[quote:fb3ba0c175="La souris se promène"]
Avant, pour ma puce, je pensais comme elle, accoucher sans péri du suicide, pourquoi avoir mal les débiles! pourquoi vouloir se surpasser ce jour-là n'importe quoi.. :roll: [/quote:fb3ba0c175]
EXACTEMENT pareil !!! J'me disais : "Franchement je vois pas l'intérêt, si je peux ne pas avoir mal j'vais pas douiller pour faire genre je suis forte"
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Pourtant, la douleur est partout, non? lors de la naissance, on nous arrache du ventre de notre mère la plupart du temps, lors du sevrage, lors des premiers pas, des premières chutes, des premières dents, des premiers conflits avec l'autre en collectivité, des premiers amours, etc.. la douleur ne nous fait-elle pas grandir en même temps? si elle est "gérée" ou en tout cas, vue comme une force positive.. si au lieu de la rejeter et de la voir négative, nous la voyons comme positive et nécessaire au cheminement, dans ce cas, pourquoi ne pas vouloir un peu souffrir pour mettre au monde? :wink: [/quote:fb3ba0c175]
Complètement, et encore une fois, la douleur n'est pas subie, on vit avec, on l'accompagne, c'est un tout, soi + la douleur, qui au final ne reste pas du tout dans le souvenir du vécu !
On se rappelle avoir appris à faire du vélo, pas d'être tombé ! On se rappelle avoir appris à nager, pas des fois où on paniquait car on avait pas pied.
L'accouchement c'est pareil, je me rappelle avoir mis Jeanne au monde, pas d'avoir eu mal !
Pour Julie, je me rappelle du déclenchement, des heures d'attente en attendant la péri dans un lit inconfortable, attachée à ma perf, au monito, de l'interdiction de boire et manger, à avoir les pires des douleurs jamais ressenties dans ma vie ! Je me rappelle de l'aiguille immense de la péri, je me rappelle avoir senti quand on m'a recousue. Je me rappelle ne pas pouvoir me lever la nuit car mes jambes encore endormies m'en empêchaient, et m'être pissée dessus. Ouah, quand j'y repense, c'était vraiment vraiment affreux !!!!! C'est bien beau la péri, mais en gros, on te f0ut ta perf' et on te laisse te démèrder. C'est surtout beaucoup plus facile pour le personnel au final, mais l'intégrité du patient, la dignité de la mère, elles sont où là ??!!
Oops, pavé ! :oops: