Posté le : 13-07-2010 à 14:23
La loi portant réforme du divorce entrée en vigueur au 1er janvier 2005 retient 4 causes de divorce :
- le divorce pour altération définitive du lien conjugal
- le divorce par consentement mutuel
- le divorce pour faute
- le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage
Je n’ai pas jugé utile de faire un chapitre sur le divorce pour faute puisque ça fait 3 ans qu’ils sont séparés et que tu ne parles pas de faute.
http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/index.php?rubrique=10062&ssrubrique=10202&article=11168
[u:c3759d93a6]Le divorce par consentement mutuel[/u:c3759d93a6]
Il concerne le cas dans lequel les époux sont d’accord à la fois sur le principe du divorce et sur l’ensemble de ses conséquences.
[i:c3759d93a6]Les conditions[/i:c3759d93a6]
Les époux doivent s’entendre sur toutes les conséquences de la séparation et avoir notamment réglé, avec l’aide de leur avocat, les modalités d’exercice de l’autorité parentale sur les enfants (résidence, contribution à leur entretien et leur éducation…) et de partage des biens.
Le juge s’assure de la volonté commune des époux de divorcer et veille à la préservation des intérêts de chacun d’eux ainsi que des enfants. Les motifs de la rupture n’ont, ni à être produits, ni à être examinés par le juge.
[i:c3759d93a6]La procédure[/i:c3759d93a6]
Les époux sont convoqués par le juge. Il les entend séparément, puis ensemble avec le ou les avocats.
Lors de cette audience, les époux présentent au juge une convention réglant l’ensemble des conséquences juridiques du divorce (autorité parentale, modalités d’hébergement des enfants, contribution à l’entretien et à l’éducation des l’enfants, répartition des biens…). Ils doivent avoir impérativement liquidé leur régime matrimonial ; l’intervention d’un notaire étant obligatoire en présence de biens immobiliers.
À l’issue de cette audience, le juge prononce le divorce s’il constate que :
- chacun des époux a donné librement son accord ;
- la convention préserve suffisamment leurs intérêts et ceux des enfants. [b:c3759d93a6]Le juge homologue la convention et prononce le divorce dans la même décision.[/b:c3759d93a6]
En cas de refus, le juge peut homologuer les mesures provisoires (pensions alimentaires, sort du logement familial…) que les époux s’accordent à prendre et qui seront valables durant la procédure.
Dans ce cas, les époux disposent d’un délai de six mois pour présenter une nouvelle convention. Si aucune convention n’est présentée à l’issue de ce délai ou si le juge refuse à nouveau l’homologation, la demande en divorce est caduque.
Les époux peuvent présenter une nouvelle requête s’ils souhaitent toujours divorcer.
http://vosdroits.service-public.fr/F10567.xhtml
[quote:c3759d93a6]Si le juge constate que la volonté de chacun des époux est réelle et que leur consentement est libre et éclairé, il homologue la convention réglant les conséquences du divorce et prononce le divorce. [b:c3759d93a6]Dans ce cas, une seule audience suffit pour divorcer.
Les conséquences du divorce prennent effet à la date de l'audience.[/b:c3759d93a6]
[b:c3759d93a6][size=18:c3759d93a6]Le jugement de divorce rendu par le juge n'est pas susceptible d'appel, mais un pourvoi en cassation peut être formé dans un délai de quinze jours. Ce recours est suspensif sauf pour les mesures concernant les enfants[/size:c3759d93a6].[/b:c3759d93a6][/quote:c3759d93a6]
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[u:c3759d93a6]Le divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage ("divorce accepté")[/u:c3759d93a6]
Les époux acceptent le principe du divorce mais ils s’en remettent au juge pour statuer sur ses conséquences à défaut d’un accord global. L’accord des époux sur le principe de la rupture peut intervenir à tout moment de la procédure. Afin de garantir la liberté de cet accord, chacun des époux doit être assisté d’un avocat.
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[u:c3759d93a6]Le divorce pour altération définitive du lien conjugal[/u:c3759d93a6]
Ce divorce peut être demandé lorsque la communauté de vie entre les époux a cessé et qu’ils vivent séparés depuis deux ans lors de l’assignation en divorce. Ainsi, le délai de séparation acquis avant l’assignation est pris en compte.
Ce divorce peut également être demandé, sans que la condition de délai de deux ans ne soit requise, par l’époux qui n’est pas à l’initiative du divorce, en réponse à une demande principale fondée sur la faute.
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Voilà! Elle n'aura que 15 jours si on se base sur un divorce par consentement mutuel.
Il ne te reste plus qu'à souhaiter un joyeux divorce à ton chéri :mrgreen:.