Bonjour à toutes
Je viens poster sur le forum IVG pour faire part de mon expérience à celles que cela pourrait peut etre aider.
J'ai rencontré mon homme il y a maintenant 3 ans et 3 mois. A peine 10 mois après notre rencontre, j'ai appris que j'étais enceinte. Nous nous étions séparés peu de temps avant puis remis ensemble, et je n'avais donc pas renuvellé mapillulle, pensant ne pas me remettre avec lui. mais l'Amour a toujous raison comme on dis, et nous n'avons pas mis longtemps avant de nous retrouver. Je suis donc tomber enceinte, par ma faute, je l'admet. J'avais alors 17ans et demi, je finissait mon année de première, et étais en pleines révisions pour mon bac de francais.
Il étais alors hors de question de devenir maman a cette époque. Je me trouvais trop jeune, je voulais décrocher mon bac l'année suivante, et la séparation réscente avec le "papa" laissait encore bien des cicatrices pas toutes refermées. Je ne me justifie pas, je ne pense pas avoir à le faire, j'explique juste le contexte et mon etat d'esprit à ce moment là.
Nous avons beaucoup discuté avec mon homme, il a très bien compris ma décision mais ne l'a pas vraiment accepté, c'est encore un sujet très difficile aujourd'hui. Il a aussi très vite intégré que ma décision était prise, bien que ce ne soit pas son avis.
Il était évident que notre entourage ne devait pas le savoir, mais il a craqué, et l'a dit a sa maman lors d'une dispute. C'était finalement la meilleure chose à faire. Quand elle a compris ce qui mettait son fils dans cet état elle en a discuté tres calmement avec lui, et a pris les devants. Il ne m'a pas dit qu'elle était au courant, j'ai donc été très surprise quand le lendemain midi elle m'a appelé pour en parler avec moi. Elle ne m'a pas juger, pas fait la morale, ellea juste essayer de voir si j'étais sur de mon choix, car j'avais encore quelques semaines de délais avant qu'il ne soit trop tard, et elle ne voulais pas que je regrette ma décision. Je dis dire que malgré les différents que nous avons pu avoir elle etmoi, et malgré tout ce que je peux lui reproher, ma belle mere a alors été parfaite dans ce moment difficile, et je ne l'en remercierait jamais assez. Après avoir vérifié que je sois sur de moi, elle m'a expliqué comment tout allait se passer. Elle m'a dit qu'elle s'occupait de tout. Et c'est ce q'elle a fait. Je suis partie plus tot des cours ce jour là, et elle m'a emmener faire une échographie de datation, mon ami était là lui aussi, il ne m'a pas abandonné. la semaine suivante, j'avais 3 rendez vous à l'hopital.
Le premier, le lundi matin, avec un psychologue. Passage obligé car j'étais mineure. Il m'a fais la morale, j'ai eu l'impression que son role étais de me destabiliser et de m'empecher d'avorter. je ne l'ai écouter que d'une oreille, mais j'ai quand meme craqué a la fin du rendez vous, heuresement, mon chéri était encore et toujours la pour me soutenir.
Le mercredi, second rendez vous. Pour la première prise de médicament. J'ai eu la chance de pouvoir bénficier de cette méthode, je ne sais pas si je serais aller au bout de ma démarche sinon. Journée plus difficile. Craquage d mon copain. Il était là, mais ne m'a pas adressé la parole. Il a refusé de voir la psy, et est resté toute la matinée dans la salle d'attente. J'ai compris plus tard que s'il n'était pas partie s'était parce qu'il espérait jusqu'au bout que je ne prenne pas ce comprimé. Moi je ne voulais plus réfléchir. J'étais là, ma décision était prise depuis le début, je ne voulais pas y repenser, simplement fairece qu'il y avait a faire. Alors j'ai pris ce comprimé. En sortant du cabinet du medecin, j'esperais pouvoir craquer dans les bras de mon chéri, mais il n'a pas supporté l'idée que c'était terminé. Il m'a regarder, et il est retourné au travail, sans un mot. C'était horrible. ma cousine était la seule au courant de ce qui se passait ce matin la pour moi. je l'ai appelé, lui demandant de venir, que je ne pouvais pas rester seule. Elle est venu tellement vite... quand j'y repense, je me demande comment elle a fais en transport en commun, pour traverser Lyon si vite. Elle est resté avec moi tout l'apres midi et a convaincue mon homme d'accepter de me voir. Je suis allé le chercher sur son chantier, et j'ai enfin pu trouver refuge dans ses bras.
3eme et dernier rendez vous, le vendredi matin, pour la prise du second comprimé, et l'expulsion. (Petite anecdote, je passait mon bac de francais l'apres midi meme...). Tout s'est bien passé. Nous n'étions plus du tout dans le meme état d'esprit. Mon chéri avait accusé le coup, et bien intégré que de toute manière, je ne pouvait pas faire machine arrière. Il ne s'agissait donc que d'une formalité. Il m'a fait révisé mon francais, il s'est meme endormi en attendant que toute cette histoire se termine !! J'ai eu mal, mais pas de douleur atroce. Il se moquait de moi parce que j'allais aux toilettes toutes les 10 minutes pour changer ma couche. Jusqu'au moment ou j'ai vu ce que j'ai supposé etre la poche de l'embrayon au fond de la cuvette. Je l'ai senti passé, ces quelques secondes ont été horribles. J'ai tiré la chasse, me suis lavé les mains, et suis allé voir directement les infirmières pour leur dire que c'était terminé. Elles m'ont dis d'attendre, qu'elles allaient venir ma faire une piqure, et que je pourrait partir.
Voila, c'était terminé. Je ne réalisait pas du tout ce que je venais de faire.
Quelques mois plus tard, je suis arrivé chez mon homme en larmes, en lui demandant de ma pardoner, que je ne savais pas ce que je faisait. Il a compris que je parlais de mon IVG. je venais de prendre conscience de mon acte. Je m'en suis voulu. Il a été adorable, et toujours présent, comme d'habitude. Il a été clair en me disant " je t'aime , tu es la femme de ma vie, mais que l'on ai ou non des enfants plus tard, celui la tu l'as tué. Je te comprend, je te pardonne, je ne t'en veux plus, mais jamais je n'oublierais, et jamais aucun autre bébé ne remplacera celui ci. Lui il est mort, c'étais peut etre la meilleure chose a faire, ce n'est pas mon avis. maintenant c'est fais. Nous somme toujours ensemble et avons surmonté bien d'autres épreuves, alors ne t'en fais pas, je suis là, ET LA VIE CONTINUE'".
Que dire de plus?
Aujourd'hui, nous vivons ensemble depuis 1 an, et attendons une petite fille pour le mois de février. Nous avons passé bien d'autres épreuves, et sommes toujous la, ensemble et amoureux.
Ce post immense pour sire simplement, la vie continue. Quelque soit votre décision dans un moment pareil, votre vie vous donnera raison.
Il m'arrive de me dire que cette petite fille aurait du avoir un grand frere ou une grande soeur. Mais je pense alors a cequ'on a construit depuis, et je me dis que je suis heureuse aujourd'hui et qu'avec des si, on refais le monde.