Posté le : 09-12-2010 à 22:51
:hey: Hello antipseudo, on s'est déjà croisé :wink: ) (forcément, un pseudo pareil, ça s'oublie pas :lol:
merci de t'être arrêtée et de nous faire profiter de ton point de vue.
je te rejoins totalement en ce qui concerne l'autonomie et notre rôle de parent.
Je pense aussi que c'est à nous d'aider nos enfants à grandir en leur donnant les armes nécessaire pour affronter les difficultés de la vie ( se faire piquer son sceau au parc, se faire tirer les cheveux par le fils de la voisine...) et leur donner suffisamment de confiance en eux pour les contourner (récupérer son seau, tirer les cheveux du fils de la voisine...)
A mon sens, surprotéger son enfant est juste une façon de SE tranquilliser.
Forcément, c'est plus confortable et rassurant de garder son enfant tout contre soi, dans une bulle.
Seulement la vie...c'est dur ! :cpa:
Après, on peut aussi se dire qu'ils le découvriront bien assez vite, alors autant les préserver un maximum
Pour en revenir au cododo qui a été pour moi une évidence il y a déjà 17ans (je te rassure, il y a longtemps que le grand ne dort plus avec moi :wink: ) il y a d'abord eu: l'envie (à différencier du besoin), puis le confort et la paresse :oops: (ben oui, plus facile de répondre aux besoins d'un nouveau né quand il est à porter de main, de sein...)
A ce propos, j'aimerais raconter une anecdote qui m'a permis d'arriver à un constat important et fondamental
Il y a à peu près 2 mois, Tanguy, âgé de 7 mois qui dormait alors dans son lit mais dans ma chambre se réveillait la nuit en pleurant. Jusqu'ici, il faisait parfaitement ces nuits.
Je me lève. Plusieurs fois. Le berce, le rassure...Dés que je le repose dans son lit: il pleure
Et là, une petite lumière clignote dans ma tête qui me dit /!\ attention: danger :lol: Ne pas céder. Sauf que que la notion céder implique un rapport de force, un chantage...Est ce qu'un bébé de presque 7 mois fait du chantage ? :think:
Bref...après 1/2 h de vains essais pour le remettre dans son lit, je "cède" :lol: et le prend dans le mien. Là, il se cale contre mon oreiller, se love contre moi et s'endort en...allez ! le temps de compter jusqu'à 5 :roll: :lol:
Le lendemain, le surlendemain...je fais un peu de résistance pour finalement, le prendre vers moi dés qu'il pleure. En ayant toujours la petite lumière qui clignote dans ma tête et l'impression de me faire avoir...un peu :?
Evidemment, à part mon mari, qui préfère ne pas prendre parti (courageux mais pas téméraire :lol: ) tout ceux à qui j'en parle me dise: "quoi, mais t'es folle ! C'est des caprices :roll: Tu pourras plus jamais le remettre dans son lit"...
Ça a duré 3 semaines. Et un beau jour (une belle nuit) il ne s'est plus réveillé. J'ai quand même poussé un gros ouf. En secret parce que je me suis bien gardé de faire part de mes doutes à mes détracteurs
Tout ça pour en venir à la conclusion suivante. Nous sommes tellement formatées (consciemment ou non), par la famille, les amis...culpabilisées, par la société, les pédopsy (ceux qui savent :? ) abreuvées par des idées préconçues, que l'on passe parfois à côté des besoins fondamentaux (et rudimentaires) de nos enfants.
Tout ça pour ça :oops: :lol:
Finalement, pour moi, l'essentiel est là: écouter, sentir, ressentir
Avec le ventre, avec la peau. Comme les animaux :wink:
Faire de son mieux, encore et toujours !
Bises, Géraldine