IVG et difficile de trourner la page

Bonjour, Je suis Aurelie, au mois de juillet, j ai decouvert que j etais enceinte. Nous avons deja 2 filles, la derniere a un an, mon mari et moi ne savions pas si cela serait resonnable d avoir un autre enfant maintenant, notre situation fincanciere n est pas catastrophique, mais pourrait etre mieux. Nous avons decider de ne pas garder cet enfant. Rdv chez le docteur pour une avoir une lettre pour l hopital et le gyneco. Premiere visite a l hopitale, rien a voir, on remets en doute ma parole, alors que mes 2 tests de grossesse etait ++++++++.on me donne un autre rdv la semaine d apres. deuxieme visite, toujours rien a voir, on me fait alors une prise de sang, et on me donne un 3 eme rdv. Troisieme visite, on voit a l echo ce petit bebe, tres petit, mais son coeur ne bat pas. on me dit que cet enfant n aurait aucune chance de vivre et donc on me donne les pillules. L avortement en lui meme s'est bon passé, pas de complications, mais je tombe en depression. Je me demande si ce n'est pas moi qui est "tuée" mon bebe en doutant si on devait le garder, on soyant triste tout le temps, en rejetant la faute sur mon mari alors que toout les deux on etait ok pour ne pas avoir ce 3 eme enfant maintenant.... deux de mes meilleures amies m annoncent en 15 jours qu elles sont enceintes.. et la c'est la descente au enfers... je reduis leurs visites, je vois leurs ventres qui grossit et je me dis que moi aussi j en serai a ce stade, qunad leurs bebe va naitre, le miens aurait aussi du naitre, a quelques jours d ecart... Mis a part mon mari et une tres bonne amie, personne ne sait que j'ai avorté, j ai honte de mon acte. desolee d avoir ecris aussi lomguement, l ivg n est pas un acte facile surtant quand le bebe a ete concu avec la personne qu on aime.

Bonjour Aurelie, Tout d'abord, tu n'as pas a avoir honte d'avoir eu recours a l'ivg et surtout tu n'es pas responsable de la non-viabilité de l'embryon. Il se trouve que dans ton cas, la nature a fait le travail avant la médecine mais tu aurais fait une fausse couche naturellement si tu n'avais pas été dans une demarche médicamenteuse. J'ai connu cette période de déprime après une ivg... C'est une période pénible qui résultait je pense au fait que je ne souhaitais pas avorter. Peut être que même si tu avais rationaliser l'acte en prenant en compte les données économiques, tu aurais souhaité le garder et donc tu t'en veux.. Tu n'as pas a avoir honte. De plus, tu devrais plus en parler si cela te pèse. D'autant plus que si on s'en tient au fait: tu as fais une fausse couche et non un ivg. J'ai fait une fausse couche il y a un an et si je n'avais pas ''évacuer'' naturellement, j'aurais du prendre des cachets pour le faire... En tout cas, bon courage pour la suite.

Je te remercie de ta reponse. En fait ce qui me rends malade, c'est que ma premiere fille n etait pas prevue, mais on a decidé de la garder et la, j ai ete lache et donc on ne voulait pas cet enfant maintenant... Entre ma premiere et ma deuxieme fille, j ai aussi fait une fausse couche, "naturelle", et j ai eu aussi beaucoup de mal a m en remettre. Apres la naissance de ma deuxieme, je n avais pas de regles regulieres et comme ici, aux pays bas, ils ne te mettent un sterilet que quand tu as tes regles, il m etais difficile de plannifier un rdv a temps, et donc le cinema a duré pendant 10 mois, 10 mois a essayer de prendre un rdv, (il faut un double rdv, soit 20 min, et jamais de trou dans le planning....) Et je suis tombée enceinte donc de ce petit... Et ensuite mon mari a ecrit une lettre au docteur pour dire que s'etait scandaleux qu'il fallait attendre 10 mois pour avoir un rdv pour un sterilet, j ai reussi a obtenir un rdv la semaine d'après et la remplacante m a posée le sterilet sans probleme, alors que je n avais pas mes regles.... J ai cru que j allé explosé... 10 mois d attente alors que s'etait quand meme possible..... Je ne sais pas quoi penser, je ne remets pas la faute sur le docteur ou sur mon mari.... mais je culpabilise de mon acte ivg.

Moi aussi ma première n'était pas voulu et on l'a gardé. Quand je suis tombée enceinte sous sterilet alors qu'elle avait 9mois, j'étais choquée mais contente... Sauf quand j'ai vu la réaction de mon compagnon. Il n'étais pas prêt' il se faisait a peine a la vie a 3 et ne pouvait se projeter a 4. J'ai donc avorté à reculons mais mon couple passait avant ce bébé. Il m'avait assuré qu'on en aurait un deuxième mais même comme ça je lui en ai voulu... J'accouche dans 2mois d'une deuxième fille planifiée et ça a tout arrangé. Nous arrivons même a rire de cette période difficile. En tout cas, j'espère que je ne serais plus jamais confrontée a une grossesse imprévue alors je réfléchie a ma prochaine contraception. Il faut que tu assumes ta démarche. Je n'ai jamais eu de problème avec ça même si y être confronter est beaucoup plus dur que la théorie et soulève énormément de question. Tu as fais un choix, motivé par un contexte, un moment de ta vie et donc ce choix t'es propore. Mais c'est le tien alors assume le. Je n'en ai pas parlé aux gens que je ne sentais pas mais on est tous différent et les causes qui nous poussent a aller vers une ivg sont personnelles. Même si je sais que certaines personnes auraient garder cet embryon alors que moi non, je ne me mésestime pas par rapport a eux. Je crois que je m'en veux plus de mettre mise dans cette situation, devant ce choix alors que nous avons plus d'outils que les précédentes générations pour l'éviter. Essaie de ne pas culpabiliser. Peut être qu'un autre enfant sera possible si toi et ton compagnon en souhaitait. En tout cas, bon courage