : 07-01-2011 à 17:39
Coucou ma Jumie! Tu as bien fait de nous décrire les sensations vues de l'autre côté :oops: je ne pensais vraiment pas qu'il puisse y avoir autant de souffrance. Excuse-moi pour le message que j'ai laissé plus haut, il est offensant pour les gens comme toi qui souffrent. En fait, je me moquais indirectement de ma BM et de son fils (plusieurs de ses fils même) qui pensent avoir un cancer de la gorge dès qu'ils toussent mais ils sont loin d'être véritablement hypocondriaques, ça ne nous bouffe pas la vie. Toutes mes excuses :cop:
Jumie 2255 messages
Jumie
Mamanaute
Experte
Posté le : 07-01-2011 à 18:24
Pas de soucis ma belle ! :cop: (tu me manques tu sais !!!) J'ai hésité avant d'en parler mais je sais que cela peut être perçu comme étant horriblement emmerdant pour l'entourage. Mais comme pour un dépressif, c'est aussi très dur pour ceux qui souffrent de ces maux. Comme tous les maux psycholoqiques, psychiatriques, quand ça ne se "voit"pas, ça doit être possible de se raisonner rapidement. Mais je trouvais intéressant que vous voyiez ce que cela pouvait faire de l'intérieur (comme l'Activia en fait > nullle je sors :arrow: )
alloouicmoi 961 messages
alloouicmoi
Mamanaute
Confirmée
Posté le : 07-01-2011 à 19:02
Merci ton intervention est très intéressante en effet, je reconnais plein de choses dans ce que tu dis : l'angoisse des examens, car même s'il obtient de examens (bcp moins maintenant) il est hyper angoissé avant de les faire car pour lui ca va faire basculer sa vie, on découvre sa maladie pour de bon. Le déclic est juste différent car pour lui je pense réellement que c'est qq chose qui s'est inscrit dans la famille vu le comportement de tous. En plus il n'a jamais remarqué de facteur déclenchant, puisque jusque là ou il peut se souvenir, il a tjrs été comme ca. Ce qui est étonnant aussi c'est que lui aussi a réussi a trouver un doc qui ne soit pas regardant à sa détresse mais allait dans son sens, en lui prescrivant tous les medoc les plus forts à sa demande. D'aileurs on a regardé un médoc qu'il prenait tous les jours 7/8 fois qd je l'ai connu que là il a arreté de prendre (une petite victoire 8) ) et dessu ya clairement écrit qu'il doit etre utilisé maxi 3 fois par jour 3 jours de suite sous risque de complication cardiaque, donc ca lui a fait peur je pense. Il est tellement dans sa maladie qu'il ne réalise pas les risque qu'il prenait réellement! Toutefois, je pense que son attitude est en train de pousser a l'extrème, si bien que je ne n'ai plus la force morale d'essayer de le comprendre :( il m'a trop détruit de bons moments comme je l'avais expliqué... Hier avant d'aller chez les doc je lui ai précisé par sms que s'il partait encore sur une maladie grave, ce serait le coup de trop il m'a répondu non je veux juste un truc pour ne plus avoir mal au ventre (résultat primperan, c raisonnable). Donc des fois il faut aussi le bousculer sinon il risque de s'enfermer davantage. Du coup hier c'était moins tendu on a pu discuter tranquillement. :) merci encore pour ton témoignage
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