[color=blue:5231aade62]Bonjour,
Je voulais apporter le témoignage de mon 2ème accouchement. Il faut savoir que pour mon 1er enfant ma première grossesse et l’accouchement fût un véritable enchantement :preg: , j’allais donc, pour mon 2ème, en toute confiance à l’hôpital CHUBERT de VANNES. Je ne veux pas faire peur aux futures mamans, mais seulement apporter mon expérience pour qu’elles ne se laissent pas faire, vous allez comprendre pourquoi en lisant mon histoire.
Vendredi 05 Septembre, première contraction vers 14h00 toute les 30 minutes, je ne m’inquiète pas, j’ai eu les mêmes contractions mardi qui se sont dissipés en 2 heures. Ma fille de 8ans et demi à invitée Julie une copine d’école.
Je m’allonge un peu sur le canapé, les contractions n’ont pas l’aire de se dissiper cette fois, je ne m’affole pas et j’attends, peut être que cela va passer.
A 18h00 la maman de Julie vient la chercher, j’arrive à discuter un peu avec elle, en la prévenant que j’ai des contractions :wink: elle me re-propose de garder ma fille si j’ai besoin.
18h20, mon mari entre du travail, je lui parle de mes contractions toute les 15 à 20 minutes. On s’installe sur le canapé, mon mari note les contractions sur une feuille, elles se rapprochent, « maintenant c’est toutes les dix minutes » me dit mon mari, on va peut être y aller, je lui réponds qu’il faut d’abord que j’appelle la mater. La sage femme au téléphone à l’air septique, « Toutes les dix minutes ? Prenez un bain ou une douche chaude et rappeler moi si cela persiste ».
Je m’exécute, les contractions sont très douloureuse :oops: , mon mari toujours fidèle au poste note toujours les contractions quand je lui cri de sous la douche leurs venus. Tout d’un coup il débarque et me dit c’est toutes les 3 minutes maintenant, il faut peut être y aller (d’un air un peu paniqué :shock: ). Je m’habille, puis je téléphone quand même à la maternité avant de partir, la sage femme me dit « bah, venez, on va vérifier. », je sens à son ton qu’elle est toujours aussi septique :roll: .
En dix minutes on arrive à l’hôpital, pendant le trajet je ressens de grosse envie de pousser et là je me dis qu’il était tant de se bouger. Sur le parking de l’hôpital j’avance tout doucement, les contractions sont presque insoutenable et toujours ces envies de pousser :choc: .
Ouf !!! Enfin arrivé dans le service on me prend en charge, j’espère avoir rapidement la péridurale. J’explique à la sage femme que j’ai très envie de pousser, elle ne me répond pas et m’ausculte. « Vous êtes dilaté à 7/8 cm, mais bébé est haut, c’est la proche des eaux qui force sur le col, c’est pour cela que vous avez envie de pousser, vous voulez la péridural ? » Moi : oui si c’est encore possible. Et bien asseyez vous sur le bord de la table, on va vous préparer pour gagner du temps, je préviens l’anesthésiste. » Et là, une fois le dos préparer par la sage femme, une attente qui me parait interminable, je reste bloqué assise sur cette table pendant un peu plus de 45 minutes :( , avant que l’anesthésiste arrive, avec des envie de pousser terrible, mon mari me tient la main, cela me rassure. Je le fais appeler la sage femme plusieurs fois, je panique un peu, j’ai l’impression que ce bébé je vais le faire au bord de cette table à force de pousser comme cela :wink: , elle me répond qu’il est dans la chambre d’a coté il fini de poser une péri.
J’ai très mal au dos, la position est très inconfortable et je me dis que j’aurais dû m’allonger j’aurais beaucoup moins souffert de cet attente. L'anestésiste arrive enfin, en fait elle n’avait apparemment été prévenu (cela explique toute cette attente), elle m’anesthésie puis me repique deux fois, je broye littéralement la main de la sage femme, la poche des eaux perce, et là c’est un peu comme les chutes du Niagara, j’inonde la salle d’accouchement :siffle: .
La sage femme me dit « ne bouger pas, maintenant il faut faire très vite car les contractions vont être beaucoup plus douloureuse. » Cela promet :cryout: !! L’anesthésiste se dépêche, c’est coup d’électricité dans la jambe gauche, sont très désagréable. La trois ou quatrième (je ne sais plus trop) et la bonne, enfin c’est posé.
On me rallonge enfin sur le dos, je commence à sentir des fourmillements dans les jambes, je suis soulagé. Ouf !!!!! Enfin je vais pouvoir récupérer un peu avant de pousser pour l’expulsion. Mais la sage femme s’aperçoit que la position sur le dos ne convient pas au bébé, son cœur ralenti de façon inquiétante, avec mon mari on échange un regard inquiet. Du coup elle me dit de me mettre sur le côté gauche, je m’exécute tant bien que mal, cet heure passé sur le bord de la table d’accouchement ma donné un sacré mal de dos :what: . Puis on se fixe sur le monitoring pour surveiller le petit cœur, bébé à du mal à récupérer, elle me parle de césarienne et fait venir le chirurgien accompagné d’une autre personne, ils observent le cœur du bébé pendant un bon moment, il a toujours du mal a reprendre. Puis bébé va mieux, on évite la césarienne de peu, le chirurgien m’ausculte, puis il s’en va.
Mon mari et moi avons les yeux fixés sur le monitoring, on surveille. Au bout d’une demi-heure je sens toujours les contractions et en plus elles sont carrément insupportables, je reprends mon souffle et je dis à mon mari de rappeler la sage femme. Elle arrive avec un air un peu énervée et me dit : « Mais Madame ……., de toute façon même avec la péridural vous sentirez le bébé appuyer jusqu’au moment de l’expulsion, c’est toute à fait normal :shock: :gne: , et puis vous avez déjà eu la une grosse dose, l’anesthésiste ne pourra pas vous en réinjecter une autre :non: », puis elle s’en va.
Et là je me sens incomprise:hum:, car pour ma fille j’avais déjà eu une péri et que je n’ai jamais ressenti une douleur pareil, je pense qu’elle me prend pour une douillette, pourtant ceux qui me connaisse savent que j’en suis loin. Je laisse passer une dizaine de contractions puis je la fait rappeler, j’ai trop trop mal et trop envie de pousser. Et j’insiste pour vous dire que pour ma première, je n’ai jamais ressenti des contractions aussi intense sous péridurale. Là elle me redit la même chose et que j’ai eu ma « dose » :x . Mais j’insiste, elle me dit qu’elle va prévenir l’anesthésiste.
Elle arrive enfin, je lui explique ce que je ressens, je souffre beaucoup pendant les contractions, je n’ai pas le temps de récupérer, elles sont très rapprochées :oops: . Elle vérifie les canules et décide de me réinjecter une dose. Et là je sens un liquide me couler dans le dos, je lui dis. Elle revérifie la canule pendant un bon moment, la sage femme revient et personne ne me dit rien, mais je vois bien l’air désolé de l’anesthésiste, puis tout d’un coup la sage femme me dit qu’il va être temps de pousser, elle me fait remettre sur le dos, pose les étriller et me dit de pousser. Mais je suis tellement épuisé que je n’y arrive pas malgré tous mes efforts :cry: .
Le chirurgien et au moins une dizaines autres personnes débarquent dans la salle, ils sont tous autour de moi, je jette un œil à mon mari, il a l’air un peu blanc et a le visage grave :| , mais reste fidèle au poste, et heureusement.
On me redit de pousser, mais je sens que je suis à bout de force malgré mes efforts je n’y arrive pas. Et là sage me dit de repousser et que si je n’y arrive pas il va falloir m’aider et puis j’entends parler de forceps je jette un œil à mon mari qui dit « oh non !! :cpavre: » Puis il me regarde d’un air grave il me serre la main et me dit « vas y, aller pousse !! :x », grâce à lui j’ai réussi à trouver les dernières forces qu’il me restait, et j’ai poussé comme je ne m’en croyais pas capable, j’ai ressenti une forte douleur puis la tête de bébé est passé, ouf !!! Puis les épaules, enfin il est là !! On me le pose sur le ventre, il a du mal à respirer, lui aussi a souffert. Mon mari arrête la sage femme qui allait couper le cordon, il la fait pour notre fille, il tenait donc à le faire pour notre fils.
Puis ils emmènent bébé pour l’aspirer dans une autre pièce, je demande à mon mari de le suivre (de toute façon il avait bien l’intention de le faire). Il ne reste plus qu’a expulser le placenta.
Malheureusement pour moi, au bout d’un quart d’heure il ne veut pas se décoller, quelqu’un me tire sur le cordon pour l’aider à se décoller, c’est désagréable mais bon je me dis que c’est presque fini, je prends mon mal en patiente. Au bout d’environ 25 minutes toujours rien, la personne (une interne) me dit qu’il va falloir procéder à une délivrance artificiel. Elle me dit que cela ne va pas être très agréable, puis elle introduit sa main dans mon utérus, j’ai très mal, je sens ses doit chercher le placenta, puis elle l’attrape et me l’arrache, c’est une sensation horrible et ça fait très mal :oops: . Manque de bol, elle n’a eu que la moitié. Elle me dit qu’il faut y retourner, et la je lui réponds qu’il n’est pas question qu’elle me retouche. Elle me dit qu’ils vont faire une petite anesthésie générale et là je me demande pourquoi elle ne me l’a pas fait tout de suite :hum: .
Bref enfin ils m’endorment, je me réveille et elle me dit qu’elle est en train de me recoudre suite à l’épisiotomie :shock: (merci de m’informer enfin que j’ai eu une épisiotomie). J’entends mon bébé pleurer dans la pièce d’à côté ce qui m’indique qu’il va bien, c’est le principal. La porte s’ouvre enfin et je vois mon mari venir vers moi avec notre bébé dans les bras :bravo: . Puis j’oubli tous ce qui vient de se passer, plus rien ne compte à part lui :love: .
Conclusion : Je n’ai jamais su pourquoi ils ont pratiqué une délivrance artificiel sans anesthésie , est ce que j’ai eu une hémorragie ? Mais je vous conseil de ne pas accepter qu’ils vous fassent cet acte sans l’anesthésie, c’est un acte barbare. J’en suis encore traumatisé et des fois, cela me revient comme cela sans le vouloir, je revois les images et je ressens encore ces sensations horribles :cry: . Moralement je suis pourtant quelqu’un de très fort.
Mon but n’était pas de vous effrayez, mais de vous informez, de toute façon aucun accouchement ne se ressemble.[/color:5231aade62] :hey: