[color=darkblue:930f0b452e][b:930f0b452e]Ma Charlotte[/b:930f0b452e]
Il y a 2 mois tout juste, tu es née en silence… J’aurais tellement aimé t’entendre crier quand tu es sortie de mon ventre… Malheureusement, je n’entendrai jamais le son de ta petite voix ma puce…
Il y a 2 mois… Je me suis réveillée vers 5h30, j’ai pris une douche, je regardais mon ventre sans arrêt, toi qui était encore dedans… Je pleurais, j’étais stressée… La sage-femme est venue me chercher à 7h et elle nous a installés, avec ton papa, dans une salle de pré-travail. Ton papa devait porter une blouse et des chaussons en papier à chaque fois qu’il entrait dans cette salle. Moi, elle m’a mise sur une table d’examens avec un monitoring pour surveiller les contractions. J’aurais tant aimé y voir ton petit cœur ma princesse… La sage-femme m’a également posée une perfusion avec de l’eau et du sucre et a regardé mon col avant la pause du gel. Elle m’a dit que la "bonne nouvelle" était qu’elle pouvait y passer presque un doigt même s’il était encore très tonique. Elle m’a alors posé le gel en me demandant de ne pas bouger pendant au moins 2h pour qu’il reste bien en place et qu’il soit le plus efficace possible. Ton papa était assis sur une chaise juste à côté de moi. Elle est venue nous apporter un poste de radio pour essayer de nous "détendre" et de nous "changer les idées". Dans la matinée, ton papa a été obligé de s’absenter pour retourner chez nous chercher une petite tenue pour pouvoir t’habiller une fois que tu seras née. Je lui ai demandé de prendre les 2 tenues que j’avais prévues en salle d’accouchement : une tenue complète en 1 mois et une autre en taille naissance ainsi que ton doudou rose offert par ta cousine Amélie pour ta naissance... J’étais presque sûre que la tenue naissance suffirait étant donné que tu avais 3 "semaines d’avance" mais je lui ai quand même demandé de prendre les 2. Il pleuvait et il faisait froid, c’était un temps digne de la journée qui nous attendait... En plus, c’était encore plus dur pour ton papa de retourner seul à l’appart et d’affronter ta chambre ce jour là… Il a fallu qu’il trie tes affaires dans la valise de maternité qui était déjà prête pour toi… Regarder toutes tes petits habits qui ne serviront plus jamais et que nous avions achetés avec tant d’amour était insupportable pour ton papa…
Pendant ce temps, je suis restée seule dans la salle de pré-travail à attendre…J’ai envoyé un SMS à ta tata Anne pour lui donner quelques nouvelles. Après, elle s’est occupée à transmettre les messages au reste de la famille et à nos amis proches. L’attente me paraissait interminable… J’étais malheureuse, stressée, fatiguée et, en même temps, j’avais hâte de te voir enfin ma petite chérie… De découvrir ton petit visage… J’avais quelques contractions qui devenaient de plus en plus régulières mais qui n’étaient pas douloureuses.
Quand ton papa est revenu, il s’est, à nouveau, assis à mes côtés où il est resté tout au long de la journée. L’obstétricien de garde est venu examiner mon col alors que la sage-femme l’avait fait 5 minutes auparavant en me faisant très mal. Mon col n’avait pas beaucoup évolué et était toujours très tonique. Ma gynéco étant en congés, c’est le gynécologue de garde qui s’est occupé de mon accouchement et de ta naissance ma puce. C’était un homme très gentil et très doux. Pendant ce temps, ton papa s’était un peu endormi sur sa chaise pendant que moi, je continuais à attendre… Nous étions très fatigués tous les 2 car nous n’avions presque pas dormi depuis 2 jours. Je n’avais pas envie de lire ou d’écouter la radio donc j’ai commencé à écrire sur un cahier ton histoire ma chérie… J’avais besoin d’écrire, comme je le fais encore aujourd’hui, ce que je ressens et ce que ressent ton papa… J’avais besoin d’écrire ton histoire, de mettre noir sur blanc l’importance que tu as et que tu auras toujours à nos yeux… Ce journal, très personnel, nous le montrerons peut-être à tes frères et sœurs si nous avons la chance de faire de toi une grande sœur un jour… Nous voulons qu’ils te connaissent et qu’ils sachent l’importance que leur grande sœur a et aura toujours dans nos cœurs et dans nos vies… C’est comme une thérapie pour moi et, en plus, je ne veux surtout rien oublier… Je le mettrai avec mon album de grossesse qui raconte tout le début de ta vie et que je remplissais toutes les semaines… J’y ai mis des photos, des stickers, toute ton évolution, mes RDV, tes échos, nos achats pour toi, mes rêves, mes envies, tout ! Mais jamais je n’aurais imaginé une fin aussi rapide et aussi triste…
J’écrivais aussi pour éviter d’entendre les pleurs des bébés qui naissaient à proximité… C’était tellement dur d’entendre la joie des nouveaux parents. J’entends encore des papas appeler sur leur portable la famille ou les amis pour annoncer la "bonne nouvelle". Nous l’avions tellement rêvé ce merveilleux moment nous aussi mais jamais nous ne l’avions imaginé ainsi… Nous pleurions régulièrement car nous trouvions cette situation tellement injuste… On avait tellement d’amour à te donner ma Charlotte… Qu’est-ce que nous avions bien pu faire pour mériter cela ????
Finalement, la sage-femme ne m’a pas remis de gel vers 11h mais m’a installée une autre perfusion avec un produit censé augmenter les contractions. Ensuite, elle m’a percé la poche des eaux pour essayer d’accélérer le travail ce qui m’a fait super mal… Ensuite, elle a, à nouveau, vérifié mon col qui n’évoluait pas beaucoup mais, par contre, je contractais bien et les contractions commençaient à être douloureuses et à me faire mal au dos. Le gynéco est venu lui-même vérifier mon col et il a décidé d’augmenter les doses du produit pour les contractions afin d’essayer d’accélérer le travail. Une péridurale m’a ensuite été posée par l’anesthésiste. Tout de suite, j’ai eu les jambes plus ou moins anesthésiées mais j’avais encore mal au ventre pendant les contractions. La péridurale et les produits ont accéléré le travail. Il était déjà tard et le temps me paraissait long depuis 7h…
Vers 17h30, la sage-femme est venue réexaminer mon col qui était toujours très dur et m’a demandé si je sentais que ça "poussait". Mais non… Je ne sentais rien. Elle m’a alors dit que le col risquait de lâcher d’un coup et, effectivement, quelques minutes plus tard, j’avais de plus en plus mal malgré une nouvelle injection de produit dans la péridurale. D’un coup, les douleurs sont devenues intenables et je me suis mise à crier et à pleurer… J’avais mal, c’était horrible… Ton papa me tenait la main et essayait de me soutenir comme il le pouvait. D’un coup, je sentais que tu poussais ma puce… J’avais mal, je criais, tout s’accélérait... La sage-femme m’a transférée au bloc pour que je puisse avoir un endormissement flash au moment de ton expulsion. J’ai été installée sur la table d’opération avec les pieds dans étriers et je sentais ta tête qui commençait à sortir… Je pleurais, j’avais mal, l’anesthésiste m’a réinjecté des produits dans la péridurale et j’entendais le gynéco qui disait : "Il ne faut pas qu’elle souffre…". Ton papa me tenait la main droite et la sage-femme la main gauche en me caressant les cheveux. Tout a été très vite et tout le monde était aux petits soins pour moi. Ils m’ont mis un masque pour l’endormissement flash, ont fait sortir ton papa et ce fut le trou noir… Pourtant, cela n’a même pas duré 10 minutes. Tu es née à 18h20 ma princesse…. Je me suis réveillée et ton papa était à mes côtés. Ils nous ont demandé si nous souhaitions te voir avant qu’ils ne t’habillent et nous avons tout de suite dit oui sans avoir besoin de nous concerter. Là, ils t’ont mise dans mes bras et j’étais la maman la plus heureuse du monde… Tu étais morte mais malgré tout, j’étais heureuse… Je t’avais enfin dans mes bras… Tu n’étais pas complètement nettoyée, tu portais une couche et un petit bonnet. C’était le bonheur total… J’étais encore allongée mais je n’avais d’yeux que pour toi mon bébé… Avec ton papa, nous t’avons trouvée sublime… Tu étais encore plus belle que dans nos rêves et nous nous sommes dits que nous n’aurions pas pu mieux te réussir. Ton papa était aussi bouleversé que moi de te découvrir, toi, sa fille adorée et nous t’avons couvert de baisers tous les 2. Nous t’aimions déjà tellement… Nous avions beau savoir que tu étais morte, nous n’avions aucune appréhension. Tu étais notre fille et tu étais magnifique. Tout s’est fait tellement naturellement… Physiquement, tu étais parfaite. Ils nous ont alors dit que tu pesais 2,860 kgs, tu étais donc un beau bébé. Ils ne t’ont pas mesurée mais tu avais l’air grande. Tu avais le beau petit nez de ton papa, la bouche en cœur et les bonnes joues de ta maman, mais aussi de grandes mains toutes fines avec de beaux petits ongles et de très grands pieds. Et, quand nous avons un peu soulevé ton bonnet, tu avais même des cheveux ! Tu avais donc pris tout ce qu’il y a avait de mieux de chaque côté ce qui faisait de toi une fille parfaite mon bébé. Le gynéco a dit à ton papa, qu’à première vue, il n’avait rien trouvé qui pourrait expliquer ton décès. Il n’y avait pas de malformation cardiaque, le cordon ombilical était parfait et, physiquement, rien ne montrait un problème éventuel… Nous avons fait quelques photos et la sage-femme est ensuite venue te reprendre pour t’habiller.
En fait, avec ton papa, nous ne voulions qu’une chose : te voir et profiter de toi un maximum. Ils m’ont transférée dans la salle de pré-travail où nous étions avant l’expulsion et la sage-femme est venue te remettre dans mes bras… Tu étais dans une serviette éponge blanche et elle t’avait mis ta tenue taille naissance : un pyjama en velours rose, avec un petit bonnet rose et des petits chaussons roses. Elle ne t’avait pas mis ton petit body car cela ne servait malheureusement à rien mais elle t’avait glissé ton doudou, avec toi, dans la serviette… Il fallait que je reste allongée encore au moins une heure mais tu étais dans mes bras et c’était la seule chose qui m’importait... Je te câlinais, je t’embrassais, je te caressais…. Tu paraissais tellement paisible… On aurait dit que tu dormais ce qui était encore plus dur pour nous car nous avions l’impression que tu allais te réveiller et pousser tes 1ers cris. C’était trop dur de nous dire que tu étais morte, ce n’était pas possible, tu étais trop parfaite et trop belle… tu ne méritais que de vivre… En plus, nous avions tellement à te donner… Pourquoi on t’a enlevée à nous ?... Nous nous attendions à ce que tu sois plus "abîmée" mais ce n’était pas le cas… Ta tata Anne, qui est infirmière, nous avait préparé au fait que tu serais sûrement cyanosée de par le fait que tu étais restée plusieurs jours sans vie dans mon ventre... Bien au contraire, tu étais plutôt "rose" et tellement belle. Tes seules particularités étaient peut-être tes petites lèvres toutes rouges, ta paupière droite un peu abîmée et quelques petites marques sur le corps, comme des grosses ampoules, mais, malgré cela, tu étais sublime.
Nous étions partagés entre plusieurs sentiments qui s’affrontaient. Nous étions à la fois les plus heureux parents du monde car nous t’avions enfin avec nous et nous t’adorions et, en même temps, nous étions les parents les plus malheureux du monde car nous t’avions, toi notre fille rêvée, dans nos bras mais tu ne vivais plus et tu allais nous être retirée pour toujours… Nous alternions donc les sourires et les pleurs… Enfin, surtout moi car ton papa a eu plus de mal à sourire, il a surtout pleuré car il a dû réaliser tout de suite que ce bonheur n’était qu’éphémère…C’est vrai que c’était tellement injuste… Nous aurions tellement aimé profiter de toi vivante et en bonne santé… Nous te prenions tous les 2 dans nos bras, nous t’embrassions, nous te répétions sans arrêt que nous t’aimions et nous te bombardions de photos pour immortaliser au maximum tous ces moments passés avec toi.
Vers 22h30, nous avons appelé les sages-femmes pour qu’elle te reprenne car ton papa voulait dormir un peu mais il voulait surtout que je me repose. C’est vrai que je venais d’accoucher mais je n’y pensais pas. J’étais tellement obnubilée par toi que le reste n’avait aucune importance. Dans ces moments là, on ne pense pas à soi, j’étais faible car je n’avais rien mangé depuis plusieurs jours mais, en même temps, je ne m’en rendais même pas compte, je ne sais pas trop où je puisais ma force mais j’aurais déplacé des montagnes pour toi mon ange adoré. En te reprenant, les sages-femmes nous ont dit que nous pouvions te voir pendant la nuit si nous le souhaitions et le lendemain matin avant que tu ne partes pour l’autopsie. En attendant, tu as été mise en chambre froide à la morgue de la Clinique…
Nous sommes donc retournés dans notre chambre où m’a tout de suite été servi un plateau repas. Je me suis obligée à manger un peu pour prendre des forces afin de profiter un maximum de toi. Ton papa, quant à lui, ne voulait rien manger, il a juste grignoté 2 ou 3 petites choses et s’est endormi pendant que j’ai pris une douche. Vers 23h30, j’ai voulu retourner te voir car tu me manquais déjà trop. Ton papa dormait donc j’ai hésité à le réveiller ou à lui laisser un mot. Finalement, il s’est réveillé sur les entre-faits et m’a dit qu’il était d’accord pour que nous allions te revoir mais juste une heure car, pour lui, il fallait que je me repose… Nous avons donc fait appeler la sage-femme pour qu’elle vienne nous chercher. Elle est venue avec un fauteuil roulant pour moi mais je me sentais tout à fait capable de marcher même si j’avais encore les jambes très faibles. Elle nous a installés dans la même pièce que celle dans laquelle nous étions toute la journée pour l’accouchement et est partie te chercher. Elle t’a mise dans mes bras en pleurant et en nous disant que tu étais sublime… Je me souviendrai toujours de la douceur de cette femme… Je ne me lassais pas te couvrir de baisers, de te caresser, d’essayer de profiter un maximum de toi-même si, je savais que ce ne serait jamais assez…. Nous avons repris des photos et ton papa t’a également pris dans ses bras pour te serrer très fort…. Nous étions tous les 3 "en famille" et c’était à la fois terrible et merveilleux… A ce moment-là, j’ai fait comme une mini crise de nerfs qui devait être le contrecoup de tout ce que nous avions vécu dans cette journée. Je ne supportais pas l’idée que ce bonheur que nous vivions avec toi n’allait pas durer... Je ne comprenais pas pourquoi et, surtout, je me suis dit que nous ne méritions vraiment pas cela…
Vers 0h30, alors que j’étais à peu près calmée, nous avons fait appeler la sage-femme pour qu’elle te reprenne en lui disant que nous reviendrions te voir le lendemain matin. Quand elle est arrivée, elle nous a proposé de passer la nuit avec toi si nous le souhaitions. Sans réfléchir, nous avons dit oui tout de suite… Nous étions tellement heureux de cette perspective… Elle nous a installés dans une chambre un peu isolée du service où il y avait juste un lit et des toilettes. Avec une de ses collègues, elle a donc rajouté un lit d’appoint pour ton papa en nous disant que, si nous souhaitions dormir, elles pouvaient nous apporter un berceau pour toi. Je ne voulais pas de berceau, je t’ai installée, à côté de moi, dans mon lit, juste à côté du lit d’appoint de ton papa afin que tu puisses être entre nous 2. Je voulais que nous puissions profiter un maximum de toi, tous les 2. J’ai essayé de t’installer "bien confortablement" afin d’éviter de trop te manipuler car, sinon, cela faisait saigner ton petit nez ma princesse. C’était à la fois dur de te voir "morte" mais en même temps, j’étais heureuse de pouvoir profiter de toi pendant toute une nuit, en te serrant dans mes bras, en t’embrassant, en te parlant, c’était inespéré... Nous avons refait quelques photos et ton papa a quand même décidé de prendre son ½ comprimé pour essayer de dormir un peu. Moi, je ne voulais pas le prendre car je ne voulais pas dormir pour profiter un maximum de toi. Ce fut, à la fois, la nuit la plus extraordinaire de ma vie car ce fut la 1ère et l’unique nuit que nous avons pu passer ensemble, mais c‘était aussi la pire car, malheureusement, tu étais morte et tu nous avais été enlevée à jamais… Nous étions partagés entre les pleurs liés à ta mort et la joie de t’avoir avec nous.
J’étais fatiguée mais je n’y pensais pas. Je t’admirais et je profitais de toi. Je voulais m’imprégner de ces moments passés avec toi pour ne jamais les oublier. J’ai passé ma nuit à serrer tes petites mains pour essayer de les réchauffer… En vain... Je t’ai couverte avec mon drap et ma couverture pour que tu n’aies pas "froid". J’avais besoin de m’occuper de toi et de te protéger. C’était mon rôle de maman… Je suis restée toute la nuit allongée à côté de toi à t’entourer avec mon bras en t’embrassant sans arrêt… Je t’ai dit des choses très personnelles et j’espère que, quelque part, tu les as entendues… Pendant la nuit, j’ai juste demandé 2 comprimés de paracétamol car j’avais très mal au ventre suite à l’accouchement. En plus, le fait que je sois sur le côté pour sans cesse te regarder et te caresser n’a rien arrangé mais je préférais avoir mal en t’ayant à mes côtés plutôt que de te mettre dans un berceau … Les sages-femmes sont venues me voir plusieurs fois pendant la nuit car je somnolais un peu de temps en temps mais je refusais de m’endormir pour profiter de toi ma princesse. Tu avais l’air tellement sereine et paisible… Je me sentais heureuse avec toi malgré les circonstances… J’ai laissé la lumière allumée toute la nuit pour t’admirer tellement je te trouvais sublime…
Aujourd’hui, les seules regrets que nous ayons avec ton papa, c’est de ne pas t’avoir retiré ton petit bonnet pour voir tous tes cheveux ma princesse… Nous l’avons juste soulevé un peu mais nous n’avons pas "osé " te le retirer complètement… Après, nous aurions aussi voulu te voir toute nue, sans ta couche… Juste pour savoir exactement comment tu étais… Ton papa, lui, regrette d’avoir dormi durant cette fameuse nuit magnifique que tu as passée avec nous… Il aurait voulu profiter encore plus de toi et te dire davantage qu’il t’aimait… Je le rassure tous les jours en lui disant que tu le sais car je suis sûre que c’est le cas, que tu réalises à quel point tu as un papa formidable qui aurait tout donné pour toi ma chérie… Nous nous disons tous les jours que tu es notre plus belle réussite… Tu nous as unis comme jamais avec ton papa et nous nous aimons encore plus depuis que tu es venue illuminer nos vies…
Aujourd’hui, nous avons fait mettre des fleurs sur ton caveau pour tes 2 mois… J’espère qu’elles te plairont… Nous les avons pris dans les tons roses car c’est ta couleur ma princesse…
Nous donnerions tout ce que nous avons pour revivre cette nuit là malgré les circonstances… Tu nous manques tellement ma princesse…
Nous te faisons te tendres baisers et de gros câlins. Nous t’aimons plus que tout
Ton papa et ta maman[/color:930f0b452e]