Pars vite avec tes enfants ou entreprends des démarches pour qu'il s'en aille!Tu dois les protéger.Parles-en à ton médécin ou à la PMI.Entoure toi de gens attentionnés.Tu peux déposer une main courante à la police. Mais surtout, AGIS vite pour que ton bébé ne subisse plus de maltraitance.Ne te voile pas la face,ton mari ne changera pas tout seul.Ton devoir de maman et de femme:protéger tes enfants et te préserver. car tes enfants ne peuvent compter que sur toi! Sauve les, sauve toi! Renseigne toi auprès de ta mairie pour consulter un conseiller juridique ou un avocat.Peut-être que ta mairie propose ces services gratuitement.Bon courage et tu verras,la vie sera belle avec tes enfants après.Je suis moi-même maman de jumeaux de 4ans et j'ai quitté leur papa (qd ils avaient 1 an 1/2)car il me dénigrait constamment (je résume).Depuis, je suis SEREINE et pleinement heureuse.Si j'étais restée, mes enfants auraient fini par me dénigrer aussi puisqu'ils auraient vu que je ne me faisais pas respectée par leur père.Mais, surtout ne reste pas seule:amies,famille,associations...Il y a des tas de possibilités pour s'en sortir.Si tu restes, ton petit a une forte probabilité de devenir violent comme son papa (vois ta fille).Fonce!
Tu peux te rapprocher du centre de circonscription de ta ville et demander à voir une assistante sociale de secteur. Là, tu as le droit de lui demander (une assistance éducative à domicile) AED; c'est un contrat que tu signes avec l'aide social à l'enfance (ASE) qui te permet d'avoir un travailleur social (éducateur par exemple) qui te rencontre régulièrement toi et tes enfants pour t'aider à gérer les conflits. Ainsi tu aura un soutien et tu ne sera pas seule face à ton mari. C'est un "garde fou" qui peut apaiser les tensions familiales. Tu peux décider de rompre ce contrat à tout moment. Si tu rencontre des difficultés avec ton mari et qu'il n'accepte pas de tierce personne, les travailleurs sociaux ont l'habitude de ce genre de situation et peuvent t'aider à lui faire accepter de faire ce cheminement.
Bon courage à toi.
Salut,
Interpellée par l'intitulé du sujet, j'ai lu ton message.
Je viens par ce dernier te faire part de mon expérience. Mais pas en tant que "maman" ou épouse (que je suis aujourd'hui!), mais en tant q'enfant victime de maltraitances essentiellements morales et parfois aussi physiques et pas vraiment guérie de ce mal.
En effet, mon père était, pour ma mère, mes 3 frères et soeur et moi-même un véritable bourreau, Gourou ou tout ce que tu voudras... Sa doctrine: "Marches ou crèves" mais aussi "Diviser pour mieux reigner".
Un exemple plus que démonstratif: Mes parents géraient un bar hôtel restaurant. Ma mère qui était déjà maman d'une petite fille de 5 ans (issue d'un viol familial "au passage!!" et que ma mère a eu à l'âge de 15ans") était au terme de sa seconde grossesse le 1er janv. A cette date tu te doutes bien que les restos tournent plein pot. Ruée de contractions elle demanda à mon père si elle pouvait aller s'allonger car elle souffrait trop. Mais évidemment il y avait un service à assumer le soir et pour lui or de question de se laisser attendrir par une jeune femme endolorie. Il lui a donc interdit de le faire et pour la peine d'avoir osé quémander, lui a imposé une charge de travail colossale. Ma mère (enfant battue, violée et soumise qu'elle était restée) s'est bien évidemment exécutée et ce jusqu'au petit matin autrement dit 6h. Il lui a alors accordé d'aller dormir un peu jusqu'à 8h puisqu'à cette heure ci, le bar réouvrait et qu'elle se devait d'être derière le comptoir. Elle a donc servi au bar puis entamma son second service au restaurant (j'imagine, ayant vécu moi même un accouchement, ce qu'elle devait morfler). Et c'est vers 13h qu'un client interloqué par le courage de ma mère, lui dit discrètement: "Madame, je crois que vous êtes entrain de perdre les eaux!".
Elle était tellement prise dans son boulot qu'elle ne s'était rendue compte de rien la pauvre! Alors elle se dirigea vers la cuisine et par je ne sais quel miracle il accepta de la laisser monter un peu. Ce n'est qu'une heure plus tard, et alors que ma mère avait plus que commencé son travail, puisque la tête était prête à sortir, que mon père se décida à appeler un médecin et monta la rejoindre dans la chambre. Nous sommes le 2 janv 81, il est 14h30 et je suis là, moi l'aînée officielle de mon père. Mon père à assisté ma mère durant l'accouchement et l'histoire dit que le médecin ne se présentera 5 heures après ma naissance. Mon père accorda 2 heures à ma mère pour qu'elle se fasse une toilette et m'allaite, ensuite elle devra redescendre (ce dernier veillant à refermer la porte à clef derière elle pour ne pas qu'elle monte me voir sans son autorisation).
J'ai passé ma 1ère année ainsi (enfermée dans ma chambre au 2ème étage d'un hotel entre 2 tétées, mais tout de même avec tout l'amour que ma mère pouvait me porter durant ces instants.) Ce n'est que lorsque j'ai su marcher et me débrouiller que j'ai eu le droit de vivre dans le bar avec eux.
La suite c'est que toute notre enfance mon père nous a toujours traité de la sorte, sans forcément nous battre (quoique!). Pour lui nous n'étions que "des pots de yaourt", "des bons à rien" nous ne ferions "jamais rien de nos 10 doigts". "Mais qui avait bien pu lui foutre des merdes pareilles"... j'en passe et des meilleures.
Ma mère n'a jamais pu se défaire de lui. "Lui" l'homme de sa vie qui les avait recueuillies elle et sa petite fille de 3ans en lui offrant un travail.
Elle a fondu les plombs à 2 reprises, dont une fois internée 6 mois en hôpital psychiatrique et la seconde fois 1 année à la maison car evidemment il ne voulait pas la laisser partir (de peur pê!!!)La 1ère fois j'avais 11 ans et nous vivions alors chez ma gd mère et la seconde j'avais 15 ans et là je m'occupais d'elle, de ma mamie de 87 ans et de mes 2 petits frères de 13 et 7 ans. Je priais chaque jour d'école qu'il ne rentre pas pour la battre ou lui faire subir un choc psychologique (qui était la cause de son 2ème pétage de plombs) durant mon abscence.
Je vivais chaque instant,dans la peur, l'angoisse, j'en faisait des nuits blanches.
Et puis j'ai rencontré mon mari vers l'âge de 16a ns et petit à petit je me suis écartée du nid, pour créer le mien. Aujourd'hui et parcequ'il m'était impossible de vivre ainsi, je n'ai plus aucun contact avec mes parents ou mes frères et soeur. Aucun d'entre eux ne savent à quel point il m'a était difficile de sauter le pas, mais il le fallait pour ma survie et celle des miens.
Il m'aura fallu 4 ans de traitements en PMA et une fausse couche pour avoir mon fils.
Désormais je suis une épouse comblée et une maman heureuse. Mon mari et mon fils sont très complices et je m'applique à faire durer ce lien entre eux que je ne connais pas moi même.
Pour que mon fils n'ai jamais peur de son père et que son père l'aime et soit toujours fier de lui!!!
Personne ne te poussera à partir, tu dois le vouloir. Mais si tu ne le fais pas et si la situation persiste, tu te retrouveras avec des enfants en souffrance, en difficulté morale, timides et introvertis, incappables de vivre en société et de s'adapter à la vraie vie, violents pour les autres ou avec eux même. Car dès qu'ils seront assez grands pour comprendre et agir alors il leur interdira de parler, de sortir et vous n'aurez vous même plus aucune vie sociale. Il faudra toujours paraitre bien aux yeux des autres, pas d'écarts. Bref vous vivrez tous 3 dans une prison.
J'aime ma mère, t'imagine même pas comment! Elle ne m'a jamais vu enceinte, elle n'a pas assistée à l'accouchement,n'a pas était informée de sa date et n'a jamais vu son petit fils (pas même en photo).
J'ai appris il y a 2 ans de cela qu'en lui mettant une rouste il lui avait cassé un poignet. elle est très malade et nécessiterai une opération du dos mais ne se soigne pas.
Quant à lui il aurait à priorit un cancer.
Elle a fait son choix, j'ai fait le mien.
Si tu ne pars pas, tes enfants partiront.
Il faut beaucoup de courage, mais vivre heureuse auprès de tes enfants ou malheureuse sans eux qu'est-ce qui est le mieux?
pour avoir subi la méchanceté gratuite de mon père, je suis sûre d'une chose: ça laisse des traces psychologiques... si à l'époque, ma mère avait pu divorcer (elle en avait fait les démarches mais sa famille n'a pas voulu l'aider...) nous aurions eu mes soeurs et moi une enfance beaucoup plus sereine!
ce père qui crache son venin sans arrêt, martelait nos cerveaux de remarques humiliantes, cherchait à nous faire peur, ne tenait jamais ses promesses... j'aurai préféré ne pas vivre avec ça...
aujourd'hui, il est resté fidèle à lui-même, méchant...
les gens ne changent pas... si tu as le pouvoir de partir avec tes enfants, fais-le sans hésiter! pour le bonheur de tes enfants et pour qu'ils aient un environnement sain! il y a assez de psychopathes dans nos rues, pas besoin d'en créer en + !!! :-)
courage, fuis avec tes enfants! et soyez heureux!!!
comme c'est dur de vous lire...je me sens perdue mais pas dans une situation catastrophique, peut-être qu'au fond c'est trop dur de se l'avouer...
aujourd'hui mon quotidien sont les réflexions désagréable, j'ai l'impression de me perdre et d'être blazé de tout, notre belle discussion tourne déjà au vinaigre, c'est fou comme on peut manipuler les gens avec de l'espoir...je ne le comprends pas, qu'est-ce qu'il cherche?! que je souris et me taise et que je le laisse vivre notre vie comme il l'entend? je suis fatiguée de tout çà, mais au moins quand je prends mes petits sont tranquille, encore qu'ils sont spectateurs par moment et çà n'est pas forcément mieux...
se résoudre à partir, j'y pense mais je me sens lâche de le quitter et d'emmener mes enfants car j'ai dû mal à admettre non pas l'échec mais qu'il soit devenu ce qu'il est aujourd'hui et que je n'y peux rien...
je ferais tout pour mes bébés et je ne les néglige pas, je tiens mais je sens que+çà va+c'est dur, comme un chemin tracé dont l'issu semble de+en+inévitable...
Ah ben non fuir sous ce fléau ce n'est pas de la lâcheter...... Au contraire c'est que vous avez la force de faire quelque chose et de positif! J'ai suivi les commentaires quoi je ne suis pas timide mais tout était dit!! Mais sincèrement il ne faut pas rester comme ça, vous vous détruisez à petit feu!! Je ne sais pas comment je réagirai c'est sûre mais il est hors de question qu'on touche aux enfants! Alors hop hop courage et faite votre devoir, de toute façon vous avez une discussion de sourd avec votre mari...... Je sais que vous vous dites que pour nous c'est facile mais faut il faut savoir poser sa voix chose que je fais depuis peu...... Soyez courageuse et comme on a toutes dit au paravant il y a des associations pour nous aider.....
shoushou, même si je ne suis pas dans ta situation, je te comprends, et je compatis... ce n'est vraiment pas facile, mais ce pas, il faudra à un moment ou l'autre que tu le franchisses... et puis sincèrement, tu es déja presque parti dans ta tête, c'est clair, il est temps de partir avec tes enfants, direction les services sociaux! des personnes pourront t'aiguiller et t'aider. Protèges toi, protèges tes enfants. c'est le plus important.
bon courage à toi, on est là si tu veux en discuter.
je serais ravie d'avoir de tes nouvelles dans quelques temps, lorsque la situation se sera améliorée, car j'en suis sûre: elle va s'améliorer, tu vas voir!
nous sommes toutes d'accord! cette situation n'est plus tolérable pour toi alors il va te falloir du courage, ça va pas être simple au début, mais c'est ton bonheur et celui de tes enfants qui est en jeu alors ça vaut le coup de donner un bon coup de cravache et foncer!!! ;-))
nous serons toujours là pour te soutenir!!!
bisoux bisoux
je suis vraiment choquer ....limite pas du pére mais de vous .....une mére elle se doit de proteger son enfants quelqu'en soit le prix toute homme meur un jour il est pas invincible , la peur on peu s'en debarasser pour ses enfants ou au contraire sa nous pousse a aller plus loin ! cassez vous de cher vous prenez vos goss ! reveillez vous au lieux de raconter votre vie établissez un plan d'évasion je sais pas moi..si vous saviez se que j'ai pu faire pour protéger mon fils.......
shoushou,
on a répondu a ton appel mais tu ne nous entends pas!
Soit ce que tu es : une femme libre ou une servante!
Bonjour,
Je viens de voir ton témoignage et je voulais juste te donner le numéro d’Allo Parents Bébé pour joindre des puéricultrices et des psychologues qui peuvent t'aider.... au 0 800 00 3456 c'est gratuit et anonyme. J'ai déjà appelé une fois et je suis tombée sur une dame super qui m'a vraiment bien conseillé.
Si tu veux, tu peux aussi aller voir leur site internet qui est pas mal faithttp://alloparentsbebe.org.
Bon courage