Posté le : 18-07-2009 à 19:02
[quote:3f0d87c2fd="La Leche League"]En 1988, sous l’égide de l’OMS, de l’UNICEF et de FHI (Family Health International), des scientifiques ont confronté leurs connaissances sur l’interaction entre allaitement et infertilité, et ont alors décrété unanimement le Consensus de Bellagio. Les Drs Miriam Labbok, Kristin Cooney (USA) et Suzanne Parenteau Carreau (Canada) ont largement participé à sa diffusion mondiale.
Le Consensus disait :
[b:3f0d87c2fd]- Si la mère allaite complètement ou presque son enfant, et si elle reste en aménorrhée (sans retour de couches), l’allaitement permet d’éviter plus de 98 % des grossesses pendant les six premiers mois.
Les légers saignements qui se produisent durant les 56 premiers jours ne sont pas pris en compte.
- Les intervalles entre les tétées ne doivent pas dépasser [color=red:3f0d87c2fd]quatre heures le jour et six heures la nuit[/color:3f0d87c2fd].
- Les suppléments (liquides ou solides) ne doivent pas remplacer une tétée.[/b:3f0d87c2fd]
Donc c’est bien la période d’aménorrhée de lactation plutôt que la période d’allaitement complet qui peut être considérée comme une période d’infertilité naturelle.
Le Consensus de Bellagio a été confirmé en 1995, après que de nombreuses études sur le terrain l’aient validé. Les dernières études (Dr Miriam Labbok, OMS, 1999) confirment que le pourcentage de grossesses en cas d’allaitement complet pendant les six premiers mois est plutôt de 1 %. Parmi les pays européens (Angleterre, Allemagne, Italie, Suède) qui ont participé à la grande étude mondiale de l’OMS (soit plus de 4 000 femmes) sur l’efficacité de la MAMA, aucune grossesse n’est survenue (0 %) ! Ces femmes en effet n’avaientt pratiqué que l’allaitement complet (et pas « presque complet »).[/quote:3f0d87c2fd]
et
[quote:3f0d87c2fd="La Leche League"]Allaitement complet et à la demande
Un allaitement complet signifie que l’enfant ne reçoit aucun autre liquide ou aliment solide à part le lait maternel, donné au sein, jour et nuit, à la demande du bébé. On évitera donc un biberon la nuit (sauf exception), et dans la mesure du possible, la sucette. On tolérera tout au plus une à deux cuillerées à café de liquide par jour, pour des médicaments.
L'allaitement maternel complet est toujours à la demande du bébé, et ne suit aucun horaire fixe. Lorsque le bébé a faim, il tète beaucoup plus vigoureusement que lorsque la mère décide de l’horaire. Ce genre de tétée stimule davantage la production de lait, et dans le même temps, retarde la venue d’une ovulation. Ainsi mieux le bébé tète, plus le retour de l’ovulation, et donc de la fertilité de la maman, est retardé. Les pratiques qui favorisent l’allaitement sont les mêmes que celles qui retardent le retour de la fertilité de la mère et espacent donc les naissances.
[b:3f0d87c2fd]La découverte vers 1970 de la prolactine (hormone produite lors d’une tétée) a permis de comprendre que plus le bébé tétait fréquemment, plus la production de lait augmentait et plus le retour de la fertilité était retardé. Ainsi, c’est la succion du bébé au sein qui stimule principalement l’augmentation de la prolactine.[/b:3f0d87c2fd][/quote:3f0d87c2fd]
A lire [url=http://www.lllfrance.org/Allaiter-Aujourd-hui/AA-60-Allaitement-et-fertilite.html]:arrow: ici sur le site de la Leche League[/url]