:@[defaut]Je ne comprend pas que SabrinaPierre puisse se sentir jugée par sophie53... Cette dernière ne critique pas la maman mais les méthodes de certains pédiatres qui sont d’un autre temps…
Je trouve cela choquant que certains médecins ne se mettent pas à la page! En tant que patient, ou maman nous leur faisons confiance! De quel droit forcer, jusqu’à parfois blesser, le sexe d’un petit enfant qui n’appartient pourtant qu’à lui? C’est inutile, barbare et parfois lourd de conséquence!
Voilà plus de 15 ans que la Haute Autorité de Médecine préconise un décalottage naturel: c’est-à-dire que chaque enfant se décalotte, seul, et lorsqu’il le souhaite. Les études scientifiques ont démontré que:
- le décalottage par un tiers est une atteinte à la pudeur de l’enfant puisse que cette action fait partie intégrante de l’apprentissage de sa sexualité. Un décalottage forcé peut causer des troubles chez l’enfant.
- des troubles qui peuvent être physiques également. Douleurs, infections,…
- Les chiffres démontrent que les interventions du prépuce sont en nombre inférieurs dans les cas de décalottage naturel contrairement à ce que l’on pourrait penser. Si un petit à un problème avec son sexe se n’est pas en forçant dessus dès son plus jeune age que cela va éviter une petite intervention, et peut en fait aggraver les choses.
Et il n’y a pas d’âge pour le décalottage. Ma sœur a deux fils d’une dizaine d’année. Le plus agé s’est décalotté seul vers 18 mois et le second vers ses 7 ans seulement…
Je précise que je ne juge aucune maman et que mon poste n’est là que pour conseiller les mamans qui ont appelé à l’aide sur ce forum. Pitié pour vos enfants, changez de pédiatre!
Pour l’anecdote, mon mari à notre rencontre avait certaines peurs lorsque nous faisions des calins. Il était persuadé d’avoir un problème physique avec son pénis, une histoire de frein trop court, et redoutant des douleurs, il ne m’autorisait pas à le câliner. Après plusieurs années, j’ai réussi à le convaincre d’en parler avec son généraliste qui est aussi diplômé en sexologie. Après auscultation, aucun problème d’ordre physique. Le docteur nous a expliqué qu’il s’agissait sûrement d’une peur remontant à l’enfance suite à un décalottage forcé trop douloureux. Après interrogatoire de ma belle-mère il a effectivement subit un décalottage difficile chez leur généraliste lorsqu’il était bébé et elle-même a du forcer durant plusieurs semaines pour obtenir un décalottage total. Il a apparemment beaucoup souffert et a pleuré sur une longue période lorsqu’il urinait. Il aura fallu pas mal d’année à mon mari pour qu’il comprenne que sa peur était purement psychologique et a aujourd’hui une sexualité sans peur de la douleur!:coeur[defaut]