Posté le : 30-07-2010 à 12:54
Je vous mets un article que j'ai trouvé sur le net (sur le Figaro):
Valérie Huchet-Dufetrelle
Psychologue clinicienne, Paris
[color=darkblue:b7ea777cbe]Les troubles du sommeil sont étroitement liés au développement de l’enfant. Ils se manifestent différemment selon l’âge et peuvent avoir des significations diverses. L’opposition au coucher et le refus par l’enfant de dormir dans son lit en font partie. On peut y voir là une difficulté à se séparer du monde diurne même si généralement, trouver refuge dans le lit parental est davantage une forme d’expression du complexe d’Œdipe. Selon la théorie psychanalytique, l’enfant entre 3 et 4 ans est en plein complexe d’Œdipe. C’est un événement important dans la constitution et le développement de sa personnalité. Durant cette période, l’enfant ressent des sentiments ambivalents à l’égard de ses parents, à la fois amoureux et hostiles. Tout un tas de comportements se mettent alors en place pour séduire le parent de sexe opposé et évincer le rival. Se glisser dans le lit parental est l’un de ces comportements. Cependant, la confusion d’espace favorise la confusion des rôles ; il est donc préférable de ne pas laisser votre enfant s’installer symboliquement en position de compagnon. Il faut l’aider à passer ce cap en adoptant des attitudes claires et en posant des limites indispensables à une bonne construction psychique.
Après avoir annoncé l’heure du coucher et respecté un certain rituel (lire une histoire, etc.), il est important de mettre votre enfant dans son lit. Vous devez faire bloc avec votre conjoint : il faut lui montrer que vous êtes décidée à changer la situation. Expliquez-lui que « maintenant ce n’est plus l’heure des enfants, papa et maman ont envie d’être ensemble. Tu vas t’endormir dans ton lit comme un grand et on se verra demain matin. » Il y aura certainement des pleurs et des tentatives pour se relever, mais ne soyez pas trop complaisante. Raccompagnez systématiquement votre enfant dans son lit et reformulez la petite phrase. Soyez ferme et évitez de vous mettre en colère ; il doit apprendre à affronter la solitude de l’endormissement. S’il vous appelle dans la nuit, préférez la parole rassurante au réconfort physique : « Tout va bien, papa et maman sont là, tu peux te rendormir. » S’il se faufile entre vous, ramenez-le dans son lit en lui disant que « ce lit, c’est pour papa et maman », il n’y a pas d’alternative possible. Le lendemain matin, reparlez de son réveil nocturne pour lui signifier qu’il a été entendu et reposez l’interdit.
N’ayez pas peur d’affronter ses cris pendant quelques jours et sachez qu’il n’est jamais trop tard pour poser des limites et retrouver des nuits paisibles.[/color:b7ea777cbe]
si ça peut en aider certainnes :wink: