[quote:30f8ea80ed]Pour ma part je trouve ça plus que rassurant.D'abord parce que
je suis très organisée et que tout soit programmé comme ça:le jour,l'heure,c'est idéal.Mon mari a pu prendre 2 semaines de vacances,je peux déjà m'organiser avec la nourisse.
Et la maman ne souffre pas,le BB non plus.C'est un tout petit peu dur avant de se remettre sur pieds,il faut compter une bonne semaine.Mais quelle femme ayant accouché normalement peut dire quelle était en pleine forme juste après son accouchement.
Alors je voudrais rassurer les femmes qui se préparent à avoir une première césa qu'il n'y a pas de quoi paniquer.Ce n'est quand même pas si angoissant puisqu'il en va de votre santé et de celle de votre enfant.A moins que vous ne préfériez une bonne hémorragie avec plein de complications?[/quote:30f8ea80ed]
:shock: Moi je trouve ça effrayant de lire ce genre de choses....sans oublier le titre!!! "adepte de la césarienne"....La cesarienne est un acte chirurgical lourd qui ne devrait etre reserver qu'aux accouchementx pathologiques....
[quote:30f8ea80ed]Mais quelle femme ayant accouché normalement peut dire quelle était en pleine forme juste après son accouchement.[/quote:30f8ea80ed]
sisisi ça existe pourtant, c''est pas la majorité mais ça existe.... :roll:
Les accouchements naturels par le siege, et sans péridural...aussi...on a meme un témoignage sur ce site....
[url]http://www.cesarine.org/avenir/consequences/[/url]
[url]http://www.doctissimo.fr/html/sante/femmes/sa_770_nne.htm[/url]
[quote:30f8ea80ed]En 1997, une publication conjointe de l’Unicef (Fond des Nations Unies pour l’enfance), l’OMS (Organisation mondiale de la santé)et l’UNFPA (Fond des Nations Unies pour la population) (Guidelines for Monitoring the Availability and Use of Obstetric Services, October 1997) indique qu’une limite maximale de 15 % du taux de césarienne doit être respectée. Au-delà de ce chiffre, le recours à la césarienne est jugé comme abusif et aurait un impact plus négatif que positif, si l’on considère les risques de cette opération.
L’augmentation de ces chiffres depuis une vingtaine d’années peut s’expliquer, en partie, par les progrès de la médecine chirurgicale et anesthésique, une augmentation du nombre des grossesses à risque (intervenant plus tard chez la femme) et une meilleure prise en compte de la souffrance foetale grâce au monitoring.
Malgré ces conditions, les experts s’accordent aujourd’hui à considérer des taux de césarienne supérieurs à 25 % comme anormaux. Or de nombreuses maternités dépassent aujourd’hui ce chiffre. Découvrez sur notre guide des maternités le taux exact de césariennes par établissement.[/quote:30f8ea80ed]
[url]http://www.cngof.asso.fr/D_PAGES/PURPC_08.HTM[/url]
[quote:30f8ea80ed][b:30f8ea80ed]Césariennes "pour convenance personnelle" [/b:30f8ea80ed]
L'évolution actuelle de la relation médecin-patient s'engage vers un processus d'échanges où la patiente devient un acteur essentiel du choix, une fois qu'elle aurait été dûment et entièrement informée par l'obstétricien.
Cette constatation ne doit pas conduire à respecter sans discussion certains choix irrationnels (sans preuve de bénéfice). La demande de césarienne n'est en effet souvent que l'expression implicite d'une peur de l'accouchement. L'acceptation d'une césarienne de convenance personnelle devrait avoir été précédée, outre le devoir d'information, d'un effort de compréhension de la demande, puis d'orientation du choix, voire de persuasion.
Si les échanges entre le médecin et le patient, débutés le plus tôt possible au cours de la grossesse, ne peuvent aboutir à la situation idéale de "décision partagée", il reste possible pour le médecin de faire état de la "clause de conscience" et d'orienter la patiente vers un de ses confrères.[/quote:30f8ea80ed]
[url]http://www.quellenaissancedemain.info/images/stories/cesarine/Cesariennes_Deux_fois_plus_de_cesariennes_en_20_ans.pdf[/url]
[quote:30f8ea80ed]On peut également identifier d’autres raisons moins officielles mais qui ont contribué à augmenter les taux de césariennes de façon alarmante :
-Certains actes dont la pratique en France s’est généralisée depuis les années 1980 peuvent avoir des conséquences telles que la césarienne devient indispensable : déclenchement, péridurale, décubitus dorsal*, rupture artificielle de la poche des eaux, etc...
-On ne donne plus aux femmes le "temps" d'accoucher. Dans les années 50 et jusqu’au début des années 1980, on considérait comme normal qu'il s'écoule 24 heures entre les premières contractions et la naissance du bébé. Aujourd'hui bien souvent, on parle d'accouchement de 6 ou 8 heures et on s'inquiète si la durée d'accouchement dépasse 12 heures, tout en imposant souvent l’immobilité en position allongée, ce qui risque de ralentir le processus de la naissance.
De nos jours, ce sont les protocoles hospitaliers qui déterminent les délais
"raisonnables" d'un accouchement : si les équipes médicales estiment que l'accouchement dure trop longtemps, elles interviennent dans le processus de la naissance en tentant d’accélérer les choses ; alors qu'il suffirait parfois de changer la patiente de position, de préserver son intimité (lumière, environnement sonore, nombre de personnes intervenant) et de lui apporter un véritable soutien par une présence continue pour débloquer la situation
-La protection médico-légale est également un facteur de hausse des taux de césarienne : si un accouchement se termine en césarienne, le gynécologue-obstétricien ne pourra pas être accusé de "n’avoir pas tout tenté" pour sauver la mère et son enfant. La césarienne est donc
parfois considérée comme une couverture en cas de poursuites éventuelles à l’encontre du médecin.
-Un dernier argument peut également être avancé : le coût, ou plus exactement le fait que la césarienne joue dans l’économie de la santé un rôle important. Loin de nous l’intention d’accuser maternités et médecins de pousser à la consommation d’actes chirurgicaux. Il faut
cependant reconnaître, sans vouloir diaboliser quiconque, qu’une césarienne est un acte qui est mieux coté et rémunéré qu’un accouchement eutocique*. Une césarienne nécessite également l’intervention -et la rémunération- de toute une équipe de professionnels de santé durant l’intervention et en post-natal, ainsi que l’usage de quantités plus importantes d’anesthésiques, de produits pharmaceutiques et de médicaments que pour une naissance normale et enfin qu’elle induit également plusieurs journées d’hospitalisation pour la mère et
son bébé. Tout cela représente des sommes non négligeables au bénéfice des équipes médicales, de l’industrie pharmaceutique et de établissements hospitaliers (et également un coût certain au détriment de l’assurance maladie, mais c’est là un autre débat) et permet d’en
conclure que la césarienne se révèle être un véritable pan de l’économie de la santé en France puisqu’elle représente 20 % des 750 000 naissances annuelles.[/quote:30f8ea80ed]