[quote:05e0e522f4="adeline0308"]Bonjour à toutes,
Cela faisait bientôt 1 an que l'on essayait d'avoir un enfant, lorsque je suis tomber enceinte début janvier 2007. Mon marie et moi etions heureux, si heureux...
Ma grossesse se passe merveilleusement bien, aucuns désagréments, jamais malade en pleine forme !
Nous avons pris le temps avant de commencer a acheter tout ce qu'il fallait pour créer sa chambre...
Je passe toutes mes échographie, ma fille Déva grandit et grossit normalement, ma gynéco me dit que se sera un petit bébé d'après la taille de ses fémurs mais rien d'inquiètant. Ma dernière écho a lieu le 14 aout, tout se déroule normalement, plus rien ne peu plus nous arriver, ai je pensé, nous étions sur un petit nuage.
Ma bibounette est en siège, elle s'est plaçée du cotè droit et y restera.
Le 28 août au matin je la sent bouger comme d'habitude mais dans l'après midi je ne l'a sent plus trop, je ne m'inquiète pas puisque a 8 mois les bébés dorment beaucoup. Le lendemain nous allons lui acheter les dernieres petites choses pour finaliser sa chambre et dans la soirée mon marie était inquiét parcequ'il n'entendait pas son coeur battre dans mon ventre. Pour se rassurer nous allons a 22 heures à la clinique, nous laissons tout allumer à la maison persuadé de rentrer aussitôt à la maison une fois que les sages femmes nous auraient rassuré, nous les jeunes parents..
Mais l'inconcevable se produit, elle pose le monitoring sur mon ventre et je n'entend pas le coeur de ma fille battre. La peur nous envahit lorsqu'elle fait appeller le gynéco de garde. Je m'éffondre, mon marie est sous le choc, ce n'ait pas possible, la sage femme se trompe...
Mais le gynécologue est formel, le coeur de ma fille Déva ne bat plus.
Les évenements s'enchainent très vite, nous ne réalisons même pas ce qu'il venait de prononcer, qu'il fallait déjà songer à l"expulser" ( c son terme).
Nous somme plaçés dans une chambre, dans la maternité juste a coté de la nurserie. Le lendemain APM tout le processus se met en place, l'injection d'un gel, puis d'un 2° ainsi que d'un 3° dans la nuit parceque mon col ne se dilatait pas du tout, c'est un reflexe de protection psychologique m'a ton dit. Les douleurs physiques ne sont rien a coté de la souffrance de mon coeur et celui de mon marie qui essaie, tant qu'il peut surmonter ses larmes, de me soutenir. J'accouche de ma magnifique princesse le 29 août a 12 h 10, c'est un vendredi...
La sage femme ne veut pas que mon marie prenne notre fille et qu'il me l'a montre par peur que je sois traumatisée, absurde ! Finalement devant son insistance, elle nous laisse la voir pas plus de 20 minutes pcq c'est le WE et que son autopsie doit être pratiqué avant 15 heures.
Ma fille est magnifique elle pese 2,110 kg, elle est brune avec beaucoup de cheveux, un très beau visage, de très belles mains avec de longs doigts, une petite bouille que nous avons cessés d'embrasser pendant ces 20 minutes. Elle a était transportée aussitôt au dépositoire de La Timone (marseille).
Nous avons eu la chance de la revoir autant de fois que l'on a voulut au dépositoire, nous avons pu l'habiller avec ses petits habits, la prendre en photos pleins de fois,lui parler, lui dire que nous étions heureux et fiers d'elle, que nous étions ses parents, lui dire que nous l'aimions tellement !!!! Lui faire nos adieux a été atrocement douloureux.
Notre princesse a été inhumé le 6 septembre dernier et depuis notre vie s'est arrétée, notre futur n'existe plus. La vie n'a plus le même goût.
Je t'aime et t'aimerait toute ma vie ma princesse, pas une journée, pas une nuit passe sans que nous pensions à toi, tu étais devenue notre raison de vivre.
Je t'aime Déva.
Adeline[/quote:05e0e522f4]
Ton histoire m'a profondément émue, j'ai les larmes aux yeux !!
Je suis désolé pour toi et ton mari, c'est une épreuve terrible qui doit être difficile à traverser, c'est évident personne ne peut se mettre à votre place, mis à part les gens qui ont vécu le même drame ! Ce qui n'est pas mon cas, c'est pour cette raison que je m'abstiendrais de tout commentaire sur le fait de pouvoir surmonter votre chagrin...
En tout cas c'est évident ça fait peur et nous fais dire que rien est acquis (malheureusement :cry: ) et surtout que c'est si injuste, incompréhensible (les adjectifs sont nombreux !)
En tout cas je tenais à te dire cobien ton histoire m'avais touchée et que je vous souhaite plein de bonheur dans le années à venir.
Bon courage
Cécile