Posté le : 16-08-2007 à 19:17
bonjour à toutes,
j'ai commencé à lire ce sujet et j'avoue,je me suis arrêtée à la page 6 car ça commençait à me faire mal à la tête toutes ces discours féroces et parfois inutiles.
Je n'ai jamais subi d'IVG,et je dis bien subi,car ça ne doit pas être une partie de plaisir mais j'ai subi un curetage suite à une grossesse arrêtée et une évacuation médicamenteuse pour une 2nde FC.Une voisine ayant avorté m'a dit que son avortement s'est passé comme mon curetage mais qu'elle n'avait pas eu d'anesthésie générale.Suis-je mieux que celles qui avortent pour bénéficier d'une anésthésie générale?je ne pense pas.Avec les médicaments,j'ai souffert et pourtant j'avais des anti-douleurs alors j'imagine pas sans.
Ici,je ne veut pas trop débattre de celles qui ont avorté mais du personnel médical.
Bien qu'un docteur,infirmières,gynécos ou autre soit un être humain avant tout,ils n'ont pas le droit de laisser leur sentiment prendre le dessus sur leur métier.
Je suis d'accord avec celle qui dit qu'il faudrait un suivi pour éviter que cela se reproduise.
Ma belle soeur qui a avorté avait demandé l'anesthésie générale tellement elle était mal.A son réveil,elle s'est retrouvée dans une chambre de maternité avec le berceau vide à ses côtés.Je trouve celà monstrueux.Regardez les reportages sur l'avortement:les délais d'attente insoutenables,des conditions déplorables même en France(au bout d'un couloir,derrière un rideau,sans aucun respect pour la pudeur des femmes.)
Vous trouvez pas que vivre avec ceci toute sa vie n'est pas suffisant!
Je comprends que celles qui ont des problèmes pour avoir des bébés peuvent ressentir une injustice,mais est-ce que vous tomberez plus enceintes si les femmes n'avortaient pas?Non.
C'est vrai que c'est un sujet complexe
Désolée si je repète ce que certaines ont déjà dit mais j'avais ça sur le coeur.
Courage à toutes,celles qui essaient bébé,celles qui doivent prendre l'une des plus dures décisions de leur vie,celles qui font des FC...
Une souffrance reste toujours souffrance peut importe la raison