Posté le : 18-07-2008 à 15:49
Mon fils est parmi nous depuis le 20/05/2008 à 20h03. C'est seulement maintenant que je trouve enfin le temps de vous raconter mon premier accouchement. Et oui il en faut du temps pour s'occuper d'un petit bout.
Alors voilà, mon terme était prévu le 21/05/2008.
Le 20/05/2008, vers 5h du mat je suis prise d'une forte douleur puis plus rien. Je décide tout de même de me lever. Je prends tranquillement une douche et un petit déj et je décide tout de même de réveiller mon conjoint même si je n'avais aucune contractions vraiment douloureuse. Je voulais savoir où en était mon petit avant qu'il parte travailler.
Nous arrivons aux urgences vers 06h00-06h30. On me place sous monitoring. Au bout d'une heure ou deux, on vient me voir pour me demander d'aller marcher 1h. C'est ce que nous faisons. On arpente les couloirs de la maternité. De retour, on me replace sous monitoring. On s'aperçoit qu'il y a bien de petites contractions mais rien de bien méchant. On m'examine avant que je retourne marcher et l'on me dit qu'à mon retour je pourrais surement aller en salle. Ok coul!!!Nous sortons pour marcher et là au bout de quelques pas, une douleur immense m'envahie puis une autre. J'ai du mal à gérer mais il faut que le travail se fasse. j'ai du mal à marcher mais tant pis on a dit 1 heure c'est une heure. Nous sommes un peu avant midi. On m'a déconseillé de manger mais mon conjoint a besoin de manger. Nous descendons à la cafet. Je commence à pleurer de douleur. Il me faut plusieurs minutes rien que pour me relever de ma chaise et autant pour remonter aux urgences.
Une fois arrivée, l'equipe me dit "tiens les traits sont tirés, c'est pour aujourd'hui". Je me dis à voix basse:"tu m'étonnes, j'ai tellement mal que vous avez intérêt à me dire que c'est pour aujourd'hui!!!"On me réexamine col ouvert à 3 je rentre en salle. Et oui seulement dilatée à 3 et je souffrais déjà atrocement. La SF me demande si je veux la péri. Tu m'étonnes que je la veux!!!!L'anésthésite arrive rapidement, me pose tout son matériel et à ce moment là quel bonheur!!!!Je tiens à préciser que je n'ai pas eu mal.
Les heures défilent tranquillement, nous discutons, nous reposons, mon conjoint donne des nouvelles très souvent. Vers 17h, col dilaté à 9. Mon conjoint demande s'il a le temps de rentrer pour récupérer le reste des valises et manger un petit bout. On lui dit oui car il faut encore 1cm puis le bébé doit entamer sa descente.
Je regarde le monitoring et je vois inscrit tachyquardie. La SF arrive et me dit de demander à mon conjoint de revenir car le bébé commence à se fatiguer et il va falloir y aller. A ce moment là je panique. Jusqu'ici tout allait bien, mais dès qu'elle m'a dit BB fatigue j'ai eu peur pour lui.
Mon conjoint arrive très rapidement. On m'explique qu'il va falloir aider bébé à descendre plus rapidement. Je dois donc à chaque contractions, me contracter comme si je faisais des abdos. Bon ok mais je ne sens rien avec la péridurale. Elle m'explique comment interpréter les données et me dit que je les sentirais. Ah ben tu m'étonnes. A ce moment là, pour que je puisse tout sentir je n'ai plus aucune injection de dose de péri et en effet je commence à sentir les douleurs. Je me concentre sur ma respiration (merci pour les cours de prépa sa m'a bien aidé) et je pense à mon bébé que je dois avant tout oxygéné. Il est 19h quand je commence à avoir très très mal et on me dit qu'il va falloir commencer à pousser tranquillement à chaque contraction. Toute l'equipe me laisse faire le travail et va à côté pour une femme qui devait aussi accouché rapidement. j'ai tellement mal qu'à chaque poussé j'ai l'impression de sentir sa tête. Mon conjoint m'aide beaucoup. Je n'arrête pas de dire que je peux plus. l'equipe revient je pousse pousse j'en peux plus mais il est où me dis-je et à 20h03 notre petit bout était là. Plus aucune douleurs. Que du bonheur d'avoir donner la vie.
J'ai oublier la douleur dès le lendemain. Bon le seul point noir au tableau c'est la grosse déprime en maternité mais sinon tout s'est super bien passé pour nous.
Je vous souhaite à toutes un aussi bel accouchement que le miens car je n'ai vraiment souffert que vers la fin.