Posté le : 25-11-2008 à 17:37
[quote:0263423bb6="laeteve"][color=orange:0263423bb6][/color:0263423bb6][size=18:0263423bb6][/size:0263423bb6]Bonjour à toute,
J'aimerai avoir plus d'information sur l'incompatibilité rhesus, je suis dans ce cas mais mon gygy me dit tjrs que ce n'est pas grave et ne m'explique pas si vous pouvez m'aider please! :?:[/quote:0263423bb6]
bonjour
Ce terme est souvent à l’origine de stress et d’angoisse pour bon nombre de futurs parents. S’il est vrai que l’incompatibilité rhésus peut entraîner des séquelles fœtales, il est malgré tout possible de limiter efficacement les risques. Explications.
L'incompatibilité rhésus foeto-maternelle
Chaque être humain appartient à un groupe sanguin : A, B, AB ou O, avec un rhésus positif ou négatif. Lors d’une grossesse, l’essentiel reste de savoir si le rhésus de la maman est compatible avec celui du bébé. Si ce n’est pas le cas, on a à faire à une incompatibilité rhésus.
Incompatibilité rhésus : comment la détecte-t-on ?
Nous disposons tous d’un groupe sanguin établi à la naissance : A, B, AB ou O, accompagné d’un rhésus.
85% des femmes disposent à la surface de leurs globules rouges d’un facteur rhésus (antigène D), elles sont donc rhésus positif. Pour les 15 % restant par contre, la situation se complique puisqu’elles ne possèdent pas ce facteur.
En cas de transfusion sanguine, il est important de connaître son groupe afin de vérifier s’il est compatible avec le donneur, évitant ainsi les complications.
Il est donc fréquent d’entendre dire « Je suis O+ » ou encore « je suis AB ».
Durant la grossesse, cette recherche de groupe sanguin et de rhésus est donc obligatoire et fait l’objet d’examens de sang lors du premier trimestre. Ainsi, en cas de transfusion au cours de l’accouchement, il n’y aura pas de risque d’incompatibilité. Et surtout : il est essentiel de savoir si la maman et son bébé seront incompatibles.
En cas de contact entre un rhésus positif et négatif, le patient rhésus négatif va se protéger et fabriquer des anticorps anti-rhésus. Ce sont des agglutinines qui se chargent alors de détruire les globules rouges porteurs du rhésus. Le système immunitaire de la maman risque donc de mettre en danger la santé du fœtus avec une anémie, des séquelles cérébrales…
Quels sont les couples concernés ?
Concrètement, les femmes doivent recevoir une surveillance accrue uniquement dans le cas où la maman a un rhésus négatif et que son partenaire a un rhésus positif. Le bébé peut alors courir un risque d’incompatibilité fœto-maternelle s’il dispose du même rhésus que son papa. L’importance d’une surveillance accrue
Aujourd’hui, une analyse poussée du liquide amniotique et du sang maternel a été mise au point mais n’est pas encore pratiquée couramment.
Lors de la première grossesse, il n’y a à priori, aucun risque puisque le sang maternel n’est pas en relation directe (filtre du placenta) avec le sang fœtal, sauf en cas de fausse couche, de grossesse extra utérine, d’amniocentèse ou bien d’hémorragie.
Toutefois, en cas de saignement abdominal, consultez votre médecin au plus vite car le danger est bien réel. Par précaution, certains examens sont malgré tout pratiqués automatiquement en cas de rhésus négatif de la future maman :
• 4 examens sanguins lors du 3ème, 6ème, 8ème et 9ème mois
• Des injections par voie intraveineuse de gammaglobulines afin de « purifier » le sang maternel de substances agglutinogènes à partir de la 28ème semaine d’aménorrhée, et ce jusqu’à 72 heures après l’accouchement si le bébé est de rhésus positif
Cependant, les anticorps anti-rhésus fabriqués lors de l’accouchement restent présents dans le sang de la mère et pourraient traverser la barrière placentaire lors de la grossesse suivante. Cela entraînerait alors une destruction des globules rouges du nouveau fœtus. Il serait alors fortement conseillé de surveiller une prochaine grossesse (2ème, 3ème etc.) de près, qu’il s’agisse du bébé comme de la maman. Dans des cas plus extrêmes, l’accouchement peut même être déclenché avant terme.
En cas d’incompatibilité rhésus entre la maman et le fœtus, il est donc important de surveiller davantage encore la grossesse de la femme au rhésus négatif. Cela permet d’éviter tous risques de complications et d’assurer aux futurs parents une naissance plus sereine, et un bébé en pleine santé.
Emilie Lefèvre
(Validé par le Dr Jean Marc Bouzeran)w
voila se que j'ai trouvé a se sujet a se que j'ai entendu dire sa sera le plus dangereux en général pour le deuxième enfant mais bon je ne suis pas médecin
bise ne te fais pas trop de soucis si ton gynécologue ne s'inquiète pas c qu'il n'y a pas lieu de s'inquiète (je sais facile a dire )
courage
Stéphanie