Posté le : 22-02-2008 à 15:32
je t'ai trouvé un tit article sympa :lol:
[b:73f8516a40]Bien manger pendant l'allaitement : les idées reçues ![/b:73f8516a40]
Une femme qui allaite ne doit pas manger de choux et d'ail mais doit consommer de la bière et des tomates ! Telles sont les affirmations que va entendre une femme qui donne le sein ! Car la nourriture pendant l'allaitement est l'objet de nombreuses idées reçues ! Doctissimo fait le point sur ces fausses croyances.
Les conseils à l'adresse de la nouvelle mère sont souvent un amalgame pittoresque de faits, de fiction et de coutumes. Les croyances populaires sont très différentes d'un pays à l'autre mais la nourriture de la femme qui allaite est un sujet de préoccupation quasi-universel. En réalité, le besoin calorique de la mère qui allaite dépend de la quantité de lait qu’elle produit pendant la journée. Un accroissement quotidien de 500 calories avec 25 g de protéines supplémentaires est suffisant pour couvrir les besoins de l’allaitement (2 500 Kcal/j). Pas besoin de "manger pour deux" comme le conseillait récemment encore une certaine croyance populaire.
[b:73f8516a40]Des besoins accrus[/b:73f8516a40]
Pendant l’allaitement, il y a une demande accrue de vitamines et de sels minéraux (calcium) et il suffit pour y faire face d’adopter une alimentation équilibrée :
Un apport protidique de 60 à 80 g/j (10 à 15% du bilan énergétique) ;
Un apport lipidique de 80 g/j (30 à 35% des besoins énergétiques) ;
Un apport glucidique de 340 g/l (50 à 55% des besoins énergétiques).
Un apport lacté au maximum de 750 ml/j. est conseillé sous forme de lait ou de laitages : fromages, yaourts, etc. Il permet en particulier de couvrir les besoins en calcium qui sont de 1200 mg/j chez la femme qui allaite. Une quantité de liquide suffisante (au moins 1,5 litre/jour) est recommandée.
Cela dit, la femme qui allaite peut manger ce qu'elle veut ! Ce n'est pas le moment pour elle de commencer un régime amaigrissant.
[b:73f8516a40]Du lait aromatisé ?[/b:73f8516a40]
Certains aliments donnent un goût au lait et des médecins ont décidé de les interdire arbitrairement, probablement parce qu'eux-mêmes ne les aimaient pas. Dans une certaine mesure, l'alimentation de la mère qui allaite fait partie de l'éducation gastronomique de l'enfant qui sera amené à partager ultérieurement la cuisine familiale. La mise en garde contre la consommation de certains aliments est particulièrement savoureuse lorsqu'on l'étudie selon les époques et les pays. Aux Etats-Unis, c'est le chocolat qui est interdit car il donnerait la diarrhée...! En Nouvelle-Zélande, le chou et la soupe aux tomates sont déconseillés alors qu'en Italie la mère a droit à la tomate et aux aliments blancs à la couleur du lait (pâtes, vin blanc...)...! En France, on a l'habitude de prévenir les accouchées que certains aliments donnent un goût prononcé au lait : poireaux, céleri, choux-fleurs, asperges, ail, oignons etc... Les écarter de façon péremptoire de la mère qui allaite relève de la dictature gustative ! Rien n'empêche les bébés d'apprécier le lait parfumé à l'ail ou aux asperges et il suffit d'ailleurs pour se convaincre de la susceptibilité gustative bizarre des bébés de goûter certains aliments pour nourrissons ! On se rend compte alors immédiatement de leurs capacités étonnantes à ingurgiter des aliments de saveur très... particulière...!
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Allaiter épicé... [/b:73f8516a40]
Geneviève Delaisi de Parseval et Suzanne Lallemand font l'historique de ces interdictions et on apprend ainsi que le chou, l'oignon et l'ail sont prohibés dès 1921 par Pouliot, que l'exclusion de l'asperge apparaît en 1939 sous la plume d'un certain Lerebouillet et que le cresson fait son entrée dans la liste des produits censurés en 1946 dans un ouvrage d'Ouria-Raffin... A l'opposé, certains épices ou aromates (curry, cumin, fenouil etc.) en donnant un bon goût au lait stimulent la succion du nourrisson et par là même, la lactation. Ils sont employés comme substances galactogènes en Inde et en Afrique.
Si donc la mère peut manger ce qu'elle aime, il faut rappeler ici que la consommation excessive d'alcool, de vin, de café, de thé ou de tabac qui "passent" à des degrés divers dans le lait est nuisible. Deux paquets de cigarettes par jour font monter dangereusement le taux de nicotine dans le lait.
Dr Lyonel Rossant, Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso