Posté le : 07-07-2009 à 16:03
Mon petit coeur attendu pour le 6 Juin est né le Mercredi 27 mai 2009...
Le week-end précédent, nous avions fait du grand-ménage (aspirateurs, vitres, salle de bain, cuisine, etc.) et j'étais épuisée. Là-dessus, je suis allée faire des courses à pied le Lundi avec 30°C. Sentant que j'avais un peu tiré sur la corde, repos complet le Mardi.
Malgré cela, des premières contractions un peu fortes sont arrivées mardi soir vers 22h. Elles n'étaient pas douloureuses, juste plus fortes et plus fréquentes que d'habitude. Elles ont duré toute la nuit sur le même rythme, ça m'a réveillée de temps en temps mais sans plus.
Mercredi matin, je suis réveillée vers 7h avec une grosse fatigue physique au niveau du ventre qui a "travaillé" toute la nuit. Je prends deux Spasfon pour voir si c'est un vrai travail qui commence. A 8h, les contractions sont toujours là, et de plus en plus présentes. Je dis à Fabrice de ne pas partir au travail, car je suspecte que c'est le Grand Jour... Je prends un petit déj, puis un bain chaud pendant 1h, mais rien n'y fait, ça s'amplifie. Maintenant j'en suis sûre, c'est aujourd'hui que ça se passe ! La valise est quasi-prête, Fabrice ajoute les quelques éléments qui manquent: brosse à dents, chaussons,... Je n'ai pas le temps de réaliser la grandeur de l'événement, seulement concentrée sur ma douleur et sur mon endurance.
Pas très râgoutant mais très important pour les jeunes futures mamans : je refuse de partir précipitamment à la maternité avant d'avoir "vidé le rectum", comme le disait un bouquin que j'avais lu. Ca permet de ne pas faire malgré soi en salle de naissance, ce qui doit un peu gâcher le plaisir.
On part en voiture, le trajet ne fait que 15 à 20 minutes, et c'est pourtant extrêmement pénible. Je ressens la moindre bosse ou le moindre creux sur la route comme une épreuve supplémentaire à ma douleur.
On finit par arriver, et la sage-femme m'examine : déjà 5 cms de dilatation du col ! Je demande tout de suite la péridurale, par peur d'accoucher par césarienne et d'avoir une anesthésie générale (la péridurale permettant de rester consciente même en cas de césarienne). 6 longues heures de travail en salle de naissance, je pense que la péridurale a sans doute ralenti le travail. Mais ces heures sont quasiment indolores, même si ma péridurale est très faiblement dosée.
Le grand moment arrive : les sages-femmes s'affairent autour de moi, c'est parti. "Inspirez, Bloquez, Poussez !" par salve de trois poussées. C'est épuisant, exténuant. Le temps me semble long, et je me dis que je n'y arriverai jamais. Je suis lessivée, mais j'y arrive !!! Au bout d'environ 4 sessions de 3 poussées.
Hugo est né, papa l'a suivi pour les soins, et moi, je n'ai que quelques micro-déchirures :D
Hugo n'a aucun souci de santé, il est posé directement sur moi, et mis au sein, c'est un petit ange qui pleure gentiment, contrairement à d'autres bébés que l'on entend hurler dans les chambres voisines. Un accouchement idéal pour moi !