Posté le : 13-02-2009 à 20:49
personnellement, l'accouchement m'a achevé : j'ai perdu les eaux le matin, j'ai donc poireauté toute la journée à l'hôpital en attendant que ça vienne. Je n'ai eu les contractions que vers 1h du mat', je n'avais pas encore réussi à m'endormir, donc : nuit blanche. Je n'ai accouché que le lendemain à 15h15 après 1 heure à pousser, on est passé à 2 doigts de la ventouse. Ma fille était en plein foforme à l'intérieur genre "moi les contractions, ça ne me fait rien du tout", donc ils ont préféré laisser faire la nature.
Le soir même, je ne tenais plus mes yeux ouverts, impossible de me lever, j'avais l'impression d'être clouée au lit par le bassin, il a bien fallu se remuer pour aller aux toilettes dans la nuit. Je n'ai pu m'occuper de ma fille que le lendemain (le jour-même, je l'aurais laissé tomber par terre :? )
J'ai eu 2 épisio : une pour laisser passer le bébé et une 2e pour la ventouse qu'ils n'ont finalement pas utilisés, donc j'ai un peu morflé à ce niveau-là. La douleur est restée très longtemps. En plus, faute à la sonde urinaire ou pas, j'ai eu une très grosse douleur dans l'urètre 1 semaine après l'accouchement et ça a durer plusieurs semaines, aucun médecin ou SF n'étaient fichus de me dire comment régler le problème. J'avais super mal quand je m'asseyais. Ca a fini par passer avec le temps.
J'ai eu des pertes pendant 6 semaines (c'était gonflant :roll: )
Ma fille nous a mené la vie dure au début, donc j'étais complètement naze mais pas de baby blues, j'étais heureuse mais avec des cernes!
Nous n'avons repris les choses sérieuses avec mon copain que 3 mois plus tard : allaitant, j'avais pas du tout envie et en plus, je préférais attendre de ne plus avoir de douleur à l'épisio et je n'avais pas envie de me forcer.
A ce sujet, ma gyneco m'avait dis qu'il fallait attendre la fin des pertes pour reprendre une activité sexuelle car qui dit pertes, dis col ouvert, donc risque d'infection qui remonterait dans l'utérus.
Je ne regrette cette époque que parce que j'étais tranquille à la maison et que je n'avais rien à me soucier que ma fille, par contre, j'appréhende un peu pour le suivant les "lendemains de fête"...