Posté le : 21-01-2009 à 23:10
C'était en 1999, ma puce n'avait que 2 mois et j'ai su très vite que j'étais retombée enceinte.
J'en ai parlé à un médecin seulement 7 jours après la conception, telement j'en étais sure mais il m'a rigolé au nez, en me disant que ce n'était pas possible!
3 jours après j'avais un rdv avec mon gynéco. A l'écho, il n'a rien vu, alors je me suis mise à espérer. Mais la prise de sang a confirmé une grossesse de 10 jours.
Le 11ème jour, le gynéco me donnait un ou des cachets, je ne m'en souviens plus. Il est passé outre tout le protocol me voyant telement desemparée, en pleure avec mon nouveau né dans les bras et incapable d'aligner deux mots sans éclater en sanglots.
Les cachets, je les ai pris en me disant "mais qu'est ce que je suis en train de faire?"
3 jours après, je rentrais à l'hopital pour une deuxième prise de cachets. Je ne savais toujours pas si je devais les prendre mais vu que j'avais déjà avalé les premiers, je devais continuer.
En un quart d'heure j'avais expulsée l'embrion ce qui d'après la sage femme n'était pas possible. Mais il a bien fallut qu'elle me crois quand elle l'a vu dans le haricot.
J'ai l'impression de vous raconter un rêve ou plutôt un cauchemar.
Aujourd'hui encore, je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça.
C'est peut être parce que je n'avais que 21 ans ou car ma petite était un "bébé pleureur" et que j'avais l'impression de ne pas être à la hauteur en tant que maman. Ou alors c'est que lorsque j'en ai parlé à mon mari (mon copain à l'époque), il n'a rien dit d'autre que: "tu compte faire quoi?" (je me suis sentis terriblement seule).
Les 7 années qui ont suivies cet img, ma vie de couple a été cauchemardesque, nous nous sommes même séparés pendant un an et demi et je me demande encore si cet avortement n'en n'est pas la cause.
Le seul point positif est que si j'avais garder ce bébé mon deuxième fils ne serait pas né.
Je voulais juste me confier mais aussi savoir si d'autres ne savent pas pourquoi elles l'on fait.
Je voulais également dire que même si les démarches (psy ou je ne sais quoi) sont difficiles à vivre, elles me paressent nécéssaires car bien que tout soit rentré dans l'ordre aujourd'hui pour moi, cet acte peut marquer toute une vie.