Posté le : 07-09-2007 à 22:39
bonsoir les filles et bien que dire, je suis toucher par toutes ces hsitoires, moi meme mon fils qui et nee il ya 4 mois a fais un arret cardiaque et par miracle il s'en ai sorti!! alors tout d'abord je voulais vous dire que chaque soir une bougie brule dans ma chambre pour vos bébés!! que je vous soutien du fond du coeur!! et que la vie et trop inuste!! je vous souhaite plein de courage et d'onde positive!!
il y a un pti poeme en la memoire de tous ces bebes!!
a vos bebe qui dorme sous la terre,
Par la pluie et les vents, dans l’horreur de la nuit ;
petit lit d’enfant est vide, solitaire ;
Nous t’avons dit Adieu pour jamais aujourd’hui.
Durant les soirs d’été, quelque étoile furtive,
Ayant épanoui sa corolle de fleur,
Trace un sillage d’or sur l’ombre et, fugitive,
S’éteint, laissant aux yeux éblouis sa splendeur.
Tu t’es fanée ainsi, petite étoile morte,
Après avoir fleuri cette image de chair ;
Flambeau qu’un ange allume et qu’un autre ange emporte,
la nuit plus noire et le ciel plus désert.
Nous avions tant parlé tout bas de ta venue !
Tant de projets riants volaient vers ce beau jour !
Nous tendions si souvent à ton âme inconnue
Nos deux bras grands ouverts, notre cœur chaud d’amour !
Nous t’avons vu passer en songe, doux chéri !…
Pourquoi faut-il qu’on aime alors qu’on espère,
Puisque le germe éclos est si vite flétri ?
Puisque cette clarté, ce mystère, - la vie,
Ce sang tiède qui court, ce rythme palpitant,
Ce vase qui contient la pensée infinie,
Tout cela se dissout, s’efface en un instant !
Puisque qu’il ne sert de rien, se penchant sur un être,
Contre le mal rongeur de lutter seul à seul !
Puisque en si peu de jours j’ai vu mon enfant naître
Et je l’ai vu dormir, blanc dans son blanc linceul !
Pauvre petit oiseau, dans ton vol éphémère
Voici qu’au bord du nid la main de l’Oiseleur
T’a saisi tout d’un coup sous les yeux de ta mère !
Tu n’as reçu de nous, hélas ! que la douleur !
Le soleil n’a pas lui sur ta brève journée ;
Tu n’as jamais rêvé les rêves d’ici-bas ;
Sur le sable du temps, l’aveugle destinée
N’a pas voulu marquer la trace de tes pas.
Qui sait ce que ta flamme aurait laissé de cendre ?
L’auréole du juste eût-elle orné ton front ?
L’esprit eût-il été puissant et le cœur tendre ?
Etais-tu la semence au creux du sol fécond ?
Ou bien, stérile grain dans la lande rocheuse,
Aurais-tu végété, maigre épi sans moisson ?
Que n’ai-je découvert, âme silencieuse,
Le secret éternel de ton dernier frisson !
Que ne l’ai-je surpris sur ta lèvre de cire,
Le mot sacré que dit la bouche qui se tait !
Dans l’œil fixe et vitreux que je l’ai-je su lire
Le vrai nom du séjour où la Mort t’emportait !
Par delà le tombeau, sous les voiles funèbres,
vos mamans vous entendez, et elles entendent vos appels
Plus loin, toujours plus loin dans les froides ténèbres,
Qui descend jusqu’à moi des profondeurs du ciel…
vous n'avez garde du monde
Qu’un léger souvenir de lumière et de bruit.
Tu ne fis qu’effleurer, sans y jeter la sonde
L’océan de misère où roule un flot d’ennui.
a tous les anges partie trop tot. Venez parfois, aux heures d’insomnie
Sur nos fronts enfiévrés poser votre douce main.
Que nous sentions ton âme, à nos âmes unie
Nous guider tendrement jusqu’au bout du chemin !
a tous les anges parti trop tot!!
peace