[i:628d536f40]Tous les produits cosmétiques doivent obligatoirement mentionner leur composition : ils détaillent leurs ingrédients, par ordre décroissant de quantité contenue dans le produit, dans une liste qu'on appelle l'INCI.
La langue utilisée est le latin botanique pour les ingrédients naturels, l'anglais pour les ingrédients d'origine naturelle qui ont subi une transformation et pour les ingrédients de synthèse (issus de la chimie).
Le problème est que cette liste est incompréhensible pour le grand public.
Les labels bio offrent à présent une réglementation claire en matière de cosmétique bio et tentent de répondre à la demande de transparence des consommateurs.
Plusieurs pays ont créé " leur " label et des travaux sont en cours pour parvenir à une unification des normes en Europe. En effet, même si dans les grandes lignes tous les labels bio se rejoignent, des différences subsistent.
A savoir : certains laboratoires ont choisi d'appliquer des normes encore plus restrictives que celles minimales imposées pour obtenir le label avec pour résultats des différences de qualité. (Rassurez-vous, un produit labellisé sera toujours un bon produit)
Par exemple : minimum d'ingrédients bio utilisés supérieur, bannissement de certaines bases lavantes jugées encore trop irritantes, aucun recours aux quelques conservateurs de synthèse pourtant autorisés par la plupart des cahiers des charges.
Important : Toutes ces normes ne sont pas figées et évoluent en fonction, par exemple, de la disponibilité des matières premières disponibles. Certains laboratoires travaillent constamment à l'amélioration de ces normes et par conséquent des produits cosmétiques bio concernés, ce qui se traduit par l'obligation pour les fabricants de reformuler leurs produits.
[u:628d536f40]Exigences communes à tous les labels bio[/u:628d536f40]
[color=red:628d536f40]pas de tests sur animaux
pas de silicone, de paraffine, de matières premières d'origine animale (sauf issues de l'animal vivant comme le miel, le lait...)
pas de parfum ou colorant de synthèse (chimiques)
pas d'Ogm ni de composants irradiés.
transformation des matières premières selon des techniques douces non dangereuses pour la santé ou l'environnement
emballages recyclables[/color:628d536f40]
[size=18:628d536f40]COSMEBIO[/size:628d536f40]
Cahier des charges déposé en 2002 auprès du ministère de l'Industrie par une association professionnelle française de laboratoires cosmétiques, Cosmébio.
Possibilité pour les entreprises adhérentes à l'association Cosmébio d'obtenir 2 labels, présentant 2 niveaux d'exigence différents (pour les laboratoires non adhérents, possibilité d'obtenir la certification Ecocert équivalente, (voir ci-dessous).)
Contrôle 2 fois par an par 2 organismes agréés par l'Etat Ecocert ou Qualité France, portant sur la traçabilité des produits, le mode de fabrication, mais aussi le transport, le conditionnement...
95% minimum des ingrédients doivent être d'origine naturelle et transformés selon les procédés agréés
Les 5% restant proviennent d'une liste très restreinte (dont quelques uns des conservateurs les plus doux tels que l'acide benzoïque, l'acide salicylique...)
10% minimum du total des ingrédients du produit fini doit être bio
[size=18:628d536f40]La Certification ECOCERT [/size:628d536f40]
[b:628d536f40]Contrôle et certification[/b:628d536f40]
Le métier de base d’ECOCERT consiste à donner une garantie sur le respect rigoureux de cahiers des charges applicables à des produits, des systèmes ou des services. La délivrance du certificat représente un gage de sécurité pour le consommateur ou l’utilisateur.
En agrobiologie par exemple, ceci implique la capacité à accompagner, par un personnel qualifié, un réseau de proximité et des outils spécifiques, un très grand nombre d’acteurs de la filière bio, de façon à garantir conformité et traçabilité par rapport aux référentiels européen, étasunien ou japonais, selon le marché destinataire.
[b:628d536f40]Elaboration de référentiels[/b:628d536f40]
ECOCERT élabore des référentiels en partenariat avec des professionnels du secteur concerné, selon une méthodologie éprouvée. Ces référentiels, qui doivent reposer sur des critères objectifs et quantifiables, peuvent être déposés. Ecocert assure la conception du plan de contrôle, sur des objectifs de qualité, d’origine, ou de traçabilité.
Ecocert est sollicité sur des projets aux thématiques variées, et élabore des référentiels de sa propre initiative : écoproduits, crustacés, produits équitables solidaires et responsables…
L’adhésion à un référentiel reste une démarche libre et volontaire, porteuse d’une exigence de qualité et de valeurs éthiques.
Ecocert définit par le référentiel des COSMETIQUES ECOLOGIQUES ET BIOLOGIQUES [color=red:628d536f40]un niveau d’exigence supérieur à celui de la réglementation conventionnelle des produits cosmétiques[/color:628d536f40], qui garantit une réelle pratique du respect de l’environnement, tout au long de la chaîne de production, le respect du consommateur et une valorisation des substances naturelles de qualité écologique supérieure.
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Source: naturaorganics.com
[i:628d536f40][size=18:628d536f40]AB[/size:628d536f40]
[b:628d536f40]AB pour Agriculture Biologique[/b:628d536f40], vous reconnaîtrez ce logo sur vos produits à ces deux lettres sur fond vert. Le label agriculture biologique a été défini par le Ministère de l'Agriculture.
L’Agriculture Biologique constitue en France l'un des quatre signes officiels d’identification de la qualité et de l’origine, aux côtés de l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), du Label Rouge et de la Certification de Conformité (CCP).
Le label agriculture biologique signifie qu'au moins 95 % des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique, c’est-à-dire produits sans engrais chimiques, sans pesticides et sans OGM, et se fonde sur une rotation des cultures. Concernant les élevages, le label AB se fonde sur des traitements antibiotiques limités, pas d'élevages extensifs, et une surface au sol définie.
Pourquoi 95 % ? Parce qu'on ne peut garantir à 100 % que les produits ne seront pas contaminés par des OGM. Parce que le sel marin contenu dans certains produits n'est pas issu de l'agriculture biologique et constitue un produit naturel sans produit chimique de synthèse rajouté par l'Homme. Il s'agit d'une légère marge de tolérance. Les aliments contenant entre 70% et 95% d'ingrédients biologiques peuvent indiquer : "X % des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique". La liste des ingrédients doit préciser quels sont les ingrédients concernés.
Le cahier des charges du label AB impose un mode de production agricole durable. Il s'inscrit aujourd'hui dans la PAC (Politique agricole commune) qui stipule :
«Le développement durable doit concilier la production de denrées alimentaires, la conservation de ressources limitées et la protection du milieu naturel, de manière à pouvoir répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des futures générations à répondre à leurs propres besoins».[/i:628d536f40]
source: biodivers.fr
Alors moi j'aimerais connaître l'argument de vente là-dedans?