Posté le : 01-08-2009 à 17:14
Ma sage-femme m'avait conseillée Castor Equi, et comme elle n'était pas chère, je l'ai testée. Mais j'ai préféré ma dernière goutte de lait, ça cicatrisait bien mieux! Même avec le colostrum, c'était mieux. Donc la crème m'a servi pour ses lèvres qui se gerçaient un peu.
J'ai eu très mal aussi à en pleurer. J'ai testé les bouts de sein et Arthur n'arrivait à rien avec ça... J'ai recommencé sans.
Mais avec le temps et la montée de lait, c'est devenu très agréable.
Pour l'épisio sans péri, je crois que Cécile demandait si c'était gérable. J'ai fini sans péri, elle s'est arrêtée en cours de route et comme elle était trop dosée je ne sentais pas les contractions pour pouvoir pousser efficacement. J'ai refusé qu'on me réinjecte. J'ai donc senti les forceps, l'épisio, le passage d'Arthur... Sur le moment, je hurlais, je pleurais, je suppliais qu'on stoppe cette douleur atroce...
Puis Arthur est sorti, et là, plus aucune douleur!
Je crois qu'on m'a anesthésiée pour me recoudre mais j'ai bien senti chaque passage de l'aiguille, alors j'en doute un peu. L'obstétricien me disait "encore un point et c'est fini" mais je lui disais "vous mentez, vous en avez déjà fait 2 et vous continuez" "oui oui bon je mens un peu mais j'ai bientôt fini" :lol:. Au final, je ne sais pas combien de points j'ai eus mais ce n'était pas 2 ou 3.
Alors je pense vraiment que je dois pouvoir supporter d'accoucher sans péri pour BB2. J'attendrais le plus longtemps possible sans. J'ai tenu jusqu'à être dilatée à 6 pour Arthur. Ce qui est dommage c'est qu'elle était trop forte, je grelottais de froid, en plein mois d'août, je ne sentais plus rien et ça a considérablement ralentit le travail... Je me dis que si ça se trouve, sans péri, j'aurais accouché plus tôt et sans forceps. J'étais trop épuisée pour pousser, j'étais à la maternité depuis 10h du matin, j'ai accouché à 17h18. Le rythme cardiaque d'Arthur ralentissait ou s'emballait par moments, ils m'ont amenée au bloc au cas où je devrais subir une césarienne. Donc le seul mauvais souvenir, c'était cette péri au final.
Masouris, tu me confortes dans l'idée que je pourrais y arriver sans :cop:.